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L’éducation selon Benoît XVI

 

Rome, le 12 mars 2008 - (E.S.M.) - Le Pape Benoît XVI a parlé à plusieurs reprises, au cours de son Pontificat, d’une urgence éducative qui marque notre époque. Dans un monde où sévit avec une force toujours plus grande le manque de valeurs, et qui a pour conséquence que ce qui vaut est ce qui plaît à l’individu.

Le pape Benoît XVI toujours proche de la jeunesse

L’éducation selon Benoît XVI

Introduction

Le Pape Benoît XVI a parlé à plusieurs reprises, au cours de son Pontificat, d’une urgence éducative qui marque notre époque. Dans un monde où sévit avec une force toujours plus grande le manque de valeurs, et qui a pour conséquence que ce qui vaut est ce qui plaît à l’individu ; dans un monde toujours plus imprégné de relativisme éthique, et qui a pour conséquence que ce qui prévaut ne peut être autre chose que le subjectivisme, le Pape propose de nouveau avec force la nécessité de redécouvrit des valeurs communes auxquelles s’accrocher, auxquelles reprendre ses forces, pour faire en sorte que la société tout entière puisse être à nouveau fondée sur quelque chose de solide, d’objectif, de vécu et de partagé.

Dans la Lettre que le Saint-Père a envoyée le 21 janvier dernier au Diocèse et à la Ville de Rome, c’est précisément de cette « tache urgente d’éducation » qu’il a voulu parler, parce que c’est de l’éducation que dépend m’avenir non seulement de la Ville de Rome, mais aussi du monde entier. Comme le Saint-Père l’a écrit avec une grande sagesse sans son Encyclique « Spe Salvi », « l’âme de l’éducation, comme de la vie tout entière, peut être seulement un espérance fiable ». C’est-à-dire que l’on ne peut éduquer si l’on n’espère pas en Dieu. « Dans la Lettre du 21 janvier, le pape Benoît XVI écrit : "C’est de là précisément que naît la difficulté peut-être le plus profonde pour une œuvre véritable d’éducation : à la racine de la crise de l’éducation, il y a en effet une crise de confiance en la vie".

Parmi les différents Dicastères du Saint-Siège, qui très engagé dans cette difficile tâche d’éducation, il y a bien sûr la Congrégation pour l’Éducation Catholique. C’est en effet de son travail que dépend l’effort éducatif des Facultés ecclésiastiques, des Instituts religieux, des écoles catholiques dans le monde. C’est aussi de son travail que les consignes éducatives proposées par le Saint-Père peuvent arriver dans le monde entier, là où les hommes et les femmes de bonne volonté sont appelés à accomplit de manière concrète la difficile tâche éducative

Comme l’a déclaré à l’Agence Fides le Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet de la Congrégation pour l’Éducation Catholique, il revient en particulier aux missionnaires catholiques d’éduquer les gens qui leur sont confiés. Pour ce faire, « le missionnaire doit connaître la culture du Pays où il va, ainsi que les coutumes et les traditions du Pays où il est envoyé ». Et encore : « Le soutien matériel est nécessaire lui aussi. Mais le moyen le plus important dont il doit se pourvoir est la foi et l’amour envers le Christ en et envers les gens auxquels il est envoyé ».

Dans les nombreux cas où j’ai été témoin direct du travail de nos missionnaires – a déclaré le Cardinal Préfet – j’ai toujours admiré leur dévouement total au service des nécessiteux, leur abnégation personnelle, leur amour désintéressé et généreux. Ils ne sont pas de ceux qui parlent beaucoup de l’aide que l’on doit apporter, qui parlent fort ou qui s’agitent, mais ils aident réellement, en payant de leur propre vie, en se donnant eux-mêmes avec simplicité, ils tendent la main à celui qui est dans le besoin, ils servent de tout leur cœur par amour pour le Christ ».

