Septième Congrégation générale du
Synode des évêques d'Afrique, Interventions |
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Le 08 octobre 2009 -
(E.S.M.)
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La Septième Congrégation générale a été suspendue pour permettre aux Pères synodaux
de participer au concert “Les jeunes contre la guerre - 1939-2009" à
l'Auditorium della Conciliazione de Rome, en présence du Saint-Père Benoît
XVI.
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Septième Congrégation générale du
Synode des évêques d'Afrique, Interventions I
SEPTIÈME CONGRÉGATION GÉNÉRALE (JEUDI 8 OCTOBRE 2009 - APRÈS-MIDI)
Le 08 octobre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Aujourd’hui, jeudi 8 octobre 2008, à 16h30, avec la Prière pour la IIe
Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques, a débuté la
Septième Congrégation générale, pour la continuation des interventions des
Pères synodaux en Salle sur le thème synodal L’Église en Afrique au service
de la réconciliation, de la justice et de la paix. “Vous êtes le sel de la
terre ... Vous êtes la lumière du monde” (Mt 5, 13.14).
Le Président délégué du jour était S.Ém. le Card. Francis ARINZE, Préfet
émérite de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des
Sacrements (CITÉ DU VATICAN).
À cette Congrégation générale qui s’est achevée à 17h30 avec la Prière pour
le succès du Synode, étaient présents 212 Pères.
La Congrégation générale a été suspendue pour permettre aux Pères synodaux
de participer au concert “Les jeunes contre la guerre - 1939-2009" à
l'Auditorium della Conciliazione de Rome, en présence du Saint-Père Benoît
XVI.
L’événement, organisé à l’occasion du 70e anniversaire du début de la
Seconde Guerre mondiale, est promu par le Conseil pontifical pour la
Promotion de l’Unité des Chrétiens et par la Commission pour les rapports
avec l’Hébraïsme, par l’Ambassade d’Allemagne près le Saint-Siège et par le
KulturForum de Mainau. Le Comité Hébraïque international pour les
Consultations inter religieuses a patronné l’événement, financé par des
organismes italiens et allemands. L’orchestre, composé de jeunes musiciens
provenant de dix nations, interprétera des pièces de Gustav Mahler et de
Félix Mendelssohn Bartholdy, tous deux compositeurs juifs de naissance,
ensuite baptisés. Mahler et Mendelssohn, respectivement catholique et
protestant proclamèrent l’antisémitisme. Pour l’occasion, la Congrégation
générale de l’après-midi sera suspendue à 17h00.
INTERVENTIONS EN SALLE (CONTINUATION)
Sont intervenus les Pères suivants:
- S. Ém. le Card. André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris,
Président de la Conférence Épiscopale (FRANCE)
- S. Ém. le Card. Anthony Olubunmi OKOGIE, Archevêque de Lagos (NIGÉRIA)
- S. Exc. Mgr Orlando B. QUEVEDO, O.M.I., Archevêque de Cotabato, Secrétaire
Général de la "Fédération des Conférences Épiscopales d'Asie" (F.A.B.C.)
(PHILIPPINES)
- S. Exc. Mgr Matthew Kwasi GYAMFI, Évêque de Sunyani (GHANA)
- S. Exc. Mgr Francisco CHIMOIO, O.F.M. Cap., Archevêque de Maputo
(MOZAMBIQUE)
- S. Exc. Mgr Edward HIIBORO KUSSALA, Évêque de Tombura-Yambio (SOUDAN)
- S. Exc. Mgr John Anthony RAWSTHORNE, Évêque de Hallam, Président de la
"Agence Catholique pour le Développement d'Outre-mer" (C.A.F.O.D.), de la
Conférence Épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles (ANGLETERRE)
- S. Exc. Mgr Jude Thaddaeus RUWA'ICHI, O.F.M. Cap., Évêque de Dodoma,
Président de la Conférence Épiscopale (TANZANIE)
- S. Exc. Mgr Francesco COCCOPALMERIO, Archevêque titulaire de Celiana,
Président du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs (CITÉ DU
VATICAN)
- S. Exc. Mgr Edward Gabriel RISI, O.M.I., Évêque de Keimoes-Upington
(AFRIQUE DU SUD)
Nous publions, ci-dessous, les résumés des interventions:
- S. Ém. le Card. André VINGT-TROIS, Archevêque de
Paris, Président de la Conférence Épiscopale
(FRANCE)
Les relations entre nos Églises s'inscrivent dans une histoire plus que
séculaire. Mais nos relations ont beaucoup évolué depuis la première
évangélisation. Nos Églises européennes ont pu se réjouir de voir les
Églises africaines subsahariennes atteindre leur maturité avec leur
hiérarchie propre, leur clergé, leurs communautés religieuses, leurs laïcs
si fortement impliqués dans la vie des paroisses et dans l'annonce de
l'Évangile sur la terre d'Afrique.
Depuis quelques années, nos relations se développent dans un véritable
échange de dons. Sans doute beaucoup de diocèses ou de paroisses de France
sont engagés dans une aide concrète à diverses Églises d'Afrique. Mais
aujourd'hui beaucoup de nos diocèses reçoivent une aide importante des
diocèses africains.
Cette aide se présente principalement sous deux formes. La première est le
nombre des catholiques africains émigrés en France. D'autre part, les
prêtres africains tiennent une place de plus en plus importante dans le
dispositif pastoral français. En plus des prêtres étudiants
(plus de 250
prêtres) qui sont nombreux dans les villes universitaires, nous comptons de
plus en plus de prêtres africains au titre de "Fidei Donum ". Ils sont
actuellement plus de 600, alors que les prêtres français " Fidei Donum " en
service en Afrique ne sont pas plus de 70.
L'appel à des prêtres africains et leur accueil supposent une préparation et
une attention très particulières. Je voudrais souligner particulièrement un
point très important. Il faut que les relations entre les deux évêques
(l'évêque d'Afrique et l'évêque de France) soient les plus claires
possibles. Chaque fois que l'on néglige ces conditions préalables, c'est au
détriment de la mission et au détriment du prêtre.
Les difficultés que nous rencontrons ne doivent pas nous masquer la richesse
des relations entre nos Églises et nous empêcher de rendre grâce pour
l'échange des dons que nous vivons.
- S. Ém. le Card. Anthony Olubunmi OKOGIE,
Archevêque de Lagos (NIGÉRIA)
Je voudrais que nous considérions les familles africaines comme la source de
différentes bénédictions divines vers la croissance et le bien-être des
familles africaines en général.
L’Afrique, connue un temps comme “le continent noir”, est aujourd’hui
considérée sous une lumière différente par ses colonisateurs, même si, dans
la plupart des régions, l’Afrique fait encore l’expérience de la pauvreté,
le pauvre devenant plus pauvre et le riche plus riche. La vie de famille se
désagrège à travers le divorce, l’infidélité et les idéologies occidentales
qui sont incompatibles avec notre culture. Les ressources naturelles
nécessaires au développement de notre société ont été pillées par nos
néocolonialistes. En fait, il semble que seuls les malhonnêtes progressent
dans notre société. Actuellement, notre moral est au plus bas et beaucoup de
personnes, y compris quelques responsables de l’Église, oublient la
prudence: “à quoi cela sert-il de tenter d’être bons?” Les mots du prophète
Malachie “tout n’est pas perdu, ayez confiance en Dieu seul” sont les plus
appropriées à ceux qui sont aujourd’hui à notre place. Nous semblons avoir
oublié que, comme des enfants, nous sommes plus chers à Dieu que des enfants
à leurs parents. Nous semblons avoir oublié ces paroles de Jésus: “sans moi
vous ne pouvez faire”. Revêtons donc les armes de la prière et attendons
patiemment, en Dieu, que la vraie justice prévale sachant que Son amour pour
nous dépasse toute ce que nous pouvons imaginer.
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- S. Exc. Mgr Orlando B. QUEVEDO, O.M.I., Archevêque de Cotabato, Secrétaire
Général de la "Fédération des Conférences Épiscopales d'Asie" (F.A.B.C.)
(PHILIPPINES)
Comme en Asie, ainsi en Afrique, de nombreuses questions de réconciliation,
de justice et de paix ont une dimension globale comme le commerce des armes,
le trafic de femmes et d’enfants, la destruction de l’environnement, la
corruption, le soutien aux régimes dictatoriaux, le contrôle de la
population, les migrations, la pauvreté et le sous-développement, la
globalisation, le réchauffement global et les changements climatiques. Cela
est spécialement le cas du fait que les décisions qui ont des conséquences
sur les peuples du Sud sont prises par le Nord.
Les problèmes ayant des caractéristiques globales demandent une réponse à
dimension globale. Nous disposons d’une telle réponse avec une dimension de
foi très distinctive.
Nous avons une vision de foi de la personne humaine, de toute l’humanité et
de l’ensemble de la création. L’homme a une origine divine et un destin
éternel. L’ensemble de l’humanité se trouve en pèlerinage vers le Royaume de
Dieu. La Création gémit en attendant la parousie. Nous croyons que notre
Seigneur et Sauveur est celui qui réconcilie en dernière analyse, notre
Justice et notre Paix.
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- S. Exc. Mgr Matthew Kwasi GYAMFI, Évêque de
Sunyani (GHANA)
Dans certaines parties de l’Afrique, en raison de la culture et de la
tradition de la population existant avant l’introduction de l’Église, un
grand nombre de femmes africaines se retrouvent unies dans des mariages
polygames, pour lesquels elles n’ont aucune faute. Pour cette raison, il est
refusé à beaucoup de femmes, qui fréquentent l’Église, les Sacrements
d’Initiation, de Réconciliation et du Mariage. Les tentatives entreprises
par ces femmes pour se libérer de ces mariages polygames, dont elles sont
pour la plupart la première femme avec des enfants, ont entraîné
d’indescriptibles épreuves économiques et une tension sociale. Dans les cas
où les femmes ont retrouvé leur liberté sans le consentement de leur mari et
de la famille élargie, l’église a été citée pour injustice, insécurité, pour
avoir brisé les familles, avoir fomenté la désunion et détruit la cohésion
sociale. Dans certains cas, lorsque les maris étaient lésés par l’action des
femmes retrouvant leur liberté pour recevoir les sacrements d’initiation,
les femmes et leurs enfants se sont vus refuser tout soutien et compensation
ce qui a généré de sérieuses épreuves économiques et une forte insécurité.
De telles situations ont découragé beaucoup de femmes vivant de similaires
expériences à divorcer de leur mari polygame, afin de recevoir les
sacrements d’initiation. Il en résulte que, dans certaines parties de
l’Afrique, un grand nombre de femmes, qui fréquentent régulièrement l’Église
et participent activement à toutes ses activités, se voient refuser les
Sacrement d’Initiation, de Réconciliation et du Mariage, sans parler des
nombreux refus d’un enterrement chrétien parce que n’ayant pas reçu le
baptême.
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- S. Exc. Mgr Francisco CHIMOIO, O.F.M. Cap.,
Archevêque de Maputo (MOZAMBIQUE)
Dans sa mission prophétique, l’Église doit poursuivre dans la pratique et
dans l’exhortation d’actions qui consolident et confèrent dignité à la paix
en Afrique, en faisant appel aux politiciens et au peuple afin qu’ils
privilégient des actions concrètes telles que:
Des forces de sécurité dont la direction soit en mesure d’agir
indépendamment des partis politiques, surtout durant les élections, les
manifestations publiques, etc.
Des institutions judiciaires qui cessent d’arrêter sans aucune
discrimination les soi-disant organisateurs des manifestations de
l’opposition, en laissant impunis et en toute liberté les auteurs des
embuscades contre les organisateurs de ces manifestations pacifiques.
Des dispositifs d’État qui cessent de favoriser la carrière publique des
fonctionnaires en fonction de leurs sympathies politiques à l’égard du parti
au gouvernement.
Une lutte efficace contre tout type de corruption, de discrimination et
d’oppression, surtout dans le secteur public.
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- S. Exc. Mgr Edward HIIBORO KUSSALA, Évêque de Tombura-Yambio
(SOUDAN)
On se trouve face à un échec évident dans la construction de la confiance et
le traitement de sujets importants entre le Nord et le Sud avant le
référendum qui pourrait se traduire par des violences après le référendum.
- Niveau général de violence dans le Sud (spécialement entre les tribus).
- Atrocités de l’Armée de libération du Seigneur (LRA) dans le diocèse de
Tombura-Yambo, 240.000 personnes déplacées, 31 réfugiés provenant de
République Démocratique du Congo et de République centrafricaine, crises
humanitaires etc. Qui arrêtera Kony, c’est une question régionale et
internationale qui a besoin d’une telle résolution.
- Départ de la communauté internationale après la conclusion de l’Accord de
paix Nord-Sud (CPA) ait été conclu.
- Unité/division continue de la leadership de l’Armée populaire de
libération du Soudan (SPLM) et construction d’un après-guerre fragile au
Sud-Soudan avec des ministres qui ont un passé militaire, ce qui représente
un réel dilemme.
- Offre de services fournis par les Ong contre le gouvernement du Sud-Soudan
(GOSS) (les Ong ne fournissent plus une grande partie des services
sanitaires). Cela seul peut provoquer des actes de violence.
- Réforme du fonds fiduciaire de bailleurs multilatéraux (MDTF), stratégies
d’assistance en général et réticence à aider.
- Incapacité du Nord à rendre intéressante l’unité du pays, la loi islamique
étant toujours en vigueur dans le Nord.
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- S. Exc. Mgr John Anthony RAWSTHORNE, Évêque de Hallam,
Président de la "Agence Catholique pour le Développement d'Outre-mer"
(C.A.F.O.D.), de la Conférence Épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles
(ANGLETERRE)
Avec le soutien des agences internationales catholiques, l’Église en Afrique
affronte le Sida depuis bien avant le premier Synode sur l’Afrique.
Aujourd’hui, la préoccupation semble diminuer même si le problème demeure
aigu pour de nombreux africains. La solidarité catholique devrait continuer
à soutenir l’engagement à long terme de l’Église en Afrique afin de faire
croître la conscience, d’accompagner le séropositif et le malade, de former
la jeunesse et de faire face à cet important défi.
- S. Exc. Mgr Jude Thaddaeus RUWA'ICHI, O.F.M.
Cap., Évêque de Dodoma, Président de la Conférence Épiscopale
(TANZANIE)
L’Église en Afrique (qu’on la considère comme famille, communauté chrétienne
simple, paroisse ou diocèse) a le devoir de répondre aux défis suivants de
l’Instrumentum Laboris. En vue de sa vision prophétique, je demande que ce
Synode rassemble l’Église en Afrique dans le but de répondre aux défis
suivants:
– Soutenir et mettre sans cesse en place des catéchèses plus profondes. Cela
permettra à la foi reçue de devenir une expérience personnelle et une
réalité profondément vécue capable de transformer, de guider et de donner un
solide ancrage aux décisions et aux actions. Cela demande un enseignement
soutenu des valeurs de l’Évangile qui soient destinées à marquer la vie des
individus, des familles, des communautés chrétiennes simples et de la
société dans son ensemble, permettant à chacun d’accueillir le don et
l’appel du Christ à ses disciples à être sel de la terre et lumière du
monde.
– Investir dans de solides formations de conscience. Cela induira les
individus et les communautés à être clairs et constants et démontrer ainsi
le courage et l’intégrité à entrevoir et prendre les bonnes décisions,
quelles que soient les situations auxquelles ils sont confrontés dans leur
appel prophétique, exigeant d’eux une position claire et sans équivoque,
sans craindre le prix qu’ils pourraient avoir à payer.
