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Benoît XVI: Marie, la Vierge, la Mère, nous montre ce qu’est l’amour
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Rome, Samedi 9 Septembre 2006. Aujourd'hui, vers 17 H. le pape
Benoît XVI sera au pied de la colonne de la Vierge, sur la "Marienplatz",
le Saint père récitera alors une prière de consécration de la
Bavière à Marie. Au lendemain de la commémoration de la Nativité de
la Vierge Marie et en ce jour particulier, accompagnons Benoît XVI
par une méditation sur la Vierge Mère.
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Colonne de la Vierge, sur la "Marienplatz",
AVE MARIA par
l’Abbé Lucio Alimandi
« Mère des prêtres ».
Contempler la Vierge Marie, Mère des prêtres veut dire s’arrêter devant le
fruit de son sein : Jésus, le Grand Prêtre Souverain et éternel. En
contemplant l’Incarnation, nous retrouvons les traits fondamentaux de la
vocation et de la vie sacerdotale du Christ, qui a voulu partager de manière
exceptionnelle et admirable sa vie avec la créature choisi de toute éternité
: la Vierge Marie.
Dans ce mystère immense d’amour, deux vies s’entrecroisent pour toujours. L’Eglise
a compris dès les débuts la place de Marie ; Dieu le Père, Dieu le Fils et
Dieu le Saint-Esprit l’ont fait entrer dans le domaine salvifique central de
la Rédemption. Le centre, c’est Lui, le Seigneur crucifié et ressuscité ;
Marie, Elle, est placée, comme Mère précisément, à côté du Fils.
Le prêtre, ministre sacré des mystères de la Rédemption, représentant
sacramentel de Jésus, contemple, comme centre de salut précisément, son
Seigneur et Elle lui répète avec l’Apôtre Thomas, tout d’abord incrédule
puis croyant, tout d’abord déçu dans son affection, puis rempli d’amour : «
mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20, 28).
Et quand, de ce centre qui est le Tout de sa foi, de son espérance et de sa
charité, tournant un peu de côté son regard, qui voit-il, le prêtre, qui
rencontre-t-il, si ce n’est la Mère de Jésus ? Qui reconnaît-il près de Lui,
en dessous de Lui, près de sa Croix, si ce n’est Celle qui y est toujours
restée ? Après la confession d’amour inconditionnel, et qui ne peut être
autre, envers le Christ, faite en communion avec toute l’Eglise, le prêtre
peut tourner son cœur et son esprit vers sa Mère, qui est Mère de cet acte
d’amour. Marie, qui, avant tout et plus que tous s’est donnée à son Fils, a
eu en don ce Cœur Immaculé qui, depuis l’Annonciation, à chaque battement, a
pu répéter : « Mon Seigneur et mon Dieu », et toujours : « mon Fils ! ».
Le prêtre, par son identification et par sa conformation sacramentelle au
Fils de Dieu et Fils de Marie, peut et doit se sentir vraiment fils
bien-aimé de cette Mère très haute et très humble, et se laisser dire par
Elle : « Mon fils ! ».
Aujourd’hui, l’humanité a un besoin immense d’appartenance : appartenir à un
Amour éternel qui devient l’amour évangélique pour lequel a prié : « que
tous soient une seule chose » (Jn 17, 21). Le Saint-Père, le Pape Benoît XVI
nous a éclairés à ce sujet, et nous a dit que nous ne pouvions appartenir au
Christ « qu’en union avec tous ceux qui sont devenus ou qui deviendront
siens. La communion me tire hors de moi-même vers lui et, en même temps,
vers l’unité avec tous les chrétiens. Nous devenons «un seul corps», fondus
ensemble dans une unique existence ». (Deus
Caritas Est, n.14).
Marie, Mère des prêtres et de tous les croyants, les attire tous au centre
de la Rédemption, en nous faisant sortir de cet égocentrisme diabolique qui
nous éloigne de la matrice divine. Oui, et spécialement à nous aussi
prêtres, « Marie, la Vierge, la Mère, nous montre ce qu’est l’amour et d’où
il tire son origine, sa force toujours nouvelle » (Deux Caritas est, 42).
Repères:
Le pape Benoît XVI s'est d'abord réjoui de les recevoir dans le cadre de
leur pèlerinage en l'honneur de la Patronne de la Bavière .
Discours de Benoît XVI aux "montagnards bavarois"
Tous les articles concernant le voyage du Saint Père en Bavière:
Benoît XVI
Le Saint Père a prié au pied de colonne de la Vierge :
Benoît XVI
Sources: Vatican
Eucharistie sacrement de la miséricorde - 09.09.2006 - BENOÎT XVI |