La joie de suivre Jésus, exprimé par
Benoît XVI |
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Rome, le 05 juillet 2007 -
(E.S.M.) -
La figure de l’Apôtre Thomas, que l’Église a rappelée mardi précisément,
le 3 juillet, a été présentée d’une manière complète par la catéchèse
que le Saint-Père Benoît XVI lui a consacrée l’an dernier
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L’incrédulité de St Thomas; REMBRANDT -
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La joie de suivre Jésus, exprimé par le pape Benoît XVI
« Très célèbre et même proverbiale est ensuite la scène de Thomas incrédule,
qui eut lieu huit jours après Pâques. Dans un premier temps, il n'avait pas
cru à l'apparition de Jésus en son absence et il avait dit: "Si je ne vois
pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à
l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté; non, je ne
croirai pas!" (Jn 20, 25). Au
fond, exprime Benoît XVI, ces paroles laissent apparaître la conviction que
Jésus est désormais reconnaissable non pas tant par son visage que par ses
plaies. Thomas considère que les signes caractéristiques de
l'identité de Jésus sont à présent surtout les plaies, dans lesquelles se
révèle jusqu'à quel point Il nous a aimés »
(Benoît XVI, audience générale,
mercredi 27.09.06 - l'apôtre Thomas: «Heureux ceux
qui croient sans avoir vu»).
La figure de l’Apôtre Thomas, que l’Église a rappelée mardi précisément, 3
juillet, a été présentée d’une manière complète par la catéchèse que le
Saint-Père Benoît XVI lui a consacrée l’an dernier quand, passant en revue
les Douze Apôtres, il a présenté ce Disciple du Seigneur qui, en passant par
le doute, est arrivé, par la miséricorde divine,
à la foi vivante en Jésus. Que de fois l’homme est tenté par le même doute
que celui de Thomas, qui l’assaille face au mystère indicible de Dieu qui se
manifeste en Jésus-Christ ! Malheureusement, l’homme
qui doute n’arrive pas toujours à la certitude de la présence du Seigneur
dans son histoire personnelle et dans l’histoire de l’humanité, qui
grâce à l’Incarnation de Jésus est Histoire de salut.
Thomas, c’est vrai, a douté, mais, à sa manière, il a demandé l’aide du
seigneur, en reconnaissant qu’il était tout à fait dépassé par la grandeur
du mystère qui entourait la Personne et la vie du Christ. Face à ce mystère,
comme l’a rappelé le Saint-Père Benoît XVI dans sa catéchèse, il faut se
mettre dans une attitude d’humilité et non pas d’autosuffisance, comme si la
créature était sur le même plan que le Créateur ! «
Ayons le courage de dire: je ne te comprends pas, Seigneur, écoute-moi,
aide-moi à comprendre ». De cette façon, avec cette franchise qui
est la véritable façon de prier, de parler avec Jésus, nous exprimons la
petitesse de notre capacité à comprendre et, dans le même temps, nous nous
plaçons dans l'attitude confiante de celui qui attend la lumière et la force
de celui qui est en mesure de les donner (Benoît
XVI - audience générale du 27.09.06).
Combien est grand le don de la de la foi, que nous avons reçu au Baptême, et
combien doit être sincère notre humilité pour pouvoir croître dans
la confiance en Jésus, dont la Lumière de
Vérité éclaire les petits, et enlève la vue à ceux qui croient qu’ils
peuvent s’en passer ! C’est pourquoi la foi des petits est fascinante, de
ceux qui ont un coeur simple, auxquels le Père révèle ses secrets
(cf Mathieu 11, 25) : ils «
touchent » le Coeur de Jésus par leur confiance, ils le sentent proche et
ils perçoivent combien son Amour inonde leur chemin terrestre. Pour chacun
d’eux, la promesse du Seigneur devient une réalité : « Je suis la lumière du
monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la
lumière de la vie (Jean 8, 12).
