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19 Avril 2005
 

L'ignorance des Écritures, rappelle Benoît XVI, est l'ignorance du Christ

 

Le 10 décembre 2007 - (E.S.M.) - On a fait remarquer avec justesse que la liturgie de la parole n’est pas un préambule à la messe, mais fait véritablement partie du Sacrifice eucharistique : ce Dieu qui va s’offrir en sacrifice n’a-t-il pas pour nom « le Verbe » ?

La proclamation de la Parole de Dieu Pour agrandir l'image: C'est ici

L'ignorance des Écritures, rappelle Benoît XVI, est l'ignorance du Christ

Dans le prolongement de Sacramentum Caritatis de Benoît XVI :

1) LA MESSE :   Le Mystère eucharistique
2) LA SAINTE LITURGIE: La liturgie expression de la beauté et de la sublimité du Dieu
3)
À TRAVERS LES SIÈCLES : L'irrécusable affirmation de st Paul
4) L’ÉGLISE : Le pape Benoît XVI rappelle le lien profond entre la beauté et la liturgie
5) LE CÉLÉBRANT ET SES MINISTRES : Benoît XVI a le souci de la vie spirituelle du peuple de Dieu
6) LA LANGUE SACRÉE : Le Motu Proprio et la langue sacrée
7) RITES DE L’ENTRÉE : La beauté de la liturgie est l'expression de la gloire de Dieu
8) (suite) LA LITURGIE DE LA PAROLE :

LITURGIE DE LA PAROLE

Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans
de nous, quand il nous
parlait en chemin et nous ouvrait
les Écritures
?

LES LECTURES

La lecture des textes sacrés à la messe remonte aux origines de l’Église,  par la citation de saint Justin. Alors que la seconde partie de la messe, à partir de l’offertoire, dénommée « liturgie eucharistique » ou « messe des fidèles » (parce que les catéchumènes en étaient exclus), centrée sur l’autel, est à proprement parler le Sacrifice, la première partie, appelée « liturgie de la parole » ou « messe des catéchumènes » s’adresse plutôt aux fidèles : les lectures sont en effet destinées à leur instruction.

Mais on a aussi fait remarquer avec justesse que la liturgie de la parole n’est pas un préambule à la messe, mais fait véritablement partie du Sacrifice eucharistique : ce Dieu qui va s’offrir en sacrifice n’a-t-il pas pour nom « le Verbe »? N’est-ce pas le même Seigneur, Sauveur et Rédempteur, qui se rend présent au milieu de nous spirituellement par les lectures, et réellement dans son Sacrement ? Ce sont là, dit l’Imitation, « les deux tables placées dans les trésors de l’Église : l’une est la table de l’autel sacré, sur lequel repose le corps précieux de Jésus-Christ, l’autre est la table de la Loi divine, qui contient la doctrine sainte, qui soulève le voile du sanctuaire et nous conduit avec sûreté jusque dans le Saint des saints (Livre IV, chap. 11)…»

Selon l’usage antique, le lecteur se tient à la frontière du sanctuaire (qui représente le ciel) et de la nef (qui représente la terre), en un lieu élevé (sorte de tribune appelée «ambon»), manifestant ainsi que la Parole de Dieu descend du ciel sur la terre, comme une sorte de pré-incarnation : «Voici comment tu dois comprendre les Écritures, dira Origène, comme le corps unique et parfait du Verbe (Fragm. hom. Jer. P.G. 13, 544C).» Il y a donc une parfaite continuité entre les deux parties de la messe.

Dans l'Exhortation post-Synodale de Benoît XVI sur l'Eucharistie "Sacramentum Caritatis" le pape nous rappelle "qu'on doit constamment garder à l'esprit que la Parole de Dieu, lue par l'Église et annoncée dans la liturgie, conduit à l'Eucharistie comme à sa fin naturelle". (44)

"Avec le Synode, précise encore le pape, je souhaite que la liturgie de la Parole soit toujours dûment préparée et vécue. Je recommande donc vivement que, dans les liturgies, on porte une grande attention à la proclamation de la Parole de Dieu par des lecteurs bien préparés. Nous ne devons jamais oublier que « lorsqu'on lit dans l'Église la sainte Écriture, c'est Dieu lui-même qui parle à son peuple, et c'est le Christ, présent dans sa parole, qui annonce son Évangile ». (Présentation générale du Missel romain, n. 9.) (ibid. 45)