L’histoire d’un Dicastère consacré à l’éducation

La compétence de ce Dicastère s’étend aux séminaires, aux maisons de formation des Instituts religieux et séculiers (à l’exception de ceux qui sont destinés à la formation du clergé missionnaire et du clergé des Églises Orientales, qui sont placés respectivement sous la juridiction de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, et de la Congrégation pour les Églises Orientales), aux Universités Pontificales, aux Universités, aux Facultés et aux Instituts d’éducation supérieure dépendant d’un ecclésiastique, aux Écoles et aux Instituts de formation dépendant d’une autorité ecclésiastique.


Auparavant, le contrôle sur les séminaires était confié à la Congrégation Consistoriale, à laquelle s’adjoignait la « Congregatio pro Universitate Studii Romani », instituée par le Pape Léon X pour présider l’Université de Rome, « La Sapienza ».

Avec la Constitution Apostolique “Immensa aeterni Dei” du 22 janvier 1588, le Pape Sixte V étendit sa compétence à toutes les Universités du monde catholique et en particulier, aux Université de fondation ecclésiastique (Bologne, Paris, Salamanque), mais cette Congrégation disparut peu à peu.

En 1824, le Pape Léon XII fonda la “Congregatio Studiorum”, tout d’abord dans le but de superviser toutes les écoles de l’État Pontifical ; puis, à partir de 1870 (quand l’État de l’Église cessa d’exister), aux Universités Pontificales. Le Pape Benoît XV, en 1915, détacha de la Congrégation Consistoriale, la section concernant les Séminaires, et l’unit avec la Congrégation des Études, en donnant naissance à la Congrégation pour les Séminaires et les Universités des Études.

Avec la Constitution Apostolique “Regimini Ecclesiae Universae” du 15 août 1967, le Pape Paul VI lui donna le nom de Congrégation pour l’Instruction Catholique

Sous le Pontificat de Jean Paul II, avec la Constitution Apostolique “Pastor Bonus” du 28 juin 1988, la Congrégation prit le nom qui est le sien actuellement : Congrégation pour l’Éducation Catholique.

Actuellement, la Congrégation compte 31 membres, Cardinaux, Archevêques, et Évêques. Le Préfet actuel, nommé le 15 novembre 1999 par le Pape Jean Paul II est le Cardinal polonais Zenon Grocholewski ; le Secrétaire est S. Exc. Mgr Jean Louis Bruguès, Dominicain français, nommé par le Pape Benoît XVI le 10 novembre 2007 ; le Sous-Secrétaire est Mgr Angelo Vincenzo Zani.

L’éducation selon Benoît XVI

Les dernières paroles du Pape Benoît XVI sur cette question de l’éducation sont contenues dans la Lettre qu’il a envoyée au mois de janvier dernier au diocèse et à la Ville de Rome, précisément sur la tâche difficile de l’éducation. Durant son Pontificat, le Saint-Père a rappelé à plusieurs reprises la nécessité de mettre sur le chantier une œuvre d’éducation adaptée, en expliquant aussi quelle est la signification de l’éducation vraiment catholique. Mais c’est probablement dans cette Lettre que sa pensée a été exposée de la manière la plus complète.

Le Saint-Père reconnaît que « éduquer n’a jamais été facile, et que, aujourd’hui, cela semble devenir toujours plus difficile ». C’est pour cela que l’on parle d’une grande « urgence éducative… confirmée par les insuccès que rencontrent trop souvent nos efforts pour former des personnes solides, capables de collaborer avec les autres, et de donner un sens à leur propre vie ».

Dans cette situation « c’est une réaction spontanée de donner la faute aux nouvelles générations, comme si les enfants qui naissent aujourd’hui étaient différents de ceux qui naissaient dans le passé. On parle en outre d’une ‘fracture entre les générations’, qui existe certainement et qui est un poids, mais qui est l’effet, plutôt que la cause, de la transmission manquée de certitudes et de valeurs ».

