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19 Avril 2005
 

La miséricorde, soulignait Jean-Paul II,  est plus forte que le péché et l’infidélité

 

Rome, le 04 avril 2008 - (E.S.M.) - Mgr Albert-Marie de Monléon, Coordinateur national (France) de la rencontre (Congrès Mondial de la Divine Miséricorde) nous livre quelques pensées sur la miséricorde qui est, dit il, chez l’homme, la plus haute des vertus procédant de la charité ; elle est la clé de toutes les œuvres de Dieu.

Mgr Albert-Marie de Monléon  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

La miséricorde, une puissance particulière de l’amour

A Rome, se tient le premier Congrès mondial sur la Miséricorde (2-6 avril 2008) à l’occasion du troisième anniversaire de la mort de Jean Paul II. Il y a quelques mois, le Pape Benoît XVI déclarait : “ A notre époque, l’humanité a besoin que soit proclamée avec force la Miséricorde de Dieu.

Mais qu’est-ce que la miséricorde ? La miséricorde n’est ni un vague sentiment de compassion à l’égard de la souffrance et de la misère des hommes, ni une fausse indulgence cherchant à faire table rase de l’injustice et du mal. La miséricorde est dans la volonté raisonnée et active de venir surmonter le mal physique et moral, d’imposer une limite au mal, le plus souvent en prenant sur soi, si possible, ce qui en est la cause, ou, à tout le moins, en écartant le mal, comme dans la parabole du Bon Samaritain. La miséricorde est, chez l’homme, la plus haute des vertus procédant de la charité ; elle est la clé de toutes les œuvres de Dieu.

Devant les graves déséquilibres du monde actuel, les souffrances et les violences de toutes sortes, l’obscurcissement des consciences, nous devons en appeler à la Miséricorde divine et exercer nous-mêmes la miséricorde. “ Bienheureux les Miséricordieux “. Comme l’écrivait Jean Paul II : “ La limite imposée au mal, dont l’homme est l’auteur et la victime, est en définitive la Divine Miséricorde.(Mémoire et identité, p.71)

Nous pouvons constater deux grands types de présence du mal dans le monde actuel.

C’est, d’une part, ce champ, malheureusement immense, du mal qui a pour origine la conduite humaine dévoyée, “ la perte des repères “ comme on dit, la conscience morale personnelle et collective qui n’exerce plus son rôle de poursuite du bien et laisse se déchaîner le mal.

Mais c’est, d’autre part, un mal plus difficile à déceler et à identifier qui est précisément l’incapacité ou l’obscurcissement de l’intelligence et de la volonté à identifier le mal, à le désigner comme mal. La miséricorde est, sur ce point, la recherche de la vérité et le témoignage miséricordieux et ferme de ce qu’elle est. Quant à la conduite humaine égarée, source de tant de maux, le remède ne peut être que dans la repentance et le désir de se tourner à nouveau vers le bien. Mais par lui-même, l’homme laissé à ses seules forces ne le peut pas : il a besoin du secours de Dieu qui l’appelle inlassablement et avec grande tendresse à revenir à Lui. Il a besoin de la Miséricorde divine.

La découverte de la miséricorde du Père, telle qu’elle se révèle dans la parabole de l’Enfant prodigue, permet de revenir vers lui avec confiance, de se repentir, de demander pardon dans la découverte et la reconnaissance de son amour patient et doux. (cf. 1 Co 13,4). La miséricorde est l’un des moteurs les plus forts pour aider les hommes à se détourner du mal, à lui imposer une limite, à réparer, à restaurer les injustices, les liens qui ont été brisés, à instaurer la paix.

Dans la Bible :  “ la miséricorde signifie une puissance particulière de l’amour, qui est plus fort que le péché et l’infidélité." (Dieu riche en Miséricorde III, 4).

Dans le pardon et la réconciliation, la miséricorde est une puissante limite au mal car elle l’empêche de proliférer, la haine appelant la haine, l’injustice l’injustice, la violence la violence. Le pardon et la miséricorde brisent cet enchaînement en rétablissant la vérité, la justice, le droit et la bonté.

La miséricorde de Dieu n’est limitée par rien, ni par l’ampleur et l’abîme du mal, ni par le nombre et la multitude des maux et des miséreux, ni par l’espace et le temps : “ Sa miséricorde s’étend d’âge en âge ”. Elle n’est limitée que par le refus de l’accueillir.

Aucun péché de l’homme ne peut prévaloir sur cette force, ni la limiter. Du côté de l’homme, seul peut la limiter le manque de bonne volonté, le manque de promptitude dans la conversion et la pénitence, c’est-à-dire l’obstination continuelle qui s’oppose à la grâce et à la vérité, spécialement face à la croix et à la résurrection du Christ. ” (DM XIII).

Enfin, l’Église - professant la miséricorde et lui demeurant toujours fidèle - “ a le droit et le devoir d’en appeler à la miséricorde de Dieu, de l’implorer en face de toutes les formes de mal physique et moral, devant toutes les menaces qui s’appesantissent à l’horizon de la vie de l’humanité contemporaine.” (DM VII, 12).

Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p.
Évêque de Meaux

Coordinateur national (France) de la rencontre
 

Sources :  Congrès de la Miséricorde - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 04.04.08 - T/Miséricorde

 

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