Benoît XVI en Terre Sainte : Le
message de Nazareth |
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Le 09 juin 2009 -
(E.S.M.)
- Benoît XVI donne à l’Église en exemple saint Joseph
: le monde actuel a besoin « d’être guidé par l’exemple,
la force paisible d’hommes comme Joseph » !
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Benoît XVI en Terre Sainte : Le
message de Nazareth
Le 09 juin 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
Pour la troisième fois un pape s’est rendu en Terre sainte. En janvier 1964,
Paul VI s’y envolait pour un pèlerinage de prière et de pénitence, suppliant
la divine Miséricorde d’accorder la paix au monde et l’unité à son Église.
Ce pèlerinage historique (premier voyage d’un pape depuis Pie VII et premier
pape en Terre sainte) fut marqué par une certaine euphorie
(cf. le baiser
échangé avec le Patriarche Athénagoras au Mont des Oliviers, après un
quasi-millénaire de rupture). Comme plus tard Benoît XVI lors de son voyage,
il visita d’abord la Jordanie, puis entra en Palestine à Megidoo, haut lieu
biblique où fut tué le roi Josias. Jérusalem étant à l’époque coupée en
deux, le pape, au cours de ce voyage, y vint deux fois. Pour le jubilé de
l’an 2000, Jean-Paul II vint comme Moïse, pèlerin du Dieu unique et témoin
de l’espérance et de la paix messianiques. Du Cénacle, il avait envoyé le
Jeudi saint sa lettre annuelle aux prêtres.
Depuis le Mont du Précipice
Du voyage de Benoît XVI, je retiens l’Homélie de Nazareth. Ses deux
prédécesseurs y avaient célébré en la basilique de l’Annonciation. Benoît
XVI a préféré le Mont du Précipice, qui surplombe la ville et au sommet
duquel les Juifs de l’époque avaient voulu précipiter
Jésus (cf. Lc 4, 29). Le Pape consacra son homélie à la Sainte Famille,
renvoyant son auditoire à l’enseignement de Paul VI en 1964. Celui-ci avait
comparé Nazareth à une école, école de l’Évangile qui fait pénétrer dans
l’intimité du Verbe de Dieu. École de l’enfance spirituelle aussi : « Oh,
comme nous voudrions redevenir enfant et, près de Marie, recommencer à acquérir la vraie
science et la sagesse supérieure ! ». École du silence encore, de la vie
familiale et du travail. En un mot, école de l’amour. Ne pouvant se rendre
au Mont des Béatitudes, comme le fit Jean-Paul II après Paul VI, il évoqua
dans l’homélie les Béatitudes. « Bienheureux serons-nous, si nous ne faisons
pas de l’égoïsme le principe directeur de la vie, et du plaisir son but,
mais si, au contraire, nous savons découvrir dans la tempérance une source
d’éternité ; dans la douleur, une source de rédemption ; dans le sacrifice,
le sommet de la grandeur. » Imbibé d’un tel enseignement, Benoît XVI donne
la Sainte Famille comme exemple et modèle, non seulement aux familles
elles-mêmes, mais à tous les chrétiens.
L’institution familiale est en péril, aussi le magistère papal ne cesse-t-il
de donner à l’univers l’exemple de la Sainte Famille, exemple de lumière, de
paix, de pureté et de vraie joie. Maintenant que la famille est en péril, il
fallait développer le culte de la Sainte Famille. Tout commença avec de
pieuses associations, spécialement au Canada sous l’influence du bienheureux
de Montmorency Laval (au VIIè siècle). La
dévotion liturgique est apparue dans un second temps : Léon XIII instaura en
1892 la fête de la Sainte Famille, et Pie XI l’étendit à l’Église
universelle. Autrefois fêtée le 1er dimanche après l’Épiphanie, elle est
placée maintenant au dimanche dans l’Octave de Noël. La lecture de saint
Paul dans l’épître y fait découvrir toutes les vertus qui ornent les vrais
foyers : douceur, humilité, patience, force, bienveillance. (...)
Un moine de Triors
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Sources : Article complet sur L'homme
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 09.06.09 -
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