Salutations du card. Sandri au
Saint-Père Benoît XVI |
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Le 11 octobre 2010
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(E.S.M.)
- Lors de cette Première Congrégation générale, après l’Heure
Tierce, est
intervenu S. Ém.
le Card.
Leonardo SANDRI,
Préfet de la
Congrégation
pour les Églises
Orientales (CITÉ
DU VATICAN),
pour les
salutations du
Président
délégué;
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Le Card. Leonardo
SANDRI, Préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales
SALUTATIONS DU PRÉSIDENT DÉLÉGUÉ, S. ÉM. LE CARD. LEONARDO SANDRI, PRÉFET DE
LA CONGRÉGATION POUR LES ÉGLISES ORIENTALES (CITÉ DU VATICAN)
Le 11 octobre 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Lors de cette Première Congrégation générale, après l’Heure Tierce, est
intervenu S. Ém.
le Card.
Leonardo SANDRI,
Préfet de la
Congrégation
pour les Églises
Orientales (CITÉ
DU VATICAN),
pour les
salutations du
Président
délégué;
Très Saint Père,
Rendons grâce à Dieu, ensemble avec votre Sainteté, pour la communion avec
le Successeur de Pierre, qui fait que nous nous sentons Église de Dieu,
éternellement aimée par Lui. Par l’intermédiaire de son saint peuple, Il
aime l’humanité et veut se présenter, encore aujourd’hui, comme le Seigneur
de l’histoire. Rendons grâce pour cette expression de collégiale fraternité
épiscopale au bénéfice de l’Église au Moyen-Orient.
Unis à Vous, Saint Père, nous voulons avoir confiance en la miséricorde de
Dieu et demander que Son règne de vérité, d’amour et de justice arrive vite.
Rien ne nous séparera de l’amour du Christ (Rm 8,35): c’est la confirmation
que nous recevons en ces jours, alors que nous sommes toujours à l’écoute de
“ce que l’Esprit dit aux Églises” (Ap 2,11) et de ce que Votre Sainteté
confie aux chrétiens du Moyen-Orient.
Maintenant, ici à Rome, nous portons dans le cœur de l’Orient, les précieux
trésors de sa tradition spirituelle: la gloire et les mérites, tout comme
les fatigues de son passé; les souffrances et les attentes pour le présent
et pour l’avenir. Un “lien en or” unit toutes les époques des Églises
d’Orient: c’est le martyre chrétien. Il est, également de nos jours,
l’illustration d’une fidélité à l’Évangile, qui a écrit des pages
indélébiles de fraternité œcuménique. Tout en constatant une certaine
amélioration de la situation, les catholiques avec les autres chrétiens
souffrent encore, dans certains contextes, d’hostilité, de persécutions et
d’un manque de respect du droit fondamental à la liberté religieuse. Le
terrorisme et les autres formes de violence n’épargnent même pas nos frères
juifs et musulmans. Des événements indignes sur le plan humain se
multiplient et frappent d’innocentes victimes. La perte de personnes et de
biens, et de perspectives raisonnables, engendre la réalité migratoire, qui
est triste et qui malheureusement persiste au-delà de certaines exceptions
positives. L’angoisse, trop souvent, réapparaît pour se poser la question
cruciale de savoir si le Moyen-Orient pourra connaître des jours de vraie
paix et de prospérité, ou si c’est la propre survie de la “plebs sancta Dei”
qui est en jeu pour l’avenir.
Vous, Père Saint, vous n’avez jamais perdu l’espérance. Au contraire, Vous
la communiquez aux Églises d’Orient pour qu’elles vivent le mystère évoqué
par le prophète Ezéchiel, celui de la “gloire du Seigneur” celle qui “arriva
au Temple par le porche qui fait face à l’orient” (Ez 43.4).
L’Orient répond en persévérant dans la communion et dans le témoignage; il
répond avec la ferme volonté d’offrir et de recevoir l’espérance de la
Croix.
Dans le cénacle synodal “sub umbra Petri”, veulent entrer avec leurs
pasteurs les fils et les filles des Églises Orientales: ils veulent être “un
seul coeur et une seule âme” (Ac 4,32) et adopter la prière sacerdotale du
Christ “ut unum sint” (Jn 17,21). L’Orient confirme, devant Votre Sainteté,
sa mission, qui est celle de coopérer à l’unité de tous les chrétiens,
spécialement les chrétiens orientaux, selon le mandat du Concile Œcuménique
Vatican II (cf. OE 24).
Aujourd’hui, 11 octobre, c’est la commémoration liturgique du bienheureux
Jean XXIII. Au cher Souverain Pontife “ami sincère de l’Orient”, nous
confions notre prière pour les travaux synodaux.
Ce même amour nous le voyons, en Vous, Saint Père. Je me fais donc
l’interprète de la fidélité et de l’adhésion totale à Votre Personne et à
Votre Magistère des Pasteurs et des fidèles du Moyen-Orient, tandis qu’au
nom des Présidents délégués, du Rapporteur Général, des Secrétaires Général
et Spécial, et de tous les participants, j’exprime à Votre Sainteté notre
reconnaissance la plus profonde.
Que l’intercession de la Très Sainte Mère de Dieu obtienne des fruits
abondants de cette providentielle initiative pour le bien de l’Église et
comme augure de paix pour le Moyen-Orient et pour le monde.
Merci, Saint Père.
►Benoît XVI préside la première Congrégation générale du Synode des évêques
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Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 11.10.2010 -
T/Synode
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