Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous rappelle que la véritable religion est l'Amour et pas le sacrifice

 

Cité du Vatican, le 08 juin 2008  - (E.S.M.) - A 12h aujourd'hui, comme tous les dimanches, le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus depuis la fenêtre de son bureau du Palais apostolique avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint Pierre. Le pape a rappelé le thème de la liturgie de ce dimanche: « Je veux l'Amour et pas le sacrifice »

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI nous rappelle que la véritable religion est l'Amour et pas le sacrifice

A 12h aujourd'hui, comme tous les dimanches, le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus depuis la fenêtre de son bureau du Palais apostolique avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint Pierre. Le pape a rappelé le thème de la liturgie de ce dimanche: « Je veux l'Amour et pas le sacrifice »

Paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angélus

Chers frères et sœurs !

Au centre de la liturgie de la Parole de ce Dimanche, il y a une expression du prophète Osée que Jésus reprend dans l'Évangile : « Je veux l'Amour et pas le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Os 6.6). Il s'agit d'un mot-clé, un de ceux qui nous introduisent dans le cœur de l'Écriture Sacrée. Le contexte dans lequel Jésus se l'approprie, est la vocation de Matthieu, sa profession de « publicain », c'est à dire percepteur des impôts pour le compte de l'autorité impériale romaine : pour cela-même, il était considéré par les Juifs comme un pécheur public. L'ayant appelé alors qu'il était précisément assis au comptoir des impôts - scène bien illustrée dans un célèbre tableau de Caravage -, Jésus se rendit chez lui avec ses disciples et alla à son banquet avec d'autres publicains. Aux pharisiens scandalisés, il répondit : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades . Allez , et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.  » (Mt 9.12-13). L'évangéliste Matthieu, toujours attentif au lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament,  place à ce moment-là sur les lèvres de Jésus, la prophétie d'Osée : « Allez donc et apprenez ce que signifie : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices ».

Cette expression du prophète a tellement d'importance que le Seigneur la cite à nouveau dans un autre contexte, à propos de l'observance du sabbat (cfr Mt 12.1-8). Dans ce cas aussi, Il prend la responsabilité de l’interprétation de ce précepte, en se révélant comme « Seigneur » de ces mêmes institutions légales. S'adressant aux pharisiens, il ajoute : « Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n'auriez pas condamné des innocents . » (Mt 12.7). Donc, dans cet oracle d'Osée, Jésus, Verbe fait homme, s'est, pour ainsi dire, « retrouvé » pleinement ; il l'a fait avec tout son cœur et l'a réalisé par son comportement, au prix même de heurter la susceptibilité des chefs de son peuple. Cette parole de Dieu est arrivée à nous, grâce aux Évangiles, comme une des synthèses de tout le message chrétien : la véritable religion consiste dans l'Amour de Dieu et de son prochain. Voilà ce qui donne une valeur au culte et à la pratique des préceptes.

Nous adressant maintenant à la Vierge Marie, demandons par son intercession de vivre toujours dans la joie de l'expérience chrétienne. Mère de Miséricorde, que la Vierge suscite en nous des sentiments d'abandon filial envers Dieu, qui est Miséricorde infinie ; qu'Elle nous aide à faire nôtre la prière que Saint Augustin formule dans un célèbre passage de ses Confessions  : « Seigneur, aie pitié de moi. Voici mes blessures, je ne les cache pas : tu es médecin, je suis malade ; tu es miséricorde, je suis misère… Toute mon espérance n’est que dans l’étendue de ta miséricorde. » (X, 28.39 ; 29,40).

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Chers pèlerins francophones, je vous salue cordialement. L’Évangile du jour nous montre le visage d’amour et de miséricorde de Jésus, qui mange avec les publicains et les pécheurs. Puissiez-vous découvrir ce visage du Seigneur pour vous, notamment dans les Sacrements du Pardon et de l’Eucharistie, et devenir autour de vous des témoins de l’amour de Dieu pour toute l’humanité. Avec ma Bénédiction apostolique.

Texte original du discours du Saint Père PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS

  Regarder la vidéo en
Italien ou en français

(1) Pour visualiser le tableau cité par le pape:  L'appel de st Matthieu

***

Dixième dimanche du temps ordinaire (Dimanche 08 juin 2008)

UN ÉVANGILE POUR CROIRE (synthèse des lectures)

