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19 Avril 2005
 

Crise financière, on prévoit en 2009, 150 millions de pauvres en plus

 

Le 06 avril 2009  - (E.S.M.) - En raison de la crise financière, on prévoit, en 2009, 150 millions de pauvres en plus, concentrés dans les Pays déjà pauvres : il faut repenser le modèle de développement économique et la finance comme un instrument au service de l’économie réelle.

Crise financière, on prévoit en 2009, 150 millions de pauvres en plus

VATICAN - En raison de la crise financière, on prévoit, en 2009, 150 millions de pauvres en plus, concentrés dans les Pays déjà pauvres : il faut repenser le modèle de développement économique et la finance comme un instrument au service de l’économie réelle

Le 06 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Les pauvres sont un potentiel négligé par les Pays riches. Nous devons décider s’il faut sauver les banques ou les pauvres ». C’est la conclusion du professeur Lorenzo Caselli de l’Université de Gènes, au Congrès intitulé « La crise financière internationale ; combattre la pauvreté, construire la paix » ; qui s’est tenu le 2 avril à l’Université Urbanienne. « On estime que, à la fin de 2009, il y aura une augmentation de 150 millions de pauvres dans le monde, qui seront malheureusement concentrés dans les Pays déjà pauvres du Sud du monde », a déclaré le spécialiste en économie, qui a présenté plusieurs « effets numériques » de la crise financière internationale.

Mais il n’y a pas seulement déjà le grave problème d’économies fragiles et fortement endettées. Il s’y ajoute le risque réel que « ces Pays pauvres, pour payer leurs dettes, voire même pour survivre, commencent à vendre à bas prix à des pays ou à des multinationales étrangères, leurs propres ressources intérieures : mines, forêts, terres cultivables, matière premières etc. en se privant ainsi aussi du contrôle de celles qui sont des sources privilégiées de rentrées, de productivité, de négociation. La crise financière qui a commencé aux Etats-Unis, est devenue « une crise économique qui a touché la vie réelle et concrète des gens. A présent, on voit se développer la crise du chômage. En 2008, 7.200.000 postes de travail ont été perdus. On calcule que, en 2009, il y aura 25 millions de chômeurs en plus. De cette manière, la crise peut devenir une crise sociale et politique, avec des effets encore plus dramatiques que ceux que l’on voit actuellement ».

Comme cela a déjà été souligné par de nombreuses parties bien informées, la crise internationale, en plus d’être financière, est aussi morale. D’après le professeur Caselli, « le rôle de la consommation aux Etats-Unis est tellement grand et enraciné, que les personnes se sentent comme telles seulement et quand elles consomment et s’endettent. L’épargne n’est certes pas une vertu pour les Pays anglo-saxons. L’avidité des Instituts financiers a été le ressort qui a construit un château de cartes qui s’est ensuite écroulé ». Face à cette situation problématique, le professeur Caselli relance plusieurs réflexions sur le modèle du développement économique, qui doit être repensé, et non plus être le même qu’auparavant. En outre, il faut une nouvelle « gouvernance mondiale » pour réglementer le système international, « inévitablement interconnecté dans tous ses aspects ». Il faut dépasser la voie d’une « finance à terme bref ou très bref », qui nous a conduits à cette situation. Et , non pas en dernier, « il faut repenser la finance comme un instrument au service de l’économie réelle, et non comme une fin pour elle-même ».

Ce type de finance a conduit à la faillite du système international, mais il a eu surtout des retombées pesantes sur les Pays pauvres. L’Afrique demande une nouvelle mentalité, un plan d’aide économique comme a été le « Plan Marshall » pour l’Europe à la fin de le Deuxième Guerre Mondiale. Mais tout cela n’est pas possible, si l’on ne prend pas une voie « d’unité et de collaboration entre tous les Etats africains… Le destin de l’Afrique doit retourner dans les mains des Africains ».

Les nombreux étudiants présents au Congrès ont été enfin « provoqués » fortement par Cecilia dell’Oglio, de la FOCSIV, la Fédération qui réunit toutes les Associations, ONG, Réalités chrétiennes, qui travaillent dans le Tiers-Monde : « J’imagine que vous retournerez dans vos Pays, et alors je vous invite à y apporter de nouveaux instruments, de nouvelles mentalités. Par l’éducation, vous pouvez transmettre aux nouvelles générations des valeurs, des idées, des sensibilités, pour construire un avenir différent ».
 

 

Sources :  www.vatican.va (M.T.)-  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 06.04.09 - T/Brèves

 

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