Benoît XVI : Le seul message possible |
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Le 05 avril 2010 -
(E.S.M.)
- Le Pape, durant toute la Semaine sainte et jusqu’au matin de la
célébration de
la victoire sur
la mort, n’a
cessé de
décliner le
message qu’il a
lui-même reçu et
qui est la seule
justification de
l’existence de
l’Église, hier,
aujourd’hui et
demain.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI : Le seul message possible
par Gérard Leclerc
Le 05 avril 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Il faut que les media se fassent une raison. Ils n’imposeront pas leur
diktat à l’Église et au Pape. Non, le jour de Pâques n’est pas dévolu à la
poursuite des polémiques et Benoît XVI n’est pas soumis à leurs prétentions
à déstabiliser et à délégitimer son autorité spirituelle. Donc, le Pape,
durant toute la Semaine sainte et jusqu’au matin de la célébration de la
victoire sur la mort, n’a cessé de décliner le message qu’il a lui-même reçu
et qui est la seule justification de l’existence de l’Église, hier,
aujourd’hui et demain. "Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est
vaine" affirmait Saint Paul, et Benoît XVI reprend la même Bonne Nouvelle
qui bouleverse toutes les logiques de la culture de mort, celles qui tendent
à la disparition définitive du visage humain à l’annonce de la non-existence
de Dieu, et parfois même de son meurtre ( « Nous l’avons tous tué »
proclamait le Zarathoustra de Nietzsche ).
Mais la Résurrection est elle-même liée à la plus profonde détermination de
la mort et du mal que seule la révélation de la gravité du péché permet de
comprendre. C’est pourquoi Pâques ne reçoit sa signification que de la
tragédie qui commence dans la soirée du Jeudi saint et se consomme dans le
supplice de la croix. L’actualité la plus quotidienne, la plus morbide avec
les scandales qui touchent le sacerdoce et l’institution, ne se découvre
dans ses ressorts humains les plus spécifiques que dans l’abîme où se défait
notre identité d’enfants de Dieu, créés à la ressemblance du Dieu trois fois
saint. L’Église ne peut donc considérer ses propres péchés que du point de
vue du kérygme qu’elle doit proclamer à temps et à contretemps. Le Pape
actuel est sans doute l’homme le plus pénétré du mystère d’iniquité qui
atteint le corps presbytéral. Il le dénonçait en termes inoubliables lors du
chemin de croix du Colisée de 2005, à quelques jours de la mort de Jean-Paul
II.
Devenu Benoît XVI, il est possédé de la même certitude, celle qui associe la
conscience du péché à l’espérance du salut apporté par le Christ. « Si le
Christ - l’Agneau de Dieu - n’avait pas versé son sang pour nous, nous
n’aurions aucune espérance… Mais la Pâque a renversé la perspective. ».
L’Église peut vivre le plus terrible exode, elle n’en professera pas moins
la joie d’être sauvée.
Sources : France
catholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.04.2010 -
T/Benoît XVI
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