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19 Avril 2005
 

Benoît XVI défendra le mariage, la famille et le " caractère sacré "

 

ROME, JEUDI 6 JUILLET 2006. Le pape Benoît XVI part samedi défendre le mariage, la famille et le "caractère sacré" de la vie humaine depuis son stade embryonnaire, en Espagne, premier pays de culture catholique à avoir légalisé le mariage homosexuel.

 

Benoît XVI défendra le mariage, la famille et le " caractère sacré "

 

Le pape Benoît XVI part samedi défendre le mariage, la famille et le "caractère sacré" de la vie humaine depuis son stade embryonnaire, en Espagne, premier pays de culture catholique à avoir légalisé le mariage homosexuel.

Durant un voyage d'à peine plus de 24 heures à Valence, le souverain pontife plaidera le dos au mur contre les progrès apparemment irrésistibles d'une libéralisation des moeurs en Europe perçus par l'Eglise catholique comme une grave atteinte aux fondements de la civilisation humaine.

Une brève rencontre samedi avec le chef du gouvernement socialiste Jose Luis Zapatero, bête noire de l'Eglise espagnole, un discours devant les évêques, une veillée avec les familles et une messe en plein air dimanche matin ponctueront ce troisième déplacement à l'étranger du pape Benoît XVI.

L'occasion de ce voyage a été donnée par la tenue dans cette ville de l'est de l'Espagne, sur le thème de " la transmission de la foi dans la famille ", de la 5e édition des rencontres mondiales de la famille dont Jean Paul II avait pris l'initiative en 1993.

La récente détérioration des relations entre l'Eglise et les autorités espagnoles, la montée en puissance dans toute l'Europe de la revendication du mariage homosexuel, le feu vert donné par de nombreux pays de l'UE à la recherche sur les cellules embryonnaires, lui ont donné une dimension polémique qui n'était pas prévue au départ.

En deux ans, depuis son arrivée au pouvoir en avril 2004, le gouvernement espagnol a facilité le divorce, légalisé le mariage homosexuel (avec les mêmes droits que le mariage entre un homme et une femme), et rendu le catéchisme à l'école facultatif.

L'Eglise s'est sentie directement visée et a réagi en conséquence, conduisant l'évêque de Ciudad Real, Mgr Antonio Algora, à comparer M. Zapatero à l'empereur romain Caligula. Sur un ton à peine plus mesuré, le cardinal Antonio Canizares Llovera, archevêque de Tolède et primat d'Espagne, a affirmé que la politique de M. Zapatero équivalait à "une condamnation à mort de la famille" conduisant à "un très grave effondrement moral" du pays.

L'affluence à la veillée de samedi et à la messe de dimanche serviront d'indicateur pour mesurer si, comme l'a affirmé le cardinal Canizares Llovera, "la plus grande partie des Espagnols" est hostile à ces réformes.

L'Eglise espagnole espère attirer 1,5 million de personnes, mais le cardinal colombien Alfonso Lopez Trujillo, président du conseil pontifical pour la famille - l'organisme du Vatican en charge de l'organisation du rassemblemnt de Valence - avait annoncé jusqu'à deux millions de personnes.

Le cardinal Lopez Trujillo a multiplié les interventions à l'approche de la rencontre de Valence, tonnant contre le mariage homosexuel, l'avortement, la contraception ou la recherche embryonnaire, au point de provoquer une certaine gène au Vatican.

Le ton particulièrement dur, les menaces d'excommunication brandies contre les contrevenants par le bouillant cardinal sont parfois jugés contre-productifs.

Mais sur le fond, il ne dit pas autre chose que Benoît XVI, et Jean Paul II avant lui.

Depuis le début de son pontificat, Benoît XVI ne cesse d'appeler les chrétiens à défendre la famille fondée sur l"union par le mariage entre un homme et une femme", au nom d'une "loi naturelle", et de condamner comme des "usurpations" toute autre forme d'union.

Il exprime un profond pessimisme face aux progrès de ce qu'il définit comme "un nouveau paganisme", qui transformerait l'homme "en une sorte de marchandise, pouvant s'acheter et se vendre, tel un réservoir de matériaux pour nos expérimentations".

