Être
pasteur, exprime
Benoît XVI,
est en soi un acte spirituel |
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CITE DU VATICAN, le 6 Mars 2007 -
(E.S.M.) -
Cette page clôture les interventions du pape
Benoît XVI qui a reçu dernièrement les prêtres et le clergé de son
diocèse de Rome.
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Le pape Benoît XVI en
compagnie des prêtres de son diocèse
Synthèse des cinq dernières questions posées par les prêtres et les réponses
du pape Benoît XVI.
Vous trouverez en fin de page les liens des
questions précédentes et les réponses du Saint-Père.
5. Don Angelo Mangano, curé de « San Gelasio
», paroisse confiée au soin pastoral de la Communauté « Missione Chiesa
Mondo » depuis 2003, a parlé de manière significative de la pastorale en la
fête de la Chaire de saint Pierre. Il a indiqué l'importance de développer
une unité entre la vie spirituelle et la vie pastorale qui n'est pas une
technique d'organisation mais qui coïncide avec la vie même de l'Eglise.
Jésus lui-même se fait synthèse, a dit le prêtre qui a demandé au Saint-Père
comment transmettre au Peuple de Dieu l'idée de la pastorale comme vie
véritable de l'Eglise et comment faire pour que la pastorale se nourrisse
toujours davantage de l'ecclésiologie conciliaire.
Réponse du pape
Benoît XVI :
Il y a, me semble-t-il, plusieurs questions. Une question porte sur la
manière d'inspirer la paroisse à travers l'ecclésiologie conciliaire, de
faire vivre par les fidèles cette ecclésiologie ; l'autre porte sur la
manière dont nous devons agir et en nous-mêmes rendre le travail pastoral
spirituel. Commençons par cette deuxième question. Une certaine tension
entre ce que je dois absolument faire et les réserves spirituelles que je
dois conserver, demeure en permanence. Je le constate toujours quant à moi
chez saint Augustin qui se lamente dans ses prédications. J'ai déjà cité :
j'aimerais tant vivre avec la Parole de Dieu, mais du matin au soir je dois
être avec vous. Augustin trouve toutefois cet équilibre en étant toujours à
disposition, mais en se réservant également des moments de prière, de
méditation de la Parole sacrée, car autrement il ne pourrait plus rien dire.
Je voudrais souligner ici en particulier ce que vous avez dit sur le fait
que la pastorale ne devrait jamais être une simple stratégie, un travail
administratif, mais toujours demeurer un travail spirituel. Assurément, ces
autres choses ne peuvent pas non plus totalement manquer, parce que nous
sommes sur cette terre et que ces problèmes existent : comment bien
administrer l'argent, etc. Cela aussi est un domaine qui ne peut pas être
totalement absent.
Mais l'accent fondamental doit être précisément celui qu'être
pasteur est en soi un acte spirituel. Vous avez à juste titre
évoqué l'Évangile de Jean, chap. 10, où le Seigneur se définit comme le bon
Pasteur. Et en tant que premier moment à caractère définitif, Jésus dit que
le Pasteur précède. C'est-à-dire qu'il montre le chemin, il fait en premier
ce que doivent faire les autres, il prend en premier le chemin qui est la
voie pour les autres. Le Pasteur précède. Cela veut dire que lui-même vit
tout d'abord la Parole de Dieu : il est un homme de prière, il est un homme
de pardon, il est un homme qui reçoit et célèbre les Sacrements comme actes
de prière et de rencontre avec le Seigneur. C’est un homme de charité, vécue
et réalisée. Et ainsi, tous les actes simples de dialogues, de rencontres,
tout ce qu'il faut faire, tous ces actes deviennent des actes spirituels en
communion avec le Christ. Son pro omnibus devient notre pro meis.
