Nicolas Sarkozy chez Benoît XVI le 8
octobre |
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Le 06 octobre 2010
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(E.S.M.)
- Un commentaire appréciable du site Liberté Politique. Et une
interviewe de
Christine
Boutin, dans
France-Soir. Une
surprise plutôt
bonne
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Le pape Benoît XVI -
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Nicolas Sarkozy chez Benoît XVI le 8
octobre
► Discours de Nicolas Sarkozy après sa rencontre avec Benoît XVI - 08.10.10
►
Le pape Benoît XVI reçoit le président Sarkozy - 08.10.10
Le 06 octobre 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Un commentaire appréciable du site Liberté Politique. Et une interviewe de
Christine Boutin, dans France-Soir. Une surprise plutôt bonne
Liberté politique
: Nicolas Sarkozy reçu le 8 octobre par Benoît XVI
La dernière rencontre entre Benoît XVI et Nicolas Sarkozy remonte à
septembre 2008, lors du voyage du pape en France.
Le 8 septembre, M. Sarkozy avait confié à des députés UMP qu'il allait
revoir « prochainement » Benoît XVI, dont les récents propos sur l'accueil
des « légitimes diversités humaines » avaient été interprétés comme une
critique des expulsions de Roms par son gouvernement. Cette deuxième visite
au Vatican du chef de l'État français, qui avait été reçu par le pape en
décembre 2007, a notamment pour but de désamorcer ces mauvaises
interprétations.
Le président de la République sera reçu avec un éclat particulier [Le
cardinal Bertone assistera à un déjeuner à l'ambassade de France, avec le
Nicolas Sarkozy et sa suite]. Il assistera dans la basilique Saint-Pierre à
une prière pour la France adressée à sainte Pétronille (de Petrus, Pierre),
vierge et martyre romaine considérée comme la fille spirituelle de saint
Pierre.
Adoptée à ce titre par les rois de France comme leur sainte patronne, elle
illustre la proximité de la France avec l’Église de Pierre, la première
fille de l'Église s’unissant à la fille du premier chef de l'Église.
Pétronille est l’une des patronnes secondaires de la France avec sainte
Radegonde, sainte Jeanne d’Arc et sainte Thérèse, la patronne principale
étant la Vierge Marie.
Devant l’autel dédié à la sainte et ses reliques, voici la prière à laquelle
pourra s’unir Nicolas Sarkozy :
« Nous associons votre triomphe à nos joies pascales, Ô fille de Pierre !
Nous vénérons à travers les siècles votre mémoire bénie. Vous avez dédaigné
le monde avec ses délices et ses honneurs, et votre nom virginal se lit en
tête des fastes de la Sainte Église romaine qui s'honore d'avoir été votre
mère.
Aidez-la maintenant de vos prières, et souvenez-vous aussi de la France, qui
longtemps vous voua un culte fervent. Protégez tous ceux qui vous implorent,
et donnez-nous de célébrer avec un saint enthousiasme les solennités qui se
multiplient en ces jours. Amen ! »
On prête à Nicolas Sarkozy une inquiétude à l’égard de l’électorat
catholique et de son influence. La crainte est le début de la sagesse, on ne
s’en plaindra pas. Plus substantiellement, on se réjouira que cette demande
du chef de l’État français, pour intéressée qu’elle soit, ait pour objet de
solliciter l’avis de l’Église au sommet. Pour le Saint-Siège, où l’on se
souvient de la qualité du discours du Latran qui avait sensiblement rebattu
les cartes de la laïcité à la française, la politique de Paris n’est pas
mineure, et il n’est jamais vain de se parler, quelles que soient les
arrière-pensées.
L’entrevue avec le pape devrait porter sur les questions internationales,
ainsi que sur les questions politiques portant sur les droits fondamentaux
de la personne humaine.
Il est notoire que si la législation française ne brille pas par des mesures
ouvertement positives et favorables au respect de la vie ou la protection de
la famille, aucune transgression lourde n’a été pour le moment avalisée sur
l’euthanasie ou le mariage par le Parlement depuis l’arrivée de Nicolas
Sarkozy à l’Élysée. Compte-tenu de l’état dominant de l’opinion médiatique,
c’est déjà un exploit, et le signe d’une présence chrétienne discrète mais
efficace.
Le projet de révision de la loi de bioéthique (un projet ambigu, cf.
Libertepolitique.com, 10 sept), dont la discussion parlementaire va bientôt
s’ouvrir, constituera un test intéressant sur la volonté politique française
de protéger la vie humaine avec cohérence
Christine Boutin Interrogée par
France-Soir.
Plusieurs passages surprennent plutôt agréablement...
J'avoue que j'ai "zappé" les autres.
Christine Boutin : "Oui, il y a un désamour"
Propos recueillis par Dominique de Montvalon
France-Soir - Nicolas Sarkozy sera reçu vendredi au Vatican par le pape
Benoît XVI. Y a-t-il ou non un problème entre les catholiques et le
président français ?
Christine Boutin - Il y a un désamour. En 2007, l’électorat dit « catholique
» a été très présent durant toute la campagne présidentielle. Aujourd’hui,
il faut regarder les choses en face : cet électorat est très déboussolé.
Quand je dis cela, je pense, dans le cas précis, aux catholiques de droite –
que je connais bien – comme aux catholiques de gauche.
F.-S. Pourquoi sont-ils « déboussolés » ?
C. B. A gauche, il y a l’affaire des Roms, la loi sur l’immigration et
surtout la façon dont on a parlé de possibles déchéances de la nationalité.
A droite, il y a la prime fiscale retirée à ceux qui se marient et la
diminution des avantages pour l’accueil du premier enfant. Bref, juste ou
injuste, il y a une sorte de climat.
F.-S. Comment le vivez-vous ?
C. B. Pour moi, c’est une situation douloureuse.
F.-S. Benoît XVI, le 3 octobre, a-t-il, selon vous, condamné la politique
française vis-à-vis des Roms en disant qu’il fallait « savoir accueillir les
légitimes diversités humaines » ?
C. B. C’est grotesque d’interpréter les choses comme cela. Le pape, ce
jour-là, n’a dénoncé rien ni personne : il a rappelé à juste titre, comme il
le fait régulièrement, ce qui fait partie du patrimoine éternel de l’Eglise.
Sources :
Benoit-et-moi
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.10.2010 -
T/Brèves
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