 

Extrait du discours du Pape Benoît XVI à l’ouverture du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, basilique Saint Jean de Latran, 6 juin 2005

(…) De façon concrète, le "oui" personnel et réciproque de l'homme et de la femme ouvre les portes à l'avenir, à l'authentique humanité de chacun, et, dans le même temps, est destiné au don d'une nouvelle vie. C'est pourquoi ce "oui" personnel ne peut être qu'un "oui" publiquement responsable, à travers lequel les conjoints assument la responsabilité publique de la fidélité qui garantit également l'avenir de la communauté. En effet, aucun de nous n'appartient exclusivement à soi-même: c'est pourquoi chacun est appelé à assumer au plus profond de soi sa responsabilité publique. Le mariage comme institution n'est donc pas une ingérence indue de la société ou de l'autorité, l'imposition d'une forme extérieure dans la réalité la plus privée de la vie; il s'agit au contraire d'une exigence intrinsèque du pacte de l'amour conjugal et de la profondeur de la personne humaine.
Discours du pape Benoît XVI sur la famille prononcé le 6 juin

Place de la Vierge, à Valence, de jeunes chrétiens fiers de leur virginité

Place de la Vierge, à Valence, avant la visite samedi du pape Benoît XVI, de jeunes Espagnols s'attardent dans la tiédeur de la nuit. Aucun doute pour ces "volontaires" de la "Ve rencontre internationale des familles": ils se marieront "vierges, ça oui ".

"Il y a deux choses que les gens ne comprennent pas aujourd'hui: qu'un jeune puisse garder sa virginité jusqu'au mariage et que, au cas où sa fiancée n'est pas vierge, il n'ait pas non plus de relations sexuelles avec elle", explique en souriant Roberto, 27 ans.

L'air décontracté sous une barbe de quelques jours, cet étudiant en mécanique ajoute: "Aujourd'hui, la normalité, c'est le contraire: perdre sa virginité le plus tôt possible, profiter du sexe au maximum, avec un maximum de gens, dans le maximum de positions!"

Il est plus d'une heure du matin. Une dizaine de "volontaires", garçons et filles, discutent et se taquinent, au son étouffé d'une guitare, devant la basilique. Roberto, comme son frère Pepe, 24 ans, va à la messe "chaque dimanche et samedi, quelquefois aussi le lundi".

Auprès d'eux, Amparo Pacheco porte un jean soigneusement troué au genou et des ballerines dorées assorties à son sac d'où émergent deux paquets de cigarettes. Quand on lui demande si elle se sent prête à respecter tous les principes moraux de la famille chrétienne, la jeune fille de 19 ans répond: "se marier vierge, ça oui!" Sa copine Natacha Garcès, 23 ans, beaux yeux maquillés et coeurs brillants accrochés aux oreilles, acquiesce: elle aussi se donnera "pleinement" à son époux.

Alors que le pape Benoît XVI appelle les catholiques à s'opposer aux "menaces" contre la famille, Amparo dit d'emblée: "c'est difficile de porter les valeurs chrétiennes, surtout dans cette société qui reconnaît la loi sur le mariage des pédés, je veux dire des homosexuels".

Son père, "médecin", et sa mère, "femme au foyer", ont eu ensemble six enfants. "Si Dieu a fait l'homme et la femme, enchaîne-t-elle, c'est pour qu'ils se marient et se reproduisent, et pas pour que ce soit comme aujourd'hui... Eux, les couples homosexuels, se voient comme une famille... Mais, pour nous les chrétiens, non! Il y a quelque chose d'anormal".

Se joignant à la conversation, Pepe, 24 ans, tempère: "les chrétiens ne peuvent rien critiquer de personne... Les unions homme-homme peuvent se faire, mais on ne les appelle pas famille".

"Par nature, insiste-t-il, le mâle et la femelle sont comme des pièces qui s'emboîtent. Il y a un sexe et un autre... L'homme et la femme ne donnent pas le même type d'amour. Dans un couple d'hommes, les deux sont pères... Bien sûr qu'ils peuvent être affectueux. Mais qui va donner l'amour maternel?"

Quand le Conseil pontifical bannit tout moyen artificiel de contraception, invitant à la "continence périodique", Natacha hésite à affirmer qu'elle fera ainsi avec son époux... Elle insiste sur une autre idée: " une famille qui a la foi chrétienne est plus forte qu'une famille qui ne l'a pas ".

 

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - 06.07.2006 - BENOÎT XVI

 

 

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