LES CHANTS INTERCALAIRES

Les liturgistes ont reconnu dans la première partie de la messe les trois éléments fondamentaux de la prière liturgique : lecture, louange, et prière. « Dans la lecture, dit dom Gréa, le Bien-aimé (le Christ) parle à l’Épouse (l’Église), et la réjouit par le son de sa voix; dans la louange, l’Épouse parle de son Bien-aimé et se complaît à en dire toutes les beautés; enfin, dans la prière, l’Épouse, qui a trouvé l’Époux, lui parle à son tour, lui confie ses désirs, ses douleurs et ses joies, ses nécessités et ses actions de grâces (La sainte liturgie, Paris, 1909, p. 2).» A la messe, la lecture descend dans les cœurs, en quelque sorte, et y suscite l’écho du chant. Après l’Épître vient le Graduel. Son nom dérive du latin gradus, degré, marche d’escalier. Ce chant est ainsi nommé parce que le soliste qui l’interprétait ne montait pas jusqu’en haut de l’ambon, mais se tenait sur les premières marches. Le Graduel, comme l’Alléluia et le Trait, est en rapport étroit avec le temps liturgique ou le mystère célébré. Sa mélodie, très ornée, avec de longues vocalises sur une même syllabe, en fait un chant de méditation. On peut en suivre le texte dans son missel, ou bien, si le propre de la messe est chanté intégralement, se laisser porter par la mélodie.

Le Graduel est habituellement suivi de l’Alléluia, destiné à accompagner la procession majestueuse précédant le chant de l’Évangile. Alléluia signifie « Louez le Seigneur ». Au dire de l’Apocalypse, c’est le chant de triomphe des élus : «J’entendis une foule immense, dans le ciel, qui clamait :

“Alléluia! Salut et gloire et puissance à notre Dieu!…” Alors les vingt-quatre Anciens et les quatre Vivants se prosternèrent pour adorer Dieu, qui siège sur le trône. Ils disaient : “Amen, Alléluia!” (Ap 19 1-6). »

Le mot alléluia est l’objet de longues vocalises sur la voyelle “a”, qui expriment, au dire de saint Augustin, une louange ineffable, une jubilation pure, que les mots sont impuissants à traduire. A une époque où les chantres devaient connaître par cœur tout le répertoire grégorien, on imagina, pour mémoriser plus facilement les longs mélismes, d’y adapter des paroles. Ainsi sont nées les séquences (du latin sequentia, suite), qui sont une «suite» de l’Alléluia. De l’extraordinaire prolifération de séquences au moyen-âge, le pape saint Pie V n’a gardé que cinq pièces, véritables chefs-d'œuvre : le Victimæ paschali de Pâques, le Veni Sancte Spiritus de la Pentecôte, le Lauda Sion de la Fête-Dieu, le Stabat mater de Notre-Dame des sept-douleurs, et le Dies iræ de la messe des défunts.

Dans l’Église latine, l’Alléluia ne retentit pas aux temps de pénitence. Il est remplacé, à la messe, par un autre chant de méditation, le Trait. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un psaume chanté “d’un trait”, sorte de longue psalmodie ornée (il peut compter, dans certaines occasions, plus d’une dizaine de versets).

Après une absence de soixante-dix jours, le « retour de l’Alléluia » dans la nuit de Pâques est, dans les cathédrales et les abbayes, fêté comme un événement. Le sous-diacre s’avance vers le pontife, qui siège sur son trône, coiffé de la mitre, et lui déclare : « Révérendissime Père, je vous annonce une grande joie : c’est l’Alléluia! » Le pontife quitte alors la mitre et, debout, fait retentir dans le silence la mélodie, d’abord discrète et comme hésitante, puis claire et triomphante, de l’Alléluia pascal.

L’ÉVANGILE

La proclamation de l’Évangile, entourée d’une grande solennité, apparaît à juste titre comme le point culminant de la liturgie de la parole. Tout d’abord, seul le diacre (ou à son défaut le célébrant) peut en assurer la lecture. Le diacre commence, prosterné au bas des marches, par prier Dieu de le purifier, car des lèvres humaines ne sauraient proférer sans trembler le Verbe de Dieu : «Purifiez mon cœur et mes lèvres, Dieu tout-puissant, comme vous avez purifié par un charbon ardent les lèvres du prophète Isaïe. Dans votre miséricordieuse bonté, daignez me purifier pour que je sois capable de proclamer dignement votre saint Évangile.» Puis il prend l’évangéliaire de dessus l’autel, pour signifier que c’est du Christ que nous vient la «Bonne Nouvelle» (c’est le sens du mot grec evangelion). Le célébrant le bénit ensuite : «Que le Seigneur soit dans votre cœur et sur vos lèvres, pour que vous annonciez dignement son Évangile

