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Le card. Ricard évoque sa rencontre avec Benoît XVI

Lourdes, le 07 novembre 2006 - (E.S.M.) - Communiqué de presse publié le mardi 7 novembre 2006 par le CEF.

Conférence de presse des évêques réunis à Lourdes.

Le card. Ricard évoque sa rencontre avec Benoît XVI

Offices, Eucharistie, groupes de travail ont rythmé la 3ème journée de l’assemblée de évêques à Lourdes. Lors d’une conférence avec la presse, qui s’est tenue mardi à 15h00, le cardinal Jean-Pierre Ricard a évoqué les sujets abordés lors de cette assemblée, l’atmosphère « fraternelle » et la qualité des échanges, avant de répondre aux questions des journalistes.

A propos du travail sur les différences structurantes de la vie sociale, il a expliqué le souhait des évêques d'une approche pluridisciplinaire. Un groupe d'évêques nommés en novembre 2005, a fait appel à des psychanalystes, à des psychologues, comme à des théologiens pour travailler sur des questions d’anthropologie fondamentale. La différence entre les sexes, la paternité… autant de thèmes qu’ils ont abordés en vue de revisiter les fondements philosophiques et chrétiens de ce qui est vécu par beaucoup d’hommes et de femmes aujourd’hui. « Quelle bonne nouvelle, quelle espérance, pouvons-nous leur apporter ? tel est le sens de nos travaux », a rappelé le cardinal Ricard.

Quant à l'Enseignement catholique, le cardinal Ricard a souligné la problématique posée à l'Assemblée : « Comment peut-il être fidèle à sa mission en étant ouvert à tous dans le respect de la liberté de conscience de chaque jeune et chaque famille, tout en restant un lieu de proposition de la foi ». Car même si l'acte éducatif est déjà, d'une certaine manière, un témoignage de foi, cela ne saurait suffire.

Le cardinal a évoqué ensuite le troisième sujet de l'Assemblée, celui du ministère des prêtres. Il a rendu un hommage appuyé aux prêtres et souligné leurs préoccupations. « Beaucoup voient leur charge s'alourdir, leurs territoires paroissiaux s'agrandir et, malgré leur âge parfois avancé, ils continuent d'assumer leur ministère ». L’exercice pratique du ministère presbytéral constitue l’un des sujets au cœur de cette assemblée.

L'archevêque de Bordeaux a évoqué l’annonce, dans les médias, d’une libéralisation possible de l’autorisation de célébrer la messe d’avant la réforme conciliaire, et dont on sait qu'elle a suscité une certaine émotion parmi les prêtres et les laïcs.

"Cela a pris une dimension fantasmatique" a fait remarquer le Cardinal : "d'abord parce que le latin n'a jamais disparu, d'autre part parce que la messe de Paul VI est parfois dite en latin, notamment dans certains monastères, enfin parce qu'il n’est pas question d'imposer la messe tridentine à tous les fidèles ! Bref, il ne s'agit pas d'un retour en arrière. La question est de savoir s’il faut ouvrir davantage les conditions pour que la messe selon le missel de 1962 soit célébrée," a-t-il continué, avant d’évoquer sa rencontre, le 26 octobre dernier avec le pape Benoît XVI. " Son désir est de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin au schisme lefevbriste. Il sait que plus les années passent, plus les relations se distendent et les positions se durcissent. Le Pape Benoît XVI souhaite faire son possible pour que la main soit tendue et qu’un accueil soit manifesté, au moins à ceux qui sont de bonne volonté et qui manifestent un profond désir de communion ». Un souhait qui ne remet pas en cause l’attachement au Concile Vatican II. « Non, l’Eglise ne change pas de cap. Contrairement aux intentions que certains lui prêtent, le pape Benoît XVI n’entend pas revenir sur le cap que le Concile Vatican II a donné à l’Eglise. Il s’y est engagé solennellement ».

Le cardinal Ricard a insisté sur le souhait du pape de ne pas court-circuiter la consultation. « Le projet de motu proprio va faire l’objet de consultations diverses. Nous pouvons faire part, dès maintenant, de nos craintes et de nos souhaits ».

Tout le monde l'aura noté: le latin n'a jamais disparu. La conclusion s'impose: il n'est pas permis à un prêtre de refuser de célébrer la messe en latin selon l'Ordo actuel ou de chanter du grégorien, si les fidèles en font la demande. On peut aussi espérer que nos évêques ne se contenteront pas de paroles mais sauront aussi donner l'exemple... de messes célébrées en latin.
Demeure cependant un problème plus vaste que le latin: c'est le respect des rites et la dignité des célébrations liturgiques dans les paroisses, afin que les fidèles puissent participer à la liturgie de l'Eglise et non plus être contraints d'accepter des messes dites dans un contexte de mauvais goût typiquement franchouillard (pantalons qui dépassent de l'aube, dentelles défraîchies, bric-à-brac pastoral, célébrants avachis sur leurs sièges pendant les lectures, petits cantiques miaulés par des voix inexercées... etc.)
Regardons comment, en d'autres pays le clergé a su conserver le sens de la dignité (de la "noble simplicité" disait Paul VI) et prenons-en de la graine... (P.L.)


Messe en latin: le projet va être discuté par plusieurs cardinaux (Mgr Ricard)

Le pape Benoît XVI souhaite que le projet de libéralisation de la messe traditionnelle en latin soit discuté par plusieurs cardinaux, a déjà expliqué lundi le cardinal Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France.

Le pape n'a pas encore signé le "motu proprio" (décret personnel) à ce sujet et souhaite que la commission Ecclesia Dei, chargée depuis 1988 du dialogue avec les intégristes, en soit saisie, a dit Mgr Ricard, lui-même membre de cette commission, lors d'une conférence de presse en marge de l'assemblée plénière des évêques à Lourdes.

"Le pape avait eu connaissance d'une première mouture mais il m'a présenté cela comme un travail qui restait ouvert", a souligné Mgr Ricard, qui a rencontré Benoît XVI durant 40 minutes le 26 octobre.

La même semaine, le cardinal Jean-Marie Lustiger s'était également rendu à Rome ainsi que l'archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois, alors que le projet révélé début octobre suscite une grande émotion dans l'Eglise de France. Mgr Ricard avait déjà dit samedi que des consultations allaient se poursuivre.

Le pape Benoît XVI "a demandé au cardinal Castrillon Hoyos (président d'Ecclesia Dei, ndlr) que la commission soit saisie et que ses membres donnent leur avis", a souligné Mgr Ricard.


MESSE EN LATIN?

Voici ce qu'ont proposé nos évêques réunis en synode en 2005 (proposition n°36 - Les 50 propositions retenues comme particulièrement importantes):

"L'utilisation du latin dans les célébrations liturgiques:
Dans la célébration de l'Eucharistie au cours des rencontres internationales, toujours plus fréquentes aujourd'hui, pour mieux exprimer l'unité et l'universalité de l'Eglise, on propose:
- que la (con)célébration de la messe soit en latin (à l'exception des lectures, de l'homélie et de la prière des fidèles);
- que soient récitées en latin les prières de la tradition de l'Eglise et éventuellement que soient exécutés les mélodies grégoriennes;
- de recommander que les prêtres soient préparés dès le séminaire à comprendre et célébrer la messe en latin, ainsi qu'à utiliser des prières latines et à savoir valoriser le chant grégorien;
- de ne pas négliger la possibilité d'éduquer les fidèles eux-mêmes dans ce sens."


Qui a dit que le Concile avait supprimé le latin et le chant grégorien? Pourquoi, au moment du synode, de telles propositions n'ont elles provoqué aucune levée de boucliers de la part des évêques français?
 

Sources: CEF - E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 07.11.2006 - BENOÎT XVI

 

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