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19 Avril 2005
 

Benoît XVI : Condamnation sans appel du négationnisme

 

Le 04 février 2009  - (E.S.M.) - Hier soir, le P. Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse, a fait la déclaration suivante à propos des nouvelles demandes d'éclaircissement de la position du Pape et de l'Eglise à propos de la Shoah:

Benoît XVI : Condamnation sans appel du négationnisme

Le 04 février 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde -  Une note de la Secrétairerie d’Etat a été rendue publique ce mercredi. A la suite des réactions suscitées par le récent décret de la Congrégation pour les Evêques concernant la levée des excommunications de 4 évêques de la Fraternité Saint Pie X, et à la suite des déclarations négationnistes ou réductionnistes de la Shoah faites par un des 4 évêques de la Fraternité, Mgr Williamson, le Saint Siège a jugé qu’il était opportun d’éclaircir certains aspects de cette affaire.

Rémission de l’excommunication

Comme cela a déjà été souligné, le Décret de la Congrégation pour les Evêques, qui porte la date du 21 janvier 2009, est un acte de bienveillance du Saint Père en réponse aux demandes réitérées du Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X, Sa Sainteté a souhaité supprimer un empêchement qui compromettait l’ouverture d’une porte au dialogue. Le Pape attend maintenant que les quatre évêques fassent preuve d’une égale disponibilité en totale adhésion avec la doctrine et la discipline de l’Eglise.
La très grave peine de l’excommunication latae sententiae, sous le coup de laquelle étaient tombés ces évêques le 30 juin 1988, déclarée ensuite de manière formelle le 1er juillet de la même année, était une conséquence de leur ordination illégitime de la part de Mgr Marcel Lefebvre.
La levée de l’excommunication a libéré les quatre Evêques d’une peine canonique très grave, mais n’a pas modifié la situation juridique de la Fraternité Saint Pie X, qui, à l’heure actuelle, ne bénéficie d’aucune reconnaissance canonique dans l’Eglise catholique. Les quatre Evêques eux-mêmes, malgré la levée de l’excommunication, n’ont pas une fonction canonique dans l’Eglise et n’exercent licitement aucun ministère en son sein.

2 Tradition, doctrine et Concile Vatican II
Pour une future reconnaissance de la Fraternité Saint Pie X la condition indispensable est la pleine reconnaissance du Concile Vatican II et du magistère des Papes Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul 1er, Jean Paul II et de Benoît XVI lui-même.
Comme cela a déjà été indiqué dans le Décret du 21 janvier 2009, le Saint Siège ne manquera pas, selon les modalités qu’il jugera opportun, d’approfondir avec les personnes concernées les questions qui restent ouvertes, afin de pouvoir parvenir à une solution pleine et satisfaisante des problèmes qui sont à l’origine de cette douloureuse fracture.

3. Déclarations sur la Shoah
Les positions de Mgr Williamson sur la Shoah sont absolument inacceptables et fermement refusées par le Saint Père, comme il l’a lui-même déclaré le 28 janvier dernier lorsque, en se référant à cet atroce génocide, il a redit sa pleine et indiscutable solidarité avec nos Frères destinataires de la Première Alliance, et il a affirmé que la mémoire de ce terrible génocide doit induire « l’humanité à réfléchir sur l’imprévisible puissance du mal quand celui-ci s’empare du cœur de l’homme », ajoutant que la Shoah reste « pour tous un avertissement contre l’oubli, contre la négation ou le réductionnisme, parce que la violence exercée contre un seul être humain est une violence exercée contre tous ».
Pour être admis aux fonctions épiscopales dans l’Eglise, Mgr Williamson devra aussi prendre absolument ses distances de manière claire et publique de ses positions concernant la Shoah, des positions que le Saint Père ignorait au moment de la levée de l’excommunication.
Le Saint Père demande l’accompagnement de la prière de tous les fidèles, afin que Seigneur éclaire le chemin de l’Eglise. Que grandisse l’engagement des Pasteurs et de tous les fidèles pour soutenir la mission lourde et délicate du Successeur de l’Apôtre Pierre, « gardien de l’unité » dans l’Eglise.

***

Evêque négationniste : Le Saint-siège répond aux nouvelles demandes de clarification

Le Père Federico Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint Siège, a rendu publique une déclaration mardi 3 février au soir suite à la demande de clarification faite par le chancelier allemand, Angela Merkel. Cette dernière avait affirmé qu’il fallait que de la part du pape et du Vatican il soit clairement établi qu’il ne peut y avoir de négation de l’Holocauste

La réponse du Saint Siège

À propos des nouvelles demandes de clarification au sujet des positions du Pape et de l’Église catholique sur le thème de l’holocauste, le Directeur de la Salle de Presse rappelle que la pensée du Pape a été exprimée avec beaucoup de clarté dans la Synagogue de Cologne le 19 août 2005, dans le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau le 28 mai 2006, au cours de l’audience générale du 31 mai 2006, et encore récemment à la fin de l’audience générale du 28 janvier dernier avec des mots qui ne prêtent pas à équivoque, dont nous n’évoquerons que les suivantes : « Tandis que je renouvelle avec affection l’expression de ma pleine et indiscutable solidarité avec nos Frères destinataires de la Première Alliance, je souhaite que la mémoire de la Shoah induise l’humanité à réfléchir sur la puissