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Benoît XVI en visite à la FAO le 16 novembre prochain - lutter contre la faim

 

Le 13 octobre  2009  - (E.S.M.) - Selon la Fao au siège duquel le pape Benoît XVI se rendra le 16 novembre prochain pour l'ouverture du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire pour la XXXVIe Conférence générale, Rome du 18 au 23 novembre, les craintes pour l’avenir ne doivent pas éclipser les progrès réalisés dans la lutte contre la faim dans plusieurs pays d’Afrique, du Cameroun à l’Ethiopie, du Ghana au Mozambique.

Le Dr Jacques Diouf, directeur Général de la FAO

Benoît XVI en visite à la FAO le 16 novembre prochain - lutter contre la faim  

SYNODE AFRICAIN: UN CONTINENT QUE L’ON DOIT AIMER ET DÉFENDRE

Le 13 octobre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - “Un arc-en-ciel chromatique” et “un écrin de trésors culturels et spirituels, fait de traditions populaires et familiales, de symboles et rites religieux, de savoir, mémoire, folklore” exposé aux vents tranchants de la “globalisation” et de la “colonisation”. Du Vatican, l’Assemblée spéciale pour l’Afrique raconte en ces termes un continent riche et fascinant mais aussi victime de douloureuses injustices.

L’Afrique – a dit aux évêques monseigneur Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture – se présente comme un arc-en-ciel chromatique multiculturel et multireligieux : à titre d’exemple, l’Unesco au Cameroun a recensé au moins 250 idiomes différents, tandis que les langues bantoues sont tellement idéologiquement sophistiquées qu’elles utilisent jusqu’à 24 classifications grammaticales des différentes qualités des diverses réalités”. Mais au côté des richesses, le président du Conseil pontifical enregistre le risque d’une perte irréparable. “Que le Synode stimule l’Afrique, sous de nombreuses formes, à conserver sa propre identité culturelle et spirituelle, en empêchant qu’elle se dissolve sous le vent de la sécularisation et de la mondialisation qui souffle avec force également sur les 53 nations africaines”, a demandé monseigneur Ravasi.

Devant les évêques de l’Assemblée spéciale pour l’Afrique, la deuxième après celle convoquée en 1994 par Jean-Paul II, le président du Conseil pontifical a souligné les responsabilités des pays riches, les invitant à créer des “espaces de compréhension et de communion, non pas de colonisation ou au contraire de rejet réciproque”. Autant de thèmes qui ont été au cœur de plusieurs autres interventions. L’archevêque de Dakar, Theodore-Adrien Sarr, a souligné que le “drame de la migration clandestine” s’explique aussi par l’influence négative de “forces externes” et les “profits démesurés des multinationales”. L’évêque a insisté sur le poids des tensions à l’origine des phénomènes migratoires qui poussent tant d’Africains à traverser le Sahara ou la Méditerranée au péril de leur vie. “Nous savons bien que ce ne sont pas les barrières de la police, aussi infranchissables soient-elles, qui pourront stopper les migrations clandestines mais plutôt la réduction effective de la pauvreté qui passe par la promotion du développement économique et social destiné aussi aux couches populaires de notre pays”, a dit monseigneur Sarr. En rapport direct avec le phénomène mondial des migrations, la question de la crise économique et alimentaire illustrée hier au Synode par le directeur général de l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture (Fao) de l'Onu , Jacques Diouf. “Pour fonctionner l’économie a besoin d’éthique – a dit le dirigeant des Nations Unies – d’une éthique qui soit l’amie des personnes”.

Selon la Fao au siège duquel le pape Benoît XVI se rendra le 16 novembre prochain pour l'ouverture du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire pour la XXXVIe Conférence générale, Rome du 18 au 23 novembre, les craintes pour l’avenir ne doivent pas éclipser les progrès réalisés dans la lutte contre la faim dans plusieurs pays d’Afrique, du Cameroun à l’Ethiopie, du Ghana au Mozambique. Un autre enjeu de taille pour le continent – celui de la peine de mort – a également été abordé lors de la session d’hier avec un appel lancé en faveur de son abolition totale et universelle ; parmi les promoteurs de l’initiative, monseigneur Giorgio Biguzzi, évêque Makeni et président de la conférence épiscopale de la Sierra Leone, a rappelé que la peine de mort a souvent été utilisée durant le conflit civil des années 90 pour éliminer les adversaires politiques. Le continent, très engagé dans le processus mondial d’abolition, a assisté l’an dernier à la suppression de la peine capitale au Burundi et au Togo tandis qu’au Maroc et au Kenya des milliers de peines de mort ont été transformées en peine à perpétuité. Les évêques réunis au Vatican ont également insisté sur l’importance de la dénonciation de l’Église face aux crimes tels les homicides de civils dans les conflits armés, les traitements inhumains des prisonniers de guerre et le recrutement d’enfants soldats.

Synode des évêques d'Afrique : Intervention de Jacques Diouf

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En Afrique, les religions solidaires contre la faim et la pauvreté

 

 

Sources : misna
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.10.2009 - T/Synode Afrique

 

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