Alors il précède, et il me semble que dans cette manière de précéder, on a
déjà dit l'essentiel. Le chapitre 10 de saint Jean continue ensuite en
rapportant que Jésus nous précède en s'offrant lui-même à la Croix. Et cela
est également inévitable pour le prêtre. Cette offrande de soi-même est
également une participation à la Croix du Christ et c'est grâce à cela que
nous pouvons nous aussi réconforter de manière crédible les personnes qui
souffrent, être aux côtés des pauvres, des laissés-pour-compte, etc.
Par conséquent, dans ce programme que vous avez développé, la
spiritualisation du travail quotidien de la pastorale est fondamentale. Cela
est plus facile à dire qu'à faire, mais nous devons essayer. Et pour pouvoir
spiritualiser notre travail, nous devons à nouveau suivre le Seigneur. Les
Évangiles nous disent que le jour il travaillait, et la nuit il était sur la
montagne avec le Père et il priait. Je dois confesser ici ma faiblesse. De
nuit, je ne peux pas prier, la nuit, je voudrais dormir. Mais, toutefois, un
peu de temps libre pour le Seigneur est réellement nécessaire : que ce soit
pour la célébration de la messe, pour la prière de la liturgie des Heures,
et la méditation quotidienne, même brève, en suivant la liturgie, le
rosaire. Mais ce dialogue personnel avec la Parole de Dieu est important. Et
c'est uniquement de cette manière que nous pouvons acquérir des réserves
pour répondre aux exigences de la vie pastorale.
Deuxième point : vous avez à juste titre souligné l'ecclésiologie du
Concile. Il me semble que nous devons encore bien davantage intérioriser
cette ecclésiologie, aussi bien celle de
Lumen
Gentium que celle de
Ad Gentes,
qui est également un document ecclésiologique, ainsi que celle des Documents
mineurs, et enfin celle aussi de
Dei Verbum. Et, en intériorisant cette vision nous
pouvons également attirer notre peuple vers cette vision, pour qu'il
comprenne que l'Eglise n'est pas simplement une grande structure, une de ces
organisations supranationales qui existent. L'Eglise, tout en étant un
corps, est le corps du Christ et donc un corps spirituel, comme le dit saint
Paul. Elle est une réalité spirituelle. Cela me semble très important : que
les personnes puissent voir que l'Eglise n'est pas une organisation
supranationale, n'est pas un corps administratif ou de pouvoir, n'est pas
une institution sociale, bien qu'elle accomplisse un travail social et
supranational, mais qu'elle est un corps spirituel.
Il me semble que notre prière avec le peuple, le fait d'écouter avec le
peuple la Parole de Dieu, de célébrer avec le peuple de Dieu les Sacrements,
d'agir avec le Christ dans la charité etc. c'est surtout dans les homélies
que nous devons diffuser cette vision. Il me semble, en ce sens, que
l'homélie demeure une occasion merveilleuse d'être proches des personnes et
de communiquer la spiritualité enseignée par le Concile. Et ainsi il me
semble que si l'homélie a grandi dans la prière, dans l'écoute de la Parole
de Dieu, elle est une communication du contenu de la Parole de Dieu. Le
Concile parvient réellement à notre peuple. Non ces fragments de
commentaires journalistiques qui ont donné une image erronée du Concile.
Mais la vraie réalité spirituelle du Concile. Et ainsi, nous devons
apprendre la Parole de Dieu toujours et à nouveau avec le Concile et dans
l'esprit du Concile, en intériorisant sa vision, apprendre la Parole de
Dieu. En faisant cela nous pouvons également communiquer avec notre peuple
et accomplir ainsi réellement un travail pastoral et spirituel.
6. Don Alberto Pacini, recteur de la
Basilique Sainte-Anastasie, a parlé de l'adoration eucharistique perpétuelle
– en particulier de la possibilité d'organiser des adorations nocturnes – et
a demandé au pape Benoît XVI d'expliquer le sens et la valeur de la
réparation eucharistique face aux vols, aux actes sacrilèges et aux sectes
sataniques
Réponse du pape
Benoît XVI :
Nous ne parlons plus en général de l'adoration eucharistique, qui a
réellement pénétré dans nos cœurs et qui pénètre dans le cœur du peuple.
