Benoît XVI nous livre un premier
regard sur le secret de Jésus |
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ROME, le 11 décembre 2006 -
(E.S.M.) - Le premier livre de Benoît XVI devrait paraître au printemps 2007,
probablement autour de Pâques, ou au second anniversaire de l'élection
au Pontificat
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI nous livre un premier regard sur le secret de Jésus
Publication au printemps 2007
Au printemps 2007, probablement autour de Pâques, ou au second
anniversaire de l'élection au Pontificat, le premier livre de Benoît XVI, "Jésus
de Nazareth, du baptême au Jourdain à la Transfiguration " sera publié aux Editions Rizzoli
- l’un des plus importants éditeurs mondiaux. Le livre de 276 pages a été
rédigé en allemand et doit être traduit en italien.
Rizzoli a
également publié le dernier livre de Jean-Paul II, " Mémoire et identité
". Titulaire des droits d’auteur du Pape, la Librairie Edition du
Vatican a cédé aux Editions Rizzoli les droits mondiaux de traduction,
diffusion et commercialisation.
Néanmoins comme l’a précisé Federico
Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le livre «
Jésus de Nazareth » n’est nullement « une encyclique sur Jésus mais une
approche personnelle du théologien Joseph Ratzinger, élu Evêque de Rome
». Aussi, les éditions Rizzoli ayant reconnu les « liens d’estime et
d’amitié » qui lient depuis plus de 50 ans le professeur puis cardinal
Ratzinger aux éditions Herder, celles-ci publieront l’œuvre en
République fédérale allemande. Le Jésuite Federico Lombardi a encore
déclaré : « Il est extraordinaire que malgré un emploi du temps très chargé
le pape Benoît XVI ait pu boucler un travail autant scientifique que spirituel.
Extraits de l’introduction du livre « Jésus de Nazareth » Joseph
Ratzinger - Benoît XVI
Introduction
Un premier regard sur le secret de Jésus
( …) En Jésus s’accomplit la promesse du nouveau prophète. En lui se
réalise pleinement ce qui était seulement imparfait en Moïse : Il vit en
présence de Dieu, non seulement comme ami mais comme Fils, en profonde
unité avec le Père. C’est seulement en partant de là que nous pouvons
vraiment comprendre la figure de Jésus qui vient à notre rencontre dans
le Nouveau Testament. Tout ce qui nous est raconté, les paroles, les
faits, les souffrances et la gloire de Jésus, trouve ici son fondement.
Si nous laissons de côté ce centre authentique on ne peut pas saisir
l’aspect particulier de la figure de Jésus qui devient alors
contradictoire et en définitive incompréhensible. C’est seulement à
partir de là que peut recevoir une réponse la question que chaque
personne, qui lit le Nouveau Testament, doit se poser : D’où Jésus
a-t-il tiré son enseignement ? Comment s’explique sa venue ? La réaction
de ses auditeurs fut claire : cet enseignement ne vient d’aucune école.
Il est radicalement différent de ce que l’on peut apprendre dans les
écoles. Ce n’est pas une explication selon les méthodes de
l’interprétation, c’est différent, c’est une explication « qui fait
autorité ». Nous reviendrons sur cette constatation des auditeurs
lorsque nous réfléchirons sur les paroles de Jésus et que nous devrons
en approfondir le sens. L’enseignement de Jésus ne provient d’aucun
apprentissage humain, quel qu’il soit. Il vient du contact immédiat avec
le Père, du dialogue « face à face », du fait de voir ce qui est « dans
le sein du Père ». C’est une parole de Fils. Sans ce fondement intérieur
cela serait de la témérité. C’est précisément ainsi que le jugèrent les
sages au temps de Jésus, justement parce qu’ils ne voulaient pas
accueillir son sens intérieur : le fait de voir et de connaître face à
face.
Pour connaître Jésus, les allusions récurrentes au fait que Jésus se
retirait « sur la montagne », et là priait toute la nuit, « seul » avec
le Père, sont fondamentales. Ces brèves allusions lèvent un peu le voile
du mystère, elles nous permettent de jeter un regard dans l’existence
filiale de Jésus, de distinguer la source de ses actions, de son
enseignement et de sa souffrance. Ce « prier » de Jésus est le langage
du Fils avec le Père ou sont mêlées la conscience et la volonté humaine,
l’âme humaine de Jésus, de façon que la « prière » des hommes puisse
devenir participation à la communion du Fils avec le père. La célèbre
affirmation de Harnack selon laquelle l’annonce de Jésus est une annonce
qui vient du Père et dont le Fils ne fait pas partie – et donc la
christologie n’appartient pas à l’annonce de Jésus – est une thèse qui
se dément toute seule. Jésus peut parler du Père, tout comme il le fait,
uniquement parce qu’il est le Fils et vit en communion filiale avec le
Père. La dimension christologique, c’est-à-dire le mystère du Fils qui
révèle le Père, la « christologie », est présente dans tous les discours
et toutes les actions de Jésus. Un autre point important est ici mis en
évidence. Nous avons dit que dans la communion filiale de Jésus avec le
Père est mêlée l’âme humaine de Jésus dans l’acte de la prière. Qui voit
Jésus voit le père (Jn 14, 9). Le disciple qui suit Jésus est de cette
manière mêlé à lui dans la communion avec Dieu. Et c’est cela qui sauve
véritablement : le dépassement des limites de l’homme. Ce dépassement
était inné chez l’homme en tant qu’attente et possibilité depuis le
début de la création en raison de la ressemblance avec Dieu.
"Avec sa simplicité habituelle, le Pape Benoît XVI a clairement indiqué
qu'il ne s'agissait pas d'un acte du magistère mais du fruit de ses
recherches personnelles qui, comme tel, pourra être discuté et même
critiqué. Ceci souligne combien ce qu'il écrit ne saurait conditionner la
recherche des exégètes et théologiens. Il ne s'agit pas d'une encyclique sur
Jésus mais d'une approche personnelle du théologien Joseph Ratzinger, élu
Evêque de Rome" ►
Remercions Benoît XVI pour sa recherche du
Visage de Dieu
Lire la
préface
►Préface du livre « Jésus de Nazareth » de Benoît XVI
Sources:Rizzoli
libri - XyZ-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 11.12.2006 - BENOÎT XVI |