Une procession s’organise alors, qui mobilise tous les clercs : de même qu’à l’entrée le célébrant s’avançait précédé de l’encensoir et des cierges, c’est maintenant le Saint Évangile, tenu bien haut par le diacre assisté du sous-diacre, qui s’avance, recevant les honneurs de la lumière et de l’encens. Lui sont dévolues les marques d’adoration réservées à Dieu : le diacre s’incline profondément devant lui et l’encense de trois coups, comme le saint sacrement. Les trésors de nos cathédrales ont conservé de somptueux évangéliaires calligraphiés à l’or sur des feuilles de parchemin teintes en pourpre, aux reliures rehaussées d’ivoires, d’émaux et de pierreries, splendides témoins des âges de Foi.

Avant le début de la lecture, on se signe par trois fois : le front, les lèvres, et le cœur, pour accorder notre esprit, nos paroles, et tout notre être avec le texte sacré. Pendant le chant de l’Évangile, on se tient debout, comme le serviteur qui attend les ordres de son maître. Les anciens coutumiers nous apprennent qu’à ce moment les rois déposaient leur couronne, et qu’en Pologne les chevaliers mettaient la main à l’épée, comme prêts à défendre la foi. L’Ancien Testament nous avait déjà donné l’exemple de cet empressement à écouter debout la Parole de Dieu : «Tout le peuple se réunit comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des Eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la Loi de Moïse, qu’avait prescrite Yahvé à Israël. Esdras ouvrit le livre sous les yeux de tout le peuple - car il dominait tout le peuple - et quand il l’ouvrit, tout le peuple se tint debout. Esdras bénit Yahvé, le Grand Dieu, et tout le peuple répondit, mains levées : Amen! Amen! Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant Yahvé, le visage contre terre. Esdras lut dans le livre de la Loi de Dieu, traduisant et donnant le sens : ainsi comprenait-on ce qui était lu  (Ne 8 1, 5-6, 8)

A la fin de la lecture, l’assemblée donne son assentiment par une acclamation. La plus répandue au moyen-âge était : Amen! comme le prescrit saint Benoît dans sa règle. On disait aussi : Deo gratias! ou bien encore : Laus tibi Christe! comme dans le missel de saint Pie V. On porte ensuite l’évangéliaire à baiser au célébrant, qui dit à voix basse : «Que ces paroles de l’Évangile effacent nos péchés.» Au rit lyonnais le sous-diacre dit, en présentant le livre : «Hæc sunt sancta Evangelia (Voici les saints Évangiles) », et le célébrant répond : «Credo et confiteor (Je le crois et le confesse)

La position du diacre dépendait de la situation de l’ambon, d’où il proclamait le texte sacré. L’usage se répandit cependant pour lui de se tenir au côté gauche du sanctuaire, tourné vers le nord, région du froid et des ténèbres, où n’a pas encore lui la lumière de l’Évangile. De même le célébrant à la messe basse lit-il l’Évangile au côté gauche de l’autel, légèrement tourné vers le nord et mains jointes, comme le diacre à la messe solennelle.

HOMÉLIE ET CREDO

«L’homélie, par laquelle au cours de l’année liturgique on explique, à partir du texte sacré, les mystères de la foi et les normes de la vie chrétienne, est fortement recommandée comme faisant partie de la liturgie elle-même (Sacrosanctum Concilium, n. 52).» En parlant ainsi, la Constitution conciliaire sur la liturgie ne faisait que rappeler un usage plus ancien que l’Église elle-même a perpétué. En effet, l’homélie était déjà de rigueur dans le culte synagogal : «Jésus entra dans la synagogue, selon sa coutume, pour faire la lecture. On lui présenta le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre, il trouva le passage où il est écrit : “L’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a consacré par l’onction (etc.).” Puis, il replia le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur parler (Lc 4 16-21) …». Saint Paul fera de même au cours de ses voyages apostoliques, et les premières assemblées chrétiennes adopteront cet usage, ainsi que nous l’avons lu sous la plume de saint Justin. Deux choses caractérisent l’homélie : elle est un commentaire des lectures, et revient normalement, comme acte liturgique, au célébrant. Elle n’est donc pas seulement un discours sur Dieu : elle est un acte liturgique, un acte de Dieu agissant par le ministère de son Église.

