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Message du pape Benoît XVI pour la 17e Journée Mondiale du Malade

 

Le 08 février 2009  - (E.S.M.) - Nous publions ci-dessous, une traduction du Message du Saint Père Benoît XVI à l’occasion de la 17e Journée Mondiale du Malade, du 11 février 2009, et qui cette année sera célébrée au niveau diocésain.

Le pape Benoît XVI lors de son voyage à Lourdes

Message du pape Benoît XVI pour la 17e Journée Mondiale du Malade

Le 08 février 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Nous publions ci-dessous, une traduction du Message du Saint Père Benoît XVI à l’occasion de la 17e Journée Mondiale du Malade, du 11 février 2009, et qui cette année sera célébrée au niveau diocésain.

Texte intégral du message du Saint-Père

Chers frères et sœurs,

La Journée Mondiale du Malade, qui sera célébrée le 11 février prochain, mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie de Lourdes, verra les Communautés diocésaines se réunir avec ses Évêques dans des moments de prière, pour réfléchir et décider des initiatives de sensibilisation sur la réalité de la souffrance. L'Année Paulinienne, que nous célébrons, offre une occasion propice pour s'arrêter et méditer avec l'apôtre Paul sur le fait que, « de même que les souffrances du Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par le Christ. » (2 Cor 1.5). Le lien spirituel avec Lourdes rappelle en outre à notre esprit, la sollicitude maternelle de la Mère de Jésus pour les frères de son Fils qui « sont encore des pèlerins et qui sont en butte aux dangers et aux misères, jusqu'à qu'ils ne soient menés dans la patrie Bienheureuse » (Lumen gentium, 62).

Cette année, notre attention se tourne particulièrement vers les enfants, les créatures les plus faibles et sans défense et, parmi elles, les enfants malades et souffrants. Il y a des petits êtres humains qui portent dans leur corps les conséquences de maladies invalidantes, et d’autres qui luttent avec des maux aujourd'hui encore incurables malgré le progrès de la médecine et l'assistance de chercheurs qualifiés et de professionnels de la santé. Il y a des enfants blessés dans leur corps et dans leur âme suite à des conflits et des guerres, et d’autres victimes innocentes de la haine de  personnes adultes insensées. Il y a les enfants « de la rue », privés de la chaleur d'une famille et abandonnés à eux-mêmes, et des mineurs souillés par des gens abjects qui violent leur innocence, en provoquant en eux une plaie psychologique qui les marquera pour le reste de leur vie. Nous ne pouvons pas ensuite oublier le nombre incalculable de mineurs qui meurent de soif, de faim, du manque d'assistance sanitaire, comme également les petits exilés et les fugitifs de leur propre terre avec leurs parents à la recherche de conditions de vie meilleures. De tous ces enfants, s’élève un cri de douleur silencieux qui interpelle notre conscience d'hommes et de croyants.

La communauté chrétienne, qui ne peut pas rester indifférente devant de telles situations dramatiques, ressent le devoir pressant d’intervenir. L'Église, en effet, comme je l'ai écrit dans l'Encyclique Deus Caritas est « est la famille de Dieu dans le monde. Dans cette famille il ne doit y avoir personne qui souffre par manque du nécessaire » (25, b). Je souhaite, par conséquent, que la Journée Mondiale du Malade offre l'opportunité aux communautés paroissiales et diocésaines de prendre toujours plus conscience d'être une « famille de Dieu », et je les encourage à rendre perceptible dans les villages, dans les quartiers et dans les villes, l'Amour du Seigneur, qui demande « que dans l'Église, puisqu'elle est une famille, personne ne doit souffrir par manque du nécessaire » (ibid.). Le témoignage de la charité fait partie de la vie même de chaque communauté chrétienne. Et dès le début, l'Église a traduit par des gestes concrets les principes évangéliques, comme nous le lisons dans les Actes des Apôtres. Aujourd'hui, étant donné le changement des conditions de l'assistance sanitaire, cela nous montre le besoin d'une collaboration plus étroite entre les professionnels de la santé œuvrant dans des institutions sanitaires différentes et communautés ecclésiales présents sur le territoire. Dans cette perspective, l'institution de l'Hôpital Pédiatrique de l'Enfant Jésus, en relation avec le Saint Siège, qui célèbre cette année ses 140 ans de vie, se confirme dans tout sa valeur.

Mais il y a plus. Puisque l'enfant malade appartient à une famille qui partage la souffrance souvent avec de graves malaises et des difficultés, les communautés chrétiennes ne peuvent pas ne pas se charger aussi d'aider les noyaux familiaux frappés par la maladie d'un garçon ou d'une fille. Sur l'exemple du « Bon Samaritain » il faut qu'on se penche sur les personnes si durement éprouvés et qu'on offre le soutien d'une solidarité concrète. De cette manière, l'acceptation et le partage de la souffrance se traduit dans un soutien utile des familles des enfants malades, en créant à l’intérieur, un climat de sérénité et d'espérance, et en faisant sentir autour d'eux une famille plus vaste de frères et sœurs dans le Christ. La compassion de Jésus pour les pleurs de la veuve de Naïn (cfr Lc 7.12-17) et pour la prière implorante de Jaïrus (cfr Lc 8.41-56) constituent, entre autres, quelques points importants de référence pour apprendre à partager les moments de peine physique et morale de nombreuses familles éprouvées. Tout cela présuppose un Amour désintéressé et généreux, reflet et signe de l'Amour miséricordieux de Dieu, qui n’abandonne jamais ses enfants dans l'épreuve, mais procure toujours des ressources admirables de  de cœur et d'intelligence pour être en mesure de faire face de manière appropriée aux difficultés de la vie.

Le dévouement quotidien et l'engagement continuel au service des enfants malades constituent un témoignage éloquent d’Amour pour la vie humaine, en particulier pour la vie de celui qui est faible et dépendant des autres en tout et pour tout. Il est nécessaire en effet d'affirmer avec vigueur l'absolue et suprême dignité de toute vie humaine. L'enseignement que l'Église proclame sans cesse et ne change pas malgré le temps qui passe : la vie humaine est belle et doit être vécue en plénitude même lorsqu’elle est faible et est enveloppée du mystère de la souffrance. C’est vers Jésus crucifié que nous devons tourner notre regard : en  mourant sur la croix, il a voulu partager la douleur de toute l'humanité. En souffrant par Amour, nous entrevoyons une participation suprême à la peine des petits malades et de leurs parents. Mon vénéré Prédécesseur, le pape Jean-Paul II qui, par l'acceptation patiente de la souffrance a offert un exemple lumineux tout particulièrement au coucher du soleil de sa vie, a écrit : «  sur la Croix se tient le « Rédempteur de l'homme », l'Homme de douleur qui a assumé en lui les souffrances physiques et morales des hommes de tous les temps, afin qu'ils puissent trouver dans l'amour le sens salvifique de leurs souffrances et des réponses fondées à toutes leurs interrogations.» (Salvifici doloris, 31).

Je désire ici exprimer mon estime et mon encouragement aux Organisations internationales et nationales qui prennent soin des enfants malades, particulièrement dans les Pays pauvres, et avec générosité et abnégation, offrent leur contribution pour leur assurer des soins adéquats et affectueux. J’adresse en même temps un appel douloureux aux responsables des Nations pour que la puissance les lois et les mesures en faveur des enfants malades et de leurs familles soient renforcées. Toujours, mais encore plus lorsqu’est en jeu la vie des enfants, l'Église, pour sa part, se rend disponible à offrir sa collaboration cordiale dans le but de transformer toute la civilisation humaine en « civilisation d’Amour » (cfr Salvifici doloris, 30).

Pour conclure, je voudrais exprimer ma proximité spirituelle à vous tous, chers frères et sœurs, qui souffrez d’une maladie. J’adresse des salutations affectueuses à ceux qui vous assistent : aux Évêques, aux prêtres, aux personnes consacrées, au personnel de la santé, aux volontaires et à tous ceux qui se consacrent avec Amour à soigner et soulager les souffrances de ceux qui sont en prises avec la maladie. Je vous salue tout particulièrement vous, chers enfants malades et souffrants : le pape vous embrasse avec une affection paternelle ainsi que vos parents et les membres de votre famille, et il vous assure un  souvenir particulier dans la prière, en vous invitant à avoir confiance en l'aide maternelle de la Vierge à Marie Immaculée, que lors du  Noël dernier, nous avons encore une fois contemplée alors qu'elle serre avec joie entre ses bras le Fils de Dieu fait Enfant. En invoquant sur vous et sur chaque malade la  protection maternelle de la Vierge Sainte, Salut des malades, à tous j’accorde de tout cœur une Bénédiction Apostolique spéciale.

Du Vatican, de 2 Février 2009

BENEDICTUS PP.XVI

Texte original du message du Saint Père Italien
 

Sources :  www.vatican.va -   (© traduction E.S.M.
© Copyright 2009 du texte original - Libreria Editrice Vaticana

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 08.02.2009 - T/Benoît XVI

 

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