Le pape Benoît XVI nous a souvent mis
en garde contre les médias |
|
VATICAN, le 12 octobre 2007 -
(E.S.M.)
- Les messages de l’Eglise sont soumis à une forme de manipulation et de
falsification de la part d’un certain nombre de médias occidentaux. Les
commentateurs qui isolent des phrases, dans une extrapolation
fallacieuse des choses, se livrent à un exercice malhonnête de leur
métier. Les pensées de l'Eglise et du pape Benoît XVI sont proprement
occultées.
|
Faire voeux de chasteté
-
Pour
agrandir l'image
►
Cliquer
Le pape Benoît XVI nous a souvent mis en garde contre les médias
Il n’est pas donné à tous de comprendre
Elle est arrivée désormais en Italie également, cette
attaque violente contre le célibat catholique, qui caractérise depuis
plusieurs années la culture dominante en Occident. Les quotidiens, les
informations télévisées, les différentes rubriques, se sont déchaînées en
enquêtes, en commentaires, en impressions et opinions, souvent demandées aux
personnes les plus disparates, à propos du thème délicat du célibat.
(ndlr : Voici quelques liens
qui indiquent la position du Saint-Père au sujet des médias : Jour après jour,
affirmait le pape Benoît XVI, empressés de nous divertir et soucieux de
demeurer rentables, les médias lancent des défis. Trop souvent, ils
bousculent la vie (...) en proposant un contenu ouvert au sensationnalisme,
au relativisme moral, à la vulgarité, à l’exploitation de la sexualité et de
la violence (...) attaques contre l’Église (...) :
Benoît XVI)
(Dans son
Allocution à la Curie romaine, Benoît XVI condamne sans appel l'esprit de rupture et lui
écrase la tête en en dénonçant les principes et les principaux agents que
sont les médias et les théologiens modernistes.
"Aujourd'hui plus qu'hier -
notait Benoît XVI - formation et éducation sont influencées par les médias
imprégnés de relativisme, de consummisme, d'exaltation et même de
profanation du corps et de la sexualité".
Benoît XVI. Le pape
Benoît XVI systématiquement obscurci et attaqué par les medias comme
adversaire irréductible de la modernité. "Comprendre le Pape, au-delà des
faux clichés médiatiques"
Un portrait du cardinal Bertone.) (...) Ainsi la conscience, qui
est un acte de la raison visant à la vérité des choses, cesse d’être lumière
et devient une simple toile de fond sur laquelle la société des médias
projette les images et les impulsions les plus contradictoires.
(...) Informer les consciences des individus et aider à former leur pensée
n'est jamais une tâche neutre. La communication authentique demande un
courage inspiré à des principes et une ferme résolution :
Benoît XVI aux moyens de communications)
Ce phénomène est grandement alimenté par des « exemples négatifs qu’il vaut
mieux ne pas commenter » d’infidélité à la discipline du célibat : à leur
sujet, saint Paul dirait : « ils se vantent de dont ils devraient avoir
honte », et ils le font même publiquement, en entraînant derrière eux des
personnes de bonne foi qui, trop souvent, n’ont pas les éléments suffisants
pour comprendre la complexité de ces questions, et sont prises par le
caractère humain de ces cas malheureux, et par l’instinct irrésistible de
réduire toute la réalité à ce qui « est naturel ».
Il est désormais hors de doute qu’il s’agit d’une « stratégie des moyens
d’information » qui, de pair avec d’autres attaques continues contre les
formes de subvention économique de l’Eglise Catholique, a pour but (sans y
réussir par ailleurs), de démolir l’image publique de l’Eglise, en pensant
pouvoir, de cette manière, rendre non crédible son enseignement.
Sans vouloir insister sur le fait que celui qui écrit est profondément
convaincu que la Vérité va de l’avant toute seule et est capable de pénétrer
dans les cœurs, indépendamment de tout et de tous, il est toutefois
nécessaire d’examiner plusieurs aspects de ce phénomène.
Avant tout, nous sommes face à une tentative de vouloir « normaliser » le
Catholicisme, de le rendre homogène à la culture dominante, et nous voulons
répondre, en utilisant des catégories théologiques claires, contre la
tentative de « protestantiser le Catholicisme ».
C’est une tentative qui, en réalité, a déjà été entreprise par beaucoup, et
qui, heureusement, a échoué misérablement. L’originalité du Catholicisme,
l’impossibilité de le réduire à de simples catégories sociales ou mondaines,
est liée au mystère même de l’Incarnation du Verbe, qui, précisément en se
faisant chair, a soustrait la chair qu’Il avait prise à la « normalité » au
sens général.
L’impossibilité de réduire le Catholicisme aux catégories socioculturelles
dominantes, fonde sa propre vérité sur l’affirmation de Jésus de Nazareth,
Seigneur et Christ, d’être Dieu dans le Monde.
Cette affirmation se manifeste de manière éclatante chez ceux qui, pour le
Christ et seulement pour le Christ, choisissent d’offrir toute leur propre
existence, y compris la dimension affective et sexuelle, pour Lui rendre
témoignage, et affirmer Sa victoire sur le Malin et sur la mort.
Le monde, qui, après deux mille ans, ne cesse de conspirer pour passer sous
silence le Christ et la Vérité de l’Incarnation, ne peut tolérer un
témoignage aussi efficace et provoquant. Un monde marqué entièrement par des
instincts incontrôlés, par une sensualité galopante, parfois même par une «
animalité régressive » par rapport à la dignité de la nature humaine, ne
supporte pas que des hommes et des femmes, libres et fidèles proclament à
haute voix, par leur propre vie, l’ayant choisi librement, et ayant été
appelés par le Seigneur, que le Christ est l’unique raison pour vivre dans
le présent et dans l’éternité.
L’Eglise Catholique, dans sa sagesse souveraine et dans sa liberté, ne
choisit pour le ministère ordonné que de tels hommes. Seuls ceux qui ont
reçu du Seigneur le charisme extraordinaire du célibat, sont, pour cela, en
mesure de Lui rendre témoignage de manière authentique et hautement
crédible. Toutes les attaques, particulièrement véhémentes à notre époque,
ne parviendront pas à changer la vérité des choses. D’ailleurs, le Seigneur
avait averti ses disciples et son Eglise : « Il n’est pas donné à tous de
comprendre, mais seulement à certains ».
Repères :
Le célibat
doit être pratiqué comme vertu et comme vœu, comme une croix à porter. Le
célibat doit, d’une certaine manière, se manifester par le recueillement du
prêtre, par sa modestie et par sa discrétion ; il manifeste ainsi également
la pureté de son âme et sa fidélité à la vertu. Tout cela peut se résumer
dans l’expression : « Nous Te prions humblement » dans laquelle le prêtre
s’adresse au Seigneur. En définitive, le célibat est la synthèse mystique de
la communion sponsale qui amène à vivre dans l’unité avec le Christ, tous
ceux qui se laissent attirer par Lui. ►
Benoît XVI
Par
ailleurs, souligne le pape Benoît XVI, en vivant fidèlement la chasteté dans
le célibat, le prêtre manifestera que tout son être est don de lui-même à
Dieu et à ses frères.
►
Discours de Benoît XVI aux Evêques de Côte
d'Ivoire.
Sur le
mystère eucharistique, célébré et adoré, se base le célibat que les prêtres
ont reçu comme don précieux et signe de l’amour sans partage envers Dieu et
envers le prochain. ►
Eucharistie de clôture du synode 2005
Le cardinal Claudio Hummes a publié dernièrement une lettre pour le XLe anniversaire
(24 juin 1967) de la publication de l'Encyclique «Sacerdotalis
caelibatus», de Sa Sainteté Paul VI; la Congrégation pour le
Clergé a considéré opportun de rappeler l'enseignement magistériel de cet
important document pontifical. : ►
Le prêtre appartient exclusivement à son
Seigneur
Plus les prêtres seront radicalement des hommes de Dieu, à travers une
existence entièrement centrée sur Dieu, comme l'a souligné le Saint-Père
Benoît XVI dans les vœux de Noël à la Curie Romaine le 22 décembre dernier,
plus leur témoignage sera efficace et fécond et leur ministère riche de
fruits de conversion. Il n'existe pas d'opposition entre la fidélité à Dieu
et la fidélité à l'homme mais, au contraire, la première est la condition
qui permet la seconde.
Dans
l'Exhortation post Synodale "Sacramentum Caritatis"
le pape Benoît XVI indique le sens
profond du célibat sacerdotal : ►
Benoît XVI
Sources: www.vatican.va
- l’Abbé Nicola Bux et l’abbé Salvatore Vitiello -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 12.10.2007 - BENOÎT XVI
T/Doctrine - T/Prêtres |