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Benoît XVI : Théologie du corps et de l'amour
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Le 13 mai 2011 -
(E.S.M.)
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Ce matin, le Pape Benoît XVI a reçu les participants à la
rencontre organisée par l'Institut Jean-Paul II pour les études sur
le mariage et la famille.
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI : Théologie du corps et de l'amour
Synthèse
Le 13 mai 2011 - E.
S. M. - Ce matin, le Pape a reçu les
participants à la rencontre organisée par l'Institut Jean-Paul II pour les
études sur le mariage et la famille. Au début de son discours, il a rappelé
qu'il y a trente ans, le nouveau bienheureux Jean-Paul II avait fondé cet
institut et le Conseil pontifical pour la famille, et que précisément le 13
mai 1981, il avait subi un attentat Place St. Pierre. Benoît XVI a donné
quelques points de réflexion aux membres de l'Institut pour "conjuguer la
théologie du corps avec la théologie de l'amour pour trouver l'unité du
chemin de l'homme". Après avoir dit que "le corps est le lieu où l'esprit
peut habiter", il a ajouté que "dans cette optique, il est possible de
comprendre que nos corps ne sont pas une matière inerte, lourde, mais qu'ils
parlent, si nous savons les écouter, le langage du véritable amour. Le
corps nous parle d'une origine que nous ne nous sommes pas attribuée
nous-mêmes. C'est seulement lorsqu'il reconnaît l'amour originel qui lui a
donné la vie, que l'homme peut s'accepter et peut se réconcilier avec la
nature et avec le monde".
Evoquant ensuite la création de nos premiers parents, le Pape a ajouté que
"les corps d'Adam et Eve apparaissent, avant la chute, en parfaite harmonie.
Il y a en eux un langage qu'ils n'ont pas créé, un Eros enraciné dans leur
nature, qui les invite à se recevoir mutuellement par le Créateur, pour
pouvoir ainsi se donner. L'union en une seule chair se fait alors union de
toute la vie, jusqu'à ce que l'homme et la femme deviennent aussi un seul
esprit". C'est pourquoi "la vertu de la chasteté prend un nouveau sens. Elle
n'est pas un 'non' aux plaisirs et à la joie de la vie, mais un grand 'oui'
à l'amour comme communication profonde entre les personnes, qui demande du
temps et du respect comme un cheminement ensemble vers la plénitude et comme
un amour qui devient capable de générer la vie et d'accueillir généreusement
la vie nouvelle qui naît". Le Saint-Père a alors souligné que "le corps
contient aussi un langage négatif: il nous parle de l'oppression de l'autre,
du désir de posséder et d'exploiter. Toutefois, nous savons que ce langage
n'appartient pas au dessein originel de Dieu, mais qu'il est le fruit du
péché. Quand il se détache de son sentiment filial, de sa connexion avec le
Créateur, le corps se rebelle contre l'homme, perd sa capacité de faire
transparaître sa communion et devient un terrain d'appropriation de l'autre.
N'est-il pas ici le drame de la sexualité qui aujourd'hui reste enfermée
dans le cercle restreint du corps et dans l'émotivité, mais qui, en réalité,
ne peut s'accomplir que dans l'appel à quelque chose de plus grand?".
"Dieu offre aussi à l'homme un chemin de rédemption du corps, dont le
langage est préservé dans la famille... lieu où la théologie du corps et la
théologie de l'amour s'entremêlent. Le don de soi en une seule chair se vit
ici, dans la charité conjugale qui unit les époux. C'est ici que la
fécondité de l'amour est expérimentée et que la vie se croise avec celle
d'autres générations. C'est dans la famille que l'homme découvre qu'il est
relationnel, non comme un individu autonome qui se réalise lui-même, mais
comme un fils, un époux, un parent dont l'identité se fonde dans l'être
appelé à l'amour, à se recevoir des autres et à se donner aux autres".
Benoît XVI a conclu en rappelant que "Dieu a assumé le corps et s'est révélé
en lui. Comme Fils, il a reçu le corps filial dans la gratitude et dans
l'écoute du Père, et il a donné ce corps pour nous, pour générer ainsi le
nouveau corps de l'Eglise".
Texte original du
discours du Saint Père
►
Italien
Sources : www.vatican.va
20110513 (640) -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 13.05.2011 - T/Benoît XVI
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