Face à la tâche difficile de l’éducation observe le Saint-Père, chez les parents et chez les enseignants, et en général chez les éducateurs, la tentation est forte « de renoncer, et même avant, le risque de ne pas comprendre quel est leur rôle, ou mieux, la mission qui leur est confiée. Ne craignez pas » a terminé le Saint-Père en s’adressant aux Romains.

« Toutes ces difficultés, en effet, ne sont pas insurmontables, déclare le Saint-Père. Elles sont, pour ainsi dire, le revers de la médaille de grand et précieux don qu’est notre liberté, avec la responsabilité qui l’accompagne à juste titre ».

Si, dans le domaine technique ou économique, les progrès actuels peuvent s’ajouter à ceux du passé, « dans la cadre de la formation et de la croissance morale des personnes, il n’y a pas de possibilité semblable d’accumulation, parce que la liberté de l’homme est toujours nouvelle, et donc, chaque personne et chaque génération doivent prendre de nouveau leurs propres décisions ».

« On ne peut hériter simplement même des plus grandes valeurs du passé, elles doivent devenir nôtres et être renouvelées par un choix personnel, souvent difficile ».

Celui qui croit au Christ, ajouta le Saint-Père, a « une raison nouvelle et plus forte pour ne pas avoir peur : il sait en effet que Dieu ne nous abandonne pas, que son amour nous atteint là où nous sommes et tels que nous sommes, avec nos misères et nos faiblesses, pour nous offrir une nouvelle possibilité de bien ».

Pour le Saint-Père, « l’âme de l’éducation, mais aussi de la vie tout entière, ne peut être qu’une espérance bien fondée, sans faille ».
Actuellement constate le Pape, « notre espérance est attaquée en de nombreux endroits » et c’est précisément de la que naît « la difficulté probablement la plus profonde pour une véritable œuvre éducative : à la racine de la crise de l’éducation, il y a en effet une crise de confiance dans la vie ».

Face à cela, le Saint-Père nous invite à « mettre notre espérance en Dieu. Lui seul est l’espérance qui résiste à toutes les déceptions ; seul son amour ne peut être détruit par la mort, seules sa justice et sa miséricorde peuvent réparer les injustices et récompenser les souffrances subies. L’espérance qui s’adresse à Dieu n’est jamais une espérance seulement pour moi, elle est toujours aussi une espérance pour les autres : elle ne nous isole pas, mais nous rend solidaires dans le bien, elle, nous encourage à nous éduquer réciproquement à la vérité et à l’amour ». Une éducation authentique a besoin avant tout « de cette proximité et de cette confiance qui naissent de l’amour ». Tout éducateur vrai « sait que, pour éduquer, il doit donner quelque chose de lui-même, et qu’est seulement ainsi qu’il peut aider ses élèves à dépasser les égoïsmes et à devenir à leur tout capables d’une amour authentique ».

Pour le Saint-Père, le point qui est « peut-être le plus délicat » dans l’œuvre d’éducation, c’est « de trouver un juste équilibre entre la liberté et la discipline. Sans règles de comportement et de vie, mises en valeur jour après jour, y compris dans les petites choses, on ne forme pas le caractère et l’on n’est pas préparé à affronter les épreuves qui ne manqueront à l’avenir ». Le rapport éducatif, toutefois, est « avant tout la rencontre de deux libertés, et l’éducation bien réussie est une formation au bon usage de la liberté. L’éducateur est ainsi un témoin de la vérité et du bien : certes, lui aussi est fragile et peut se tromper, mais il cherchera toujours de se mettre de nouveau en syntonie avec sa mission ».

Dossier réalisé par P.L.R. - Agence Fides 27 février 2008; Directeur Luca de Mata

Ce Dossier est disponible dans son intégralité sur le site de l’Agence Fides: www.fides.org
 

Sources : www.fides.org

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 12.03.2008 - T/jeunes - T/Benoît XVI

 

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