Vous avez posé cette question spécifique sur la réparation eucharistique. Il
s'agit d'un discours qui est devenu difficile. Je me souviens, quand j'étais
jeune, qu'à l'occasion de la fête du Sacré-Cœur, nous disions une belle
prière de Léon XIII, puis une autre de Pie XI, dans laquelle la réparation
occupait une place particulière, précisément en référence, déjà à cette
époque, aux actes sacrilèges qui devaient être réparés.
Il me semble que nous devons aller au fond des choses, parvenir au Seigneur
lui-même qui a offert la réparation pour le péché du monde, et nous efforcer
de réparer : disons qu'il faut équilibrer le surplus de mal et le surplus de
bien. Ainsi, dans la balance du monde, nous ne devons pas laisser ce grand
surplus au négatif, mais accorder un poids au moins équivalent au bien.
Cette idée fondamentale s'appuie sur ce qui a été fait par le Christ. Tel
est, pour autant que je comprenne, le sens du sacrifice eucharistique.
Contre ce grand poids du mal qui existe dans le monde, le Seigneur place un
autre poids plus grand, celui de l'amour infini qui entre dans ce monde. Tel
est le point important : Dieu est toujours le bien absolu, mais ce bien
absolu entre précisément dans le jeu de l'histoire ; le Christ devient ici
présent, il souffre et subit jusqu'au bout les souffrances du mal, créant
ainsi un contrepoids d'une valeur absolue. Le surplus du mal, qui existe
toujours si nous ne considérons de façon empirique que les proportions, est
dépassé par le surplus immense du bien, de la souffrance du Fils de Dieu.
Dans ce sens, la réparation est alors nécessaire. Il me semble
qu'aujourd'hui, il est un peu difficile de comprendre ces choses. Lorsque
l'on voit le poids du mal dans le monde, qui augmente en permanence, qui
semble exercer une domination absolue dans l'histoire, on pourrait – comme
le dit saint Augustin dans une méditation – véritablement désespérer. Mais
l'on constate qu'il y a un surplus encore plus grand dans le fait que Dieu
lui-même est entré dans l'histoire, a participé à l'histoire et a souffert
jusqu'au bout. Tel est le sens de la réparation. Ce surplus du Seigneur est
pour nous un appel à nous ranger de son côté, à entrer dans ce grand surplus
de l'amour et à le rendre présent, même avec nos faiblesses. Nous savons que
pour nous aussi, ce surplus est nécessaire, car dans notre vie aussi, il y a
le mal. Nous vivons toujours grâce au surplus du Seigneur. Mais il nous fait
ce don afin que, comme le dit la Lettre aux Colossiens, nous puissions nous
associer à son abondance et, disons, faire grandir encore plus cette
abondance de façon concrète à notre époque historique.
Il me semble que la théologie devrait faire davantage pour faire comprendre
encore mieux cette réalité de la réparation. Il y avait également de fausses
idées dans l'histoire. Ces derniers jours, j'ai lu les discours théologiques
de saint Grégoire de Nazianze, qui, à un certain moment, parle de cet aspect
et se demande à qui le Seigneur a offert son sang. Il dit : le Père ne
voulait pas du sang du Fils, le Père n'est pas cruel, il n'est pas
nécessaire d'attribuer cela à la volonté du Père ; mais c'est l'histoire qui
le voulait, ce sont les nécessités et les déséquilibres de l'histoire qui le
voulaient. L’on devrait entrer dans ces déséquilibres et là, recréer le
véritable équilibre. Cela est véritablement éclairant. Mais il me semble que
nous ne disposons pas du langage nécessaire pour comprendre ce fait et le
faire également comprendre aux autres. Il ne faut pas offrir à un Dieu cruel
le sang de Dieu. Mais Dieu lui-même, par son amour, doit entrer dans les
souffrances de l'histoire pour créer non pas un équilibre, mais un surplus
d'amour qui est plus fort que l'abondance du mal qui existe. C'est ce à quoi
le Seigneur nous invite.
Cela me semble une réalité typiquement catholique. Luther dit : nous ne
pouvons rien ajouter. Et cela est vrai. Puis il dit : donc, nos œuvres ne
comptent pas. Et cela n'est pas vrai. Car la générosité du Seigneur se
révèle précisément dans le fait qu'il nous invite à entrer et accorde
également une valeur au fait que nous soyons avec Lui. Nous devons mieux
apprendre tout cela et ressentir également la grandeur, la générosité du
Seigneur et la grandeur de notre vocation. Le Seigneur veut nous associer à
son grand surplus. Si nous commençons à le comprendre, nous serons heureux
que le Seigneur nous invite à cela. Ce sera la grande joie d'être pris au
sérieux par l'amour du Seigneur.
7. La septième intervention a été celle de
Don Francesco Tedeschi, professeur à la Faculté de Missiologie de
l'Université pontificale urbanienne, qui réalise son service pastoral dans
la basilique Saint Bartholomée sur l'Ile Tibérine, lieu de mémoire des
nouveaux martyrs du XXe siècle. Plus qu'une question, Don Tedeschi a
présenté une réflexion sur l'exemple et le pouvoir d'attraction que
représentent les figures des martyrs à l'égard des jeunes en particulier.
Ils dévoilent la beauté de la foi chrétienne et témoignent au monde qu'il
est possible de répondre au mal par le bien en fondant leur vie sur la force
de l'espérance. Le pape n'a pas voulu ajouter de commentaires à cette
réflexion.
Réponse du pape
Benoît XVI :
Les applaudissements que nous avons entendus montrent que vous avez
vous-mêmes déjà apporté toutes les réponses... C'est pourquoi, à votre
question, je pourrais simplement répondre : oui, il en est bien ainsi, comme
vous l'avez dit. Et méditons vos paroles.
8. Puis le père Krystzof Wendlik, vicaire
paroissial des Saints Urbain et Laurent à Prima Porta, a parlé du problème
du relativisme dans la culture contemporaine et a demandé au pape une parole
d'explication sur le rapport entre unité de foi et pluralisme en théologie.
Réponse du pape
Benoît XVI :
C'est une question importante ! Lorsque j'étais membre de la Commission
théologique internationale, nous avons étudié pendant un an ce problème.
J'étais le rapporteur, donc je m'en souviens assez bien. Et pourtant, je
reconnais que je suis incapable d'expliquer la question en quelques mots. Je
voudrais simplement dire que la théologie a toujours été multiple. Pensons
aux Pères, au Moyen-âge l'école franciscaine, l'école dominicaine, puis à la
fin du Moyen-âge, et ainsi de suite. Comme nous l'avons dit, la Parole de
Dieu est toujours plus grande que nous. C'est pourquoi nous ne pouvons
jamais venir à bout du rayon d'action de cette Parole et c'est pourquoi
diverses approches, divers types de réflexions sont nécessaires.
Je voudrais simplement dire: il est important que le théologien, d'une part,
dans sa responsabilité et dans sa capacité professionnelle, s'efforce de
trouver des pistes qui répondent aux exigences et aux défis de notre temps ;
et, d'autre part, qu'il soit toujours conscient que tout cela est fondé sur
la foi de l'Eglise et doit donc toujours retourner à la foi de l'Eglise. Je
pense que si un théologien demeure personnellement et profondément dans la
foi et comprend que son travail est une réflexion sur la foi, il réussira à
concilier unité et pluralité.