Cette lumière de la vie est la Miséricorde Divine
que, comme à Saint Thomas qui doute, redonne aux incrédules la joie de vivre
une expérience absolument incomparable, celle d’être enfants de Dieu,
enfants dans le Fils !
La foi de la Mère de Jésus continue à soutenir la foi de l’Église, de chacun
de ses membres, qui, en s’adressant à elle comme à sa propre Mère, lui
demande avant tout de l’aider à croître dans la confiance filiale en Dieu. A
l’école de Marie, enfant et adultes, jeunes et moins jeunes, nous nous
asseyons tous sur les mêmes bancs, personne ne pense qu’il est déjà « arrivé
», mais chacun ressent la joie de recommencer toujours de nouveau, pour
apprendre cette Leçon de vie que la Mère, notre Maîtresse dans la foi, nous
donne chaque jour.
Sur le tableau de cette « école », reviennent régulièrement les lignes de
l’Évangile éternel de Jésus, et sa Mère, en nous les expliquant, redonne à
notre coeur la joie de « faire tout qu’Il nous dit ». Et la joie des
serviteurs de Cana qui trouvent la confiance de faire ce qui leur est
demandé, parce qu’ils ont regardé la Mère de Jésus qui, par une seule
parole, un seul regard, en Le regardant tout d’abord, puis en regardant
ensuite les serviteurs, les a convaincus qu’il n’y avait rien de plus beau
que de suivre l’Agneau, partout où il va !
par l’Abbé Luciano Alimandi
Mardi 3 juillet 2007
Fête de saint Thomas, Apôtre
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean
20,24-29
Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec
eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il
leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je
ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans
son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient
verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec
vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta
main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu
! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient
sans avoir vu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF,
Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Pape Benoît XVI
Audience générale du 27/09/06 (trad. DC 2367, p. 958 ©
copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Mon Seigneur et mon Dieu »
Bien connue et même proverbiale est la scène de Thomas l'incrédule, qui
s'est passée huit jours après la Pâque. En un premier temps, il n'avait pas
cru que Jésus était apparu en son absence et il avait dit : « Si je ne vois
pas dans ses mains la marque de ses clous, si je ne mets pas mon doigt à
l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne
croirai pas ».
Au fond, il ressort de ces paroles la conviction que Jésus est désormais
reconnaissable non seulement à son visage mais à ses plaies. Thomas pense
que les signes qualifiant l'identité de Jésus sont désormais surtout les
plaies, par lesquelles se révèle à quel point il nous a aimés. En cela
l'apôtre ne se trompe pas. Comme nous le savons, huit jours plus tard, Jésus
apparaît à nouveau au milieu de ses disciples, et cette fois Thomas est
présent. Et Jésus l'interpelle : « Avance ton doigt ici et vois mes mains;
avance ta main et mets-la dans mon côté. Cesse d'être incrédule, sois
croyant ». Thomas réagit par la profession de foi la plus belle de tout le
Nouveau Testament: « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Saint Augustin commente à
cet égard : Thomas « voyait et touchait l'homme, mais il confessait sa foi
en Dieu, qu'il ne voyait pas et ne touchait pas. Mais ce qu'il voyait et
touchait l'amenait à croire en ce dont il avait douté jusqu'alors »
(In Iohann. 121, 5). L’évangéliste poursuit par une dernière
parole de Jésus à Thomas: « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui
croiront sans avoir vu ».
Le pape Benoît XVI nous rappelle que le cas de l'apôtre Thomas est important
pour nous pour au moins trois raisons : la première, parce qu'il nous
réconforte dans nos insécurités ; la seconde, parce qu'il nous montre que
tout doute peut déboucher sur une issue lumineuse, au-delà de toute
incertitude ; et enfin parce que les paroles que Jésus lui adresse nous
rappellent le vrai sens de la foi qui a mûri et nous encouragent à
poursuivre, malgré la difficulté, sur notre chemin d'adhésion à sa personne.
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.07.2007 - BENOÎT XVI -
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