– Aider et encourager la fidélité individuelle pour posséder le courage et
l’intégrité nécessaires à la poursuite de l’appel à la conversion personnel
et communautaire, aidant ainsi les fidèles à offrir un témoignage chrétien
convaincu et cohérent. Cela exige qu’ils soient pénétrés de la Parole de
Dieu, des Sacrements (notamment la Réconciliation et l’Eucharistie) et de la
doctrine sociale de l’Église, dont la diffusion requiert une prise en main
plus assidue afin qu’ils guident et informent la pensée, l’action et
l’échelle des valeurs adoptées par les fidèles.
– Encourager, aider et soutenir les initiatives en faveur du pouvoir, de la
protection et de la valorisation des femmes, des enfants et de tous ceux
dont la dignité est menacée sous quelque forme que ce soit. Parmi les
initiatives encouragées, il vaut la peine de souligner le besoin d’une plus
grande résolution dans l’institution et le soutien des comités pour la
justice, la paix et la protection de la Création en tant qu’outils
privilégiés de plaidoyer et de formation.
- S. Exc. Mgr Francesco COCCOPALMERIO, Archevêque titulaire de Celiana,
Président du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs
(CITÉ DU VATICAN)
J’ai choisi un thème directement lié au service que j’assure dans la Curie
Romaine: l’activité législative des Conférences épiscopales sur le continent
africain.
Comme vous le savez, le Code de droit canon de 1983 tend à se présenter
comme une loi cadre, dans le sens qu’il établit certaines règles de vie
ecclésiale plutôt générales et laisse aux Églises particulières les
déterminations concrètes adaptées aux différents lieux et aux différentes
cultures.
Le choix opéré par le Code est très sage: d’un côté, en effet, les choses
essentielles doivent être égales pour toutes les Églises particulières,
alors que, de l’autre, ce qui est essentiel n’est pas et ne doit pas être
imposé à tous, afin qu’ainsi toutes les traditions et cultures soient
valorisées.
Le choix du Code nous présente cependant deux postulats: celui de l’unité et
celui de la diversification.
Le postulat de l’unité. Nous sommes tous bien conscients que le droit canon
est l’expression de l’unité de l’Église comme société. L’Église n’est pas
une multinationale, où les dirigeants cherchent des solutions selon les
intérêts du moment, mais est une communauté formée en société de Jésus
Christ, qui au cours des siècles a forgé sa propre expérience de foi en
principes doctrinaux et en règles de conduite qui expriment son unité.
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- S. Exc. Mgr Edward Gabriel RISI, O.M.I., Évêque de Keimoes-Upington
(AFRIQUE DU SUD)
La proclamation de l’Évangile et la quête de l’approfondissement de sa
signification et de sa pratique en Afrique font face aux mêmes défis que la
culture. L’Église se trouve par conséquent dans une position privilégiée
parce que, dans sa quête visant à promouvoir les valeurs de l’Évangile, elle
partage la lutte des peuples africains en vue de la préservation et de la
promotion des valeurs bien-aimées de leur héritage culturel. Créer des
opportunités de dialogue offre à l’Église des occasions pour comprendre ceux
qui font l’expérience de l’aliénation dans une Afrique toujours plus
sécularisée et globalisée, marquée par la mémoire brutale de la colonisation
et de l’oppression. Un engagement en faveur d’un dialogue ouvert et honnête
est vital pour accélérer l’influence de l’Évangile, comme celle de la
culture, et faire en sorte qu’il ne soit pas perdu au milieu des voix
émergentes en Afrique. En particulier, un engagement renouvelé au sein du
SCEAM peut constituer un instrument important pour le dialogue sur notre
continent.
SAINT ROSAIRE AVEC LES UNIVERSITAIRES
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Benoît XVI présidera le Saint Rosaire “Avec l’Afrique et pour l’Afrique” avec les universitaires
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.10.2009 -
T/Synode Afrique |