9. La dernière intervention a été celle de
Don Luigi Veturi, curé de Saint Jean-Baptiste des Florentins, qui a consacré
sa question au thème de l'art sacré, en demandant au pape si celui-ci ne
devrait pas être mieux valorisé comme moyen de communication de la foi.
Réponse du pape
Benoît XVI :
La réponse pourrait être très simple : oui ! Je suis arrivé parmi vous avec
un peu de retard, car je me suis rendu auparavant dans la Chapelle pauline,
qui fait l'objet depuis plusieurs années de travaux de restauration. On m'a
dit qu'ils dureront encore deux ans. J'ai pu voir entre les échafaudages un
peu de cet art miraculeux. Et cela vaut la peine de bien la restaurer, afin
qu'elle soit rendue à sa splendeur originelle et qu'elle soit une catéchèse
vivante.
Avec cela, je voulais rappeler que l'Italie est particulièrement riche
d'art, et l'art est un trésor de catéchèse inépuisable, incroyable. C'est
également un devoir pour nous de le connaître et de mieux le comprendre. Je
ne sais pas comment font parfois les historiens de l'art, pour l'interpréter
uniquement de façon formelle, selon la technique artistique. Nous devons au
contraire entrer dans le contenu et faire revivre le contenu qui a inspiré
ce grand art. Cela me semble réellement un devoir – également dans la
formation des futurs prêtres – de connaître ces trésors et d'être capables
de transformer en catéchèse vivante ce qui est présent en eux et nous parle
aujourd'hui. Ainsi, l'Eglise pourra elle aussi apparaître comme un organisme
non pas d'oppression ou de pouvoir – comme certains voudraient le faire
croire – mais d'une fécondité spirituelle unique dans l'histoire ou du
moins, oserais-je dire, qui n'a pas d'égal en dehors de l'Eglise catholique.
C'est également un signe de la vitalité de l'Eglise qui, avec toutes ses
faiblesses et également ses péchés, est toujours restée une grande réalité
spirituelle, une source d'inspiration qui nous a donné toute cette richesse.
C'est donc un devoir pour nous d'entrer dans cette richesse et d'être
capables de devenir les interprètes de cet art. Cela vaut tant pour la
peinture et la sculpture, que pour la musique sacrée, qui est un domaine de
l'art qui mérite d'être vivifié. Je dirais que l'Évangile vécu de façon
différente représente aujourd'hui encore une puissante source d'inspiration
qui nous donne et qui nous donnera l'art. Il existe également aujourd'hui
surtout de très belles sculptures, qui démontrent que la fécondité de la foi
et de l'Évangile ne s'est pas éteinte ; il existe aujourd’hui aussi des
compositions musicales. Il me semble que l'on peut souligner une situation,
disons, contradictoire de l'art, une situation même un peu désespérée de
l'art. Aujourd'hui aussi l'Eglise inspire, car la foi et la Parole de Dieu
sont inépuisables. Et cela nous donne du courage à tous. Cela nous donne
l'espérance que le monde à venir également aura une nouvelle vision de la
foi, et, dans le même temps, la certitude que les deux mille ans d'art
chrétien déjà écoulés sont toujours vivants et sont toujours un «
aujourd'hui » de la foi.
Voilà, merci de votre patience et de votre attention. Je vous présente tous
mes vœux de bon Carême !
Repères des questions précédentes:
Benoît XVI rencontre le clergé de Rome, texte
italien:
Italien
Benoît XVI recommande les
exercices de
piété populaire:
(1) ►
Benoît XVI
Benoît XVI rappelle
aux jeunes
que Dieu est le Visage de la miséricorde: (2) ►
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L'important
précise
Benoît XVI
est de ne pas fractionner l'Écriture Sainte: (3) ►
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La première règle, précise, Benoît XVI, est
de ne pas étouffer les charismes: (4) ►
Benoît XVI
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.03.2007 - BENOÎT XVI - Clergé |