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19 Avril 2005
 

Benoît XVI fustige la crise financière

 

Le 06 octobre 2008 - (E.S.M.) - Le sens profond de la parole est le fondement de la réalité et cette réalité a déclaré Benoît XVI n'est pas toujours celle que les hommes mettent en avant et le pape a pris cet exemple tiré de l'actualité, la crise financière, l'écroulement des banques montrent que cette réalité sur laquelle on se base n'est rien.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI fustige la crise financière

Le 06 octobre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La Parole divine est le "fondement de la réalité". Ce sont les paroles de Benoît XVI à l’ouverture de la douzième assemblée générale du Synode des évêques ce lundi 6 octobre. En outre, la crise financière s’est invitée dans la salle du Synode. Selon le Pape cette crise démontre la futilité d’une vie fondée sur le "succès", la "carrière", ou "l’argent". Il s'agit du premier message fort de cette assemblée synodale consacrée à la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église. Les travaux ont commencé ce lundi matin et dureront trois semaines.

Le pape Benoît XVI a prononcé ce discours devant les participants du Synode sur la parole et son sens profond. Le pape a expliqué que "la parole est le fondement de la réalité et cette réalité" - a ajouté le Saint-Père - "n'est pas toujours celle que les hommes mettent en avant" et a pris cet exemple tiré de l'actualité, la crise financière; "l'écroulement des banques montrent que cette réalité sur laquelle on se base, n'est rien quand on construit sur du sable, tout s'effondre à l'inverse du roc sur lequel l'homme est appelé à bâtir, c'est à dire la parole de Dieu".

Le pape a rappelé aussi que l'homme est toujours en quête de la Parole de Dieu, dans les paroles humaines, "les mots écrits dans les livres, entrent en communion avec la parole avançant au large - a-t-il lancé - afin d'annoncer l'évangile, l'annonce de l'évangile qui n'est pas un colonialisme ecclésial - a expliqué le pape - mais le moyen d'atteindre l'universalité malgré nos diversités"
(Radio Vatican) Olivier Bonnel était présent à la salle du synode, pour écouter

Texte original des paroles du Saint Père Italien

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Italien ou en Français

Pour une poignée de milliards
: chronique de Jacques de Guillebon

Benoît XVI est venu en France, où il a dénoncé la soif de l’or, de l’or comme idole, non pas nouvelle mais contemporaine, et de l’or comme une image aveuglante du mensonge. Deux jours après, la première économie du monde annonce qu’elle menace de couler. Car « Il renverse les puissants… »
(lire l'homélie) Aucun rapport, sans doute.

Sauf qu’il apparaît enfin, sans que personne ne puisse plus le nier, que le néolibéralisme, c’était bien l’anarchie plus mille milliards. Mille milliards de dollars à trouver, au bas mot, pour les injecter dans une économie ultra-financiarisée, une économie qui refuse toujours plus de regarder la réalité en face pour la bonne raison qu’elle repose sur une contradiction fondamentale. C’est d’ailleurs l’économiste Jacques Sapir qui le dit : « Quand on comprime les revenus salariaux pour toujours plus de profits et que l’on cherche dans la financiarisation de l’économie une porte de sortie à la contradiction qui veut que toute compression des revenus induira celle de la demande solvable, donc celle du niveau d’activité et donc celle du volume des profits, alors la dérégulation financière et l’emballement de la machine à crédit au-delà de toute borne prudentielle deviennent logiques ». Vous voyez que nous sommes sérieux, ici, et qu’il ne s’agit pas d’idéologie. Mais de faits.

Pourtant le pire, le grand mystère, au milieu de cette intrigue, demeure dans la collusion permanente des bien-pensants, ceux qui n’ont pas changé malgré Bernanos, avec cette anarchie qu’ils prennent pour l’ordre seulement parce qu’elle conserve leurs privilèges. Ces petits soldats de la déshumanisation du monde qui ont perpétuellement accepté un système économique dont ils combattaient les présupposés philosophiques ; ceux qui ne se sont jamais interrogés sur les raisons de la séduction exercée par tous les socialismes sur tous les peuples depuis deux cents ans ; ceux qui se sont réjouis de la chute de l’Union soviétique et de ses vassaux, non pas tant parce qu’elle sonnait l’heure de la liberté de conscience pour des millions d’hommes, mais parce qu’elle leur ouvrait de nouveaux marchés.

Mais nous voulons croire que l’heure de la morale a sonné. Jusque-là, jamais dans l’histoire de l’humanité, peut-être, la concupiscence n’avait été aussi peu critiquée, la concupiscence qui est bien le fond de cette avarice jaune qui a édifié ce monde. Jamais on n’avait formé de tels bataillons d’humains dont l’unique aspiration était le bien-être à base matérialiste.

De la gauche il ne faut rien attendre, la gauche qui s’est empêtrée, et pour longtemps encore, dans une critique économique infrastructurelle, héritage du marxisme, qui lui interdit de jamais porter une condamnation morale, tout étant affaire de classe, au sens terroriste du terme, ce qui interdit quelque anthropologie que ce soit et fabrique des nains de l’esprit à altitude besancenotienne. Quant à la droite… la droite a depuis longtemps intégré les nations et les États, ainsi que toutes les institutions humaines, particulièrement celles qui reposaient sur l’honneur, la confiance et l’héroïsme, donc sur le don, comme des paramètres secondaires de son grand jeu économique, ce jeu sublime où qui a perdu perdra toujours plus, et où qui possédait possédera toujours plus. Ainsi, l’on voit de grands observateurs économiques catholiques, qui tout le long du jour allaient vous serinant qu’il fallait moins d’intervention de l’État et moins de réglementation, remiser maintenant leur petit drapeau dès que s’annonce la crise pour, non pas remercier les Banques centrales de sauver leurs empires de titres en papier avec l’argent de l’éternel contribuable, mais bien pour se féliciter que chacun ait fait son job normalement, puisque tout devait finir ainsi. Provisoirement. En attendant qu’ils se refassent.

C’est sans doute ce que Jean-Claude Michéa à la suite d’Orwell, appelle la « double pensée »
(1). Ce sont sans doute ces hommes-là qu’un certain rabbi il y a deux mille ans qualifiait de « sépulcres blanchis ». (2)

(1) La double pensée, Champs-Flammarion, 2008. 

(2) (Matthieu 23, 27). (ndlr) St Jean Chrysostome commente ce passage de l'Évangile dans son sermon LXXIII.  "Que c’est être pharisien que de ne travailler qu’à régler le dehors et ne se pas mettre en peine du dedans de l’âme. — Que ces sortes de personnes sont des sépulcres selon la parole du Fils de Dieu. — De la mauvaise odeur que les méchants portent dans l’Église par leurs dérèglements. — Contre ceux qui violent la sainteté de l’Église par des regards et des desseins criminels. — Combien la manière dont les femmes se conduisent aujourd’hui est différente de celle des femmes chrétiennes des premiers siècles de l’Église. — Contre ceux qui recherchent les bonnes tables, etc...". (suite Matthieu 23,14-29)

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Sources : La Nef/197 -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  06.10.2008 - T/International/Economie

 

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