Ne nous y trompons pas ! Qui donc Jésus appelle-t-il à sa suite ? Aux pharisiens qui font mine de ne pas reconnaître son autorité en s'adressant à ses disciples, Jésus déclare : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. » l'évangile annonce la puissance de guérison du Christ. Lorsque Jésus accepte l'invitation de Matthieu, collecteur d'impôts, l'impur par excellence, et s'assied à sa table, entouré d'un grand nombre de pécheurs, son comportement choque ceux qui s'attachent à une pratique scrupuleuse de la Loi. Mais à la table du Royaume où il invite tous les hommes, Jésus opère le plus grand des miracles : la conversion des cœurs. Pour croire à cet appel que le Christ m'adresse, j'ai besoin d'entendre sa parole : « C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs. » Jésus ne condamne pas les rites traditionnels du culte mais, comme le fit déjà le prophète Osée (première lecture), il dénonce une pratique qui, pour être sincère, n'en reste pas moins superficielle et passagère et néglige le commandement capital de l'amour. Au contraire, celui qui, comme Abraham, reconnaît que tout vient de Dieu et met sa foi en lui, peut « rendre gloire à Dieu » (deuxième lecture). Comme Abraham qui fut considéré juste par sa foi en la promesse, nous devenons justes par notre foi au Christ ressuscité ; ce ne sont pas nos propres efforts pour respecter les commandements mais, seul, le Christ, qui nous libère de nos péchés. Accueillir la justice de Dieu, c'est donc accueillir la vie du Christ ressuscité en écoutant sa parole qui nous guérit et en recevant, dans son eucharistie, l'amour miséricordieux de son Père. Ainsi nous deviendrons capables de nous défaire de nos attitudes pharisiennes et de partager avec tous la table du Royaume.


Il n'a pas faibli dans la foi…
(Aux Romains 4,19 – deuxième lecture) Méditation des lectures de ce jour

Saint Paul présente aux premiers chrétiens de Rome, Abraham, comme un modèle de foi. Avec cette belle expression: (Il) a espéré contre toute espérance (v.18). Dieu lui avait promis qu'il serait le père d'un grand nombre de peuples (citation de Genèse 17,5). Mais la raison, l'évidence des faits concrets infirmaient la promesse de Dieu: il était trop vieux pour avoir des enfants (on pense à Zacharie et à Elisabeth, Luc 1,36, avec l'affirmation de l'archange Gabriel: car rien n'est impossible à Dieu, citation de Gn 18,14). Pétri de la Parole de Dieu (qui ne parle pas pour ne rien dire!), Abraham ne tomba pas dans le doute et l'incrédulité. Il ne tirait pas sa certitude d'un entêtement humain et orgueilleux, mais de sa foi: Il trouva sa force dans la foi (Sa foi l'emplit de puissance traduit la Bible de Jérusalem) et il continuait de glorifier et d'honorer Dieu.

Pourquoi ? Tout simplement, parce que Dieu est assez puissant pour accomplir ce qu'il a promis (v.21). Je crois non parce que je vois, que je comprends (avec mon intelligence humaine si limitée), que les autres – l'opinion ! – l'affirment, le pensent, mais parce que Dieu l'a dit et affirmé.
Et sa promesse essentielle qui doit tout résumer pour nous, affirmée par l'apôtre saint Jean c'est la vie éternelle, en confessant et en demeurant dans le Fils et dans le Père (1 Jn 2, 24-25).
Notre foi est fondée sur la Résurrection de Jésus qui a donné sa vie pour nos péchés et est ressuscité pour nous rendre à nouveau "justes" aux yeux de Dieu le Père (v. 25).
Notre foi nous dit que nous sommes sauvés si nous acceptons de l'être, de recevoir ce don du salut, offert, sans mérite de notre part, par le Christ.
Nous pouvons, si nous le voulons, "recevoir à notre table" ce Jésus  qui se tient et qui frappe à notre porte pour souper avec nous (Ap 3,20) comme Il l'a fait en s'invitant chez Matthieu le publicain (Mt 9 – Évangile). Et ce percepteur pour le compte de l'occupant romain, méprisé par son peuple, asservi, a accepté d'être sauvé par Celui qui venait pour les malades et non pour les bien-portants, appeler non les justes mais les pécheurs (vv. 12-13). Jésus nous appelle à notre tour…

Sommes-nous persévérants dans notre foi ? Ou sommes-nous influençables, changeants, en nous enthousiasmant pour une cause avant de la délaisser pour en préférer une autre, inactifs et paresseux ou, au contraire, nourris d'actions en tous genres tout aussi excellentes les unes que les autres, dans une agitation activiste qui sacrifie allègrement la prière, la lecture, l'étude, la méditation, c'est-à-dire: l'essentiel.

N'obligeons pas le Seigneur à nous faire le douloureux reproche qu'il faisait à Éphraïm: Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure, voilà pourquoi je vous ai frappés… C'est l'amour que je désire et non les sacrifices (Osée 6, 4-5 – Ière lecture).

On peut faire des actes héroïques, dignes d'estime et d'admiration, "brasser beaucoup de choses", mais s'il n'y a pas l'amour de charité (qui est d'aimer Dieu d'abord et par dessus tout, 1er commandement) tout cela ne sert à rien.

C'est du vent (cf. 1 Co 13).

Dieu est amour: celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui.
(1 Jn 4,16 – antienne de communion)

abbé Christian LAFFARGUE

La vocation de Matthieu : Catéchèse de Benoît XVI : "Jésus n’excluait personne de son amitié" : (ici)

Paroisse Catholique de Tossiat  

Sources :  www.vatican.va - (© traduction E.S.M.)  
© Copyright 2008 du texte original - Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 08.06.2008 - T/Angélus

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante