Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI accueille les jeunes de l'UNIV

 

Le 08 avril 2009  - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a salué ce matin les très nombreux étudiants réunis à Rome pour leur congrès annuel et leur a souhaité après les avoir remercié pour leur enthousiasme, que leur séjour à Rome "vous aide à renouveler leur amitié avec le Christ".

Le pape Benoît XVI accueille les jeunes de l'UNIV

ITALIE - Que signifie être universitaire aujourd’hui? 4.200 étudiants de 200 universités du monde se rencontrent pour répondre à la question et présenter des projets de solidarité et de volontariat

Le 08 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le pape Benoît XVI a salué ce matin les très nombreux étudiants réunis à Rome pour leur congrès annuel et leur a souhaité après les avoir remercié pour leur enthousiasme, que leur séjour à Rome "vous aide à renouveler leur amitié avec le Christ". "Chers amis, je vous encourage à répondre avec joie à l'appel du Seigneur pour donner un sens à votre vie, dans vos études, dans les rapports avec vos collègues, en famille et dans la société. Beaucoup de grandes choses, disait saint Josemaría Escrivá, dépendent de ce que, toi et moi, nous nous comportions selon la volonté de Dieu. Ne l'oublie pas. C'est un enseignement important - a-t-il souligné - qu'il faut méditer".

Près de 4.200 étudiants universitaires venant de 25 universités italiennes et de 175 autres du monde entier se retrouvent ces jours-ci à Rome, du 4 au 12 avril, pour débattre sur ce que signifie être universitaire aujourd’hui et présenter des projets de solidarité et de volontariat réalisés dans les différents pays, donnant lieu au Forum annuel UNIV : une rencontre universitaire que l’ICU (Institut pour la coopération universitaire), organisée depuis 1968, à l’initiative et avec l’encouragement de saint Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei. Des dizaines d’activités culturelles se déroulent dans plusieurs lieux de Rome : des conférences, des colloques, des expositions, des concerts, des groupes d’étude, des tables rondes. Au cours de l’audience du Saint-Père, prévue mercredi 8 avril, plusieurs étudiants universitaires africains ont remis à Benoît XVI une lettre de remerciement pour son récent voyage au Cameroun et en Angola. L’un des signata ires, Supriano Dembe, doctorant en communication (Luanda, Angola), a déclaré: “Nous africains nous nous sentons compris par le Pape, alors que nous sommes déçus de la façon dont les journaux occidentaux ont couvert la nouvelle de son voyage en Afrique”.

« Nous avons appris avec douleur la nouvelle du tremblement de terre dans les Abruzzes –dit Giovanni Vassallo, 21 ans, porte-parole du Forum UNIV 2009- et nous voulons exprimer toute notre solidarité aux habitants des Abruzzes, notamment à nos camarades universitaires, après avoir appris l’effondrement de la Maison de l’Etudiant de L’Aquila. Ces prochaines semaines nous organiserons des activités de volontariat pour apporter notre aide dans les zones touchées par cette catastrophe ».

Le Forum UNIV 2009 ouvre un nouveau débat interdisciplinaire sur l’Université. Le thème du 42e Forum UNIV est « L’université, un savoir sans frontière ». « Dès sa naissance il y a mille ans - dit Vassalo -, l’université a été un lieu de dialogue interdisciplinaire et interculturel ouvert à tous. L’UNIV continue à être, pour les jeunes du monde entier, une université internationale, un lieu de rencontre et de recherche pour les étudiants universitaires qui veulent être utiles, qui cherchent à s’engager, qui désirent servir la société ». Et il ajoute : « Cette rencontre universitaire entend aussi contribuer à dépasser les préjugés : le dialogue entre les personnes et entre les savoirs, entre foi et raison, entre science et révélation, entre technique et éthique, entre croyants et non croyants, est possible à l’université. C’est du moins notre expérience ».

Une des activités centrales du Congrès universitaire est le Forum d’initiatives sociales, un espace dédié à la présentation de projets d’intérêt social, de volontariat et de solidarité, parmi lesquels le projet Harambee en Afrique, le Festival de documentaires sur l’immigration et l’intégration sociale, et de nombreux projets de volontariat international, réalisés par des étudiants universitaires. Parmi ceux-ci, particulièrement significatifs sont les camps de travail de jeunes italiens au Guatemala, au Nicaragua, au Cameroun ; de jeunes australiens au Vietnam ; de jeunes espagnols au Kenya, en Côte d’Ivoire ; de jeunes américains au Mexique et en Equateur. Des activités sociales et culturelles citoyennes réalisées dans les périphéries de nombreuses grandes cités universitaires du monde seront aussi présentées, au service des couches les plus faibles et les plus démunies de la jeune population.

Universitas, un savoir sans frontières

Universitas, tel est le nom du défi qui se présente aujourd’hui à l’Université : le défi de se retrouver elle-même. Le système universitaire auquel nous sommes habitués est centré sur la Faculté, comprise très souvent comme un centre de formation supérieur qui offre à ses étudiants la possibilité de se préparer à un travail professionnel. Sans doute les écoles d’ingénieurs sont-elles l’expression la plus claire de ce modèle, mais les autres Facultés ne suivent pas une voie très différente y compris celles qui ont la réputation d’être davantage théoriques. Il est parfois très difficile de trouver des points communs entre les Facultés d’une même Université. Et cependant, ils existent.
Au défi, ajoutons une question : quel est le rôle de l’Université dans une société « plurielle » ? La société attend de l’Université des personnes compétentes dans leur profession, des réponses scientifiques, des solutions techniques ou médicales, mais le problème propre à la société « plurielle » est le dialogue. Et l’Universitas a sans doute ici son mot à dire.

Qu’est-ce-que l’Universitas ? Qu’avons-nous de commun nous tous qui en faisons partie ? Ce n’est certes pas une question originale, mais trouver une réponse exige que de s’intéresser aux origines de cette institution. Karl Jaspers définit l’Université comme « une communauté de chercheurs et d’étudiants engagés dans la recherche de la vérité »1. Plus récemment, Benoît XVI a dit que « la véritable et profonde origine de l'Université se trouve dans la soif de connaissance qui est le propre de l'homme. Il veut connaître la nature de tout ce qui l'entoure. Il veut la vérité. »

L’Université est l’institution qui incarne le désir humain de savoir. Sans doute se compose-telle, et il doit en être ainsi, de différentes Facultés, qui traitent de savoirs différents. Le développement des techniques et l’approfondissement méthodologique ont conduit à une spécialisation des disciplines qui est en elle-même bonne et nécessaire, mais qui a porté avec elle une séparation des savoirs qui rend difficile la communication et qui masque l’identité de l’Université. En réalité, les différentes Facultés sont des unités accidentellement séparées dans l’Universitas scientiarum, qui ne cesse d’être une pour de multiples raisons. En premier lieu, parce que la réalité qui l’intéresse est une, en dépit de ses multiples facettes : les questions qui concernent le monde, l’homme et Dieu. Chaque savoir apporte ce qui lui est propre : une perspective, une problématique, mais toujours autour d’une chose qui est commune à tous. En second lieu, elle est une parce que l’unique réponse valide pour le savoir universitaire est la vérité. L’Université n’est liée qu’à l’autorité de la vérité, libre d’intérêts personnels, politiques, religieux ou idéologiques; libre aussi d’intérêts fonctionnels. Cette liberté est une partie essentielle de sa personnalité, et renoncer à elle serait renoncer à elle-même.

Nous avons vu à grand trait en quoi consiste l’unité de l’Universitas. Certes, mais que signifie en pratique cette Université ? Benoît XVI, dans son célèbre discours de Ratisbonne rappela quelques souvenirs de ses années à l’Université. Parmi eux, il y avait ce qu’il appela une expérience d’Universitas: « Malgré toutes les spécialisations, qui nous rendent parfois incapables de communiquer les uns avec les autres, nous faisions l'expérience de former cependant un tout et qu'en tout nous travaillions avec la même raison dans toutes ses dimensions, en ayant le sentiment d'assumer une commune responsabilité du juste usage de la raison ». Sur l’horizon de l’unité de fond, la structure des savoirs qui se rencontrent à l’Université permet une interdisciplinarité profonde et consciente qui enrichit véritablement les différentes disciplines. En d’autres termes, elle permet un dialogue entre des savoirs distincts: méthodes, façons d’envisager les problèmes, conclusions ; croyants et non croyants, scientifiques et humanistes, descriptifs et normatifs ; un dialogue seulement régi par l’autorité de la vérité. Peut-être l’Universitas estelle aujourd’hui le seul lieu où un dialogue de ce genre est possible. C’est précisément ce dialogue que réclame la société. Nous voilà donc parvenus à la seconde question que
nous nous posions au début. Lire la suite
 

 

Sources :  www.vatican.va  (S.L.) -  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 08.04.09 - T/Jeunes

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante