Présentation de Verbum Domini de Benoît XVI,
l'exhortation apostolique post-synodale |
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Le 11 novembre 2010
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(E.S.M.)
- Ce midi a été présentée près la
Salle-de-Presse du Saint-Siège l'exhortation apostolique post-synodale
Verbum Dei.
Sont intervenus le Cardinal Marc Ouellet, Mgr. Gianfranco Ravasi, Mgr. Nikola Eterovic, et Mgr. Fortunato Frezza.
Le document du
pape Benoît XVI est le fruit de la XIIe Assemblée
ordinaire du Synode, tenue en octobre 2008.
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Présentation de Verbum Domini de Benoît XVI,
l'exhortation apostolique post-synodale
Synthèse
Le 11 novembre 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Ce midi a été présentée près la
Salle-de-Presse du Saint-Siège l'exhortation apostolique post-synodale
Verbum Domini, consacrée à la Parole dans la vie et la mission de l'Eglise.
Sont intervenus le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation
pour les évêques, Mgr. Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical
pour la culture, Mgr. Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode des
évêques, et Mgr. Fortunato Frezza, Sous Secrétaire. En date du 30 septembre,
ce document composé en trois parties, est le fruit de la XIIe Assemblée
ordinaire du Synode, tenue en octobre 2008.
Le Secrétaire général du Synode a d'abord expliqué que, dans la première
partie, Benoît XVI souligne "la place fondamentale du Père, source même
de la Parole, et de la dimension trinitaire de la Révélation". Le
premier chapitre, intitulé "Dieu qui parle" met en relief "la
volonté divine d'un dialogue constant avec l'homme. Il en prend l'initiative
et se manifeste de plusieurs manières". Puis il souligne "le
caractère christologique de la Parole et sa dimension pneumatologique",
expliquant le lien entre Ecriture et Tradition mais aussi la question de
l'inspiration et de la vérité biblique. La réponse de l'homme à ce Dieu qui
parle, occupe le second chapitre. "L'homme est appelé à l'alliance avec
son Dieu, qui l'écoute et répond à ses questions. Dieu parle et l'homme lui
répond par la foi. La meilleure prière se manifeste dans les paroles que
Dieu a révélé directement et qui se manifestent dans les pages de la Bible".
Le troisième chapitre est consacré à "l'herméneutique de l'Ecriture
Sainte dans l'Eglise". L'Ecriture Sainte devrait être, comme le dit la
Constitution dogmatique Dei Verbum sur la révélation divine, "l'âme de la
théologie sacrée". Ainsi, "l'herméneutique biblique du Concile
Vatican II doit être redécouverte afin d'éviter un certain dualisme de
l'herméneutique sécularisée qui pourrait donner lieu à une interprétation
fondamentaliste ou spiritualiste de l'Ecriture Sacrée. La ligne
herméneutique exige la complémentarité du sens littéral et spirituel, une
harmonie entre foi et raison. Quant à la relation entre chrétiens et juifs
dans leur référence aux Ecritures, "elle est définie comme très spéciale car
tous deux partagent une grande partie de l'Ecriture Sainte". La seconde
partie s'intitule Verbum in Ecclesia. Dans le premier chapitre, "La
Parole de Dieu et l'Eglise", il est souligné que "grâce à la Parole
de Dieu et à l'action sacramentelle, Jésus-Christ est le contemporain des
hommes dans la vie de l'Eglise". La Liturgie, lieu privilégié de la
Parole de Dieu" est le titre de la seconde partie, dans laquelle est affirmé
"le lien vital entre l'Ecriture Sainte et les sacrements, en particulier,
l'Eucharistie". L'importance du lectionnaire et de la proclamation de la
Parole et du ministère du lectorat est réaffirmée, en insistant surtout sur
la préparation de l'homélie, thème de grande importance dans l'Exhortation
apostolique post-synodale.
Le troisième chapitre est consacré à "La Parole de Dieu dans la vie
ecclésiale", où "l'importance de l'animation biblique de la pastorale,
la dimension biblique de la catéchèse, la formation biblique des chrétiens,
l'Ecriture sainte dans les grands rencontres ecclésiales et la Parole de
Dieu en rapport avec les vocations" est soulignée. "Une attention
spéciale est portée à la Lectio Divina et à la prière mariale". La
troisième partie, intitulée Verbum mundo, souligne "le devoir des
chrétiens d'annoncer la Parole de Dieu dans le monde pour ceux qui y vivent
et travaillent. Dans le premier chapitre, "La mission de l'Eglise: annoncer
la Parole de Dieu au monde", il est dit que l'Eglise a été orientée dès
la première nouvelle, "ad gentes", à ceux qui jusqu'ici ne
connaissent pas le Verbe, la Parole de Dieu, mais aussi à ceux qui ont été
baptisés mais qui ont besoin d'une nouvelle évangélisation pour redécouvrir
la Parole de Dieu". Parole de Dieu et engagement dans le monde, est le titre
suivant, partie qui souligne que "les chrétiens sont appelés à servir le
Verbe de Dieu chez les plus petits de leurs frères mais aussi à s'engager
dans la société pour la réconciliation, la justice et la paix entre les
peuples". Le troisième partie est consacrée à "La Parole de Dieu et
les cultures". Il souligne "le souhait que la Bible soit mieux connue
dans les écoles et les universités, et que les moyens de communication
sociale utilisent toutes les possibilités techniques pour sa diffusion. Le
thème de l'inculturation de l'Ecriture Sainte est lié aux traductions et à
la diffusion de la Bible qu'il faut accroître". Parole de Dieu et dialogue
interreligieux, tel est le thème du quatrième chapitre. "Après avoir mis
en relief la valeur et l'actualité du dialogue interreligieux, Verbum Domini
présente quelques indications utiles sur le dialogue entre chrétiens et
musulmans, et sur les appartenances à d'autres religions non-chrétiennes,
dans le cadre de la liberté religieuse, qui implique non seulement la
liberté de professer sa propre foi, en privé et en public, mais aussi la
liberté de conscience c'est-à-dire de choisir sa propre religion".
En conclusion, a dit Mgr. Eterovic, le Saint-Père réitère l'exhortation à
tous les chrétiens "de s'engager à se familiariser davantage avec
l'Ecriture".
►
Verbum Domini, l'Exhortation Apostolique post-synodale de Benoît XVI
Texte original de la
conférence de presse
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Sources : www.vatican.va
20101111 (850)
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 11.11.2010 -
T/Benoît XVI
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