Dans le chapitre 46 de l'exhortation post synodale, le pape Benoît XVI indique "qu'en relation avec l'importance de la Parole de Dieu, il est nécessaire d'améliorer la qualité de l'homélie. En effet, dit-il, elle « fait partie de l'action liturgique »; (Présentation générale du Missel romain, n. 9; cf. Conc. œcum. Vat. II, Const. Sacrosanctum Concilium, nn. 7; 33; 52) et "a pour fonction de favoriser une compréhension plus large et plus efficace de la Parole de Dieu dans la vie des fidèles". Là aussi se révèle dans toute sa vérité l'affirmation selon laquelle « l'ignorance des Écritures est l'ignorance du Christ ». (S. Jérôme, Comm. in Is., Prol.: PL 24, 17; cf. Conc. œcum. Vat. II, Const. dogm. Dei Verbum, n. 25.)

"C'est pourquoi, poursuit le Saint-Père, les ministres ordonnés doivent « préparer l'homélie avec soin, en se basant sur une connaissance appropriée de la Sainte Écriture ». (Proposition 19) On évitera les homélies générales et abstraites. Je demande en particulier aux ministres de faire en sorte que l'homélie mette la Parole de Dieu proclamée en étroite relation avec la célébration sacramentelle (Cf. Conc. œcum. Vat. II, Const. Sacrosanctum Concilium, n. 52). et avec la vie de la communauté, en sorte que la Parole de Dieu soit réellement soutien et vie de l'Église" (Cf. Conc. œcum. Vat. II, Const. dogm. Dei Verbum, n. 21)."

Avec le Credo, nous arrivons à la conclusion de la première partie de la messe. Cet hymne, «autoritaire et imposant, déroulant la lente procession des dogmes», selon le mot de Huysmans (En route, Plon, 1928, p. 318), est comme la réponse de l’assemblée, son adhésion à l’enseignement qui lui a été dispensé. On le désigne habituellement sous le nom de symbole, du grec sunbolos, qui signifiait dans l’antiquité «signe de reconnaissance», puis «mot de passe». Le Credo est bien le «mot de passe» des chrétiens. Le rituel du baptême demande au catéchumène de réciter le Symbole, après quoi seulement il peut accéder au bain de la nouvelle naissance et être effectivement compté parmi les disciples du Seigneur. Deux symboles sont en usage dans la vie chrétienne : au baptême, et dans les prières courantes, on récite celui des apôtres. A la messe, celui dit de Nicée-Constantinople, rédigé plus tard en réponse aux hérésies d’Arius (contre la divinité du Verbe), et de Macédonius (contre la divinité du Saint-Esprit). Ainsi, là où le Symbole des apôtres se contente de dire : «Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique», le deuxième développe : «Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, consubstantiel au Père, et par qui tout a été créé

Le Credo, qui n’apparaît dans la messe qu’au VI e siècle, en protestation contre les hérésies, est réservé à certaines occasions : le dimanche, aux grandes fêtes en l’honneur de Notre-Seigneur, de la sainte Vierge, des Anges ou des saints, et à toutes les fêtes des apôtres. Sauf aux paroles et homo factus est, où ils s’agenouillent, par respect pour l’Incarnation, les fidèles se tiennent debout pendant le Credo : la rectitude de leur corps est à l’image de la rectitude de leur foi. (Repères : Lorsque, dans le Credo de la "Mariazeller Messe" le soliste entonne l'"Et incarnatus est" et que, dans le Sanctus, on chante le "Benedictus", des éclairs d’éternité jaillissent vraiment deux voyages significatifs du pape Benoît XVI)

"Le Credo, indiquait Benoît XVI lors d'une homélie consacrée sur la foi, n'est pas un ensemble d'opinions, ce n'est pas une théorie. Il est ancré dans l'évènement du baptême, de la rencontre entre Dieu et l'être humain. Oui, celui qui croie n'est jamais seul. Dieu vient à notre rencontre". "De son coté - a poursuivi Benoît XVI - l'Église nous offre un résumé de la foi où est exprimé l'essentiel, le Credo des Apôtres. Elle parle du Créateur, principe de toute chose, du Christ et de l'œuvre du salut, jusqu'à la résurrection des morts et la vie éternelle". (Benoît XVI s’élève contre une Raison sans Dieu)

à suivre... 9) L’OFFERTOIRE

Tous les commentaires sur l'Exhortation Sacramentum Caritatis
 

Sources: abbaye Ste Marie du Barroux - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 10.12.2007 - BENOÎT XVI - T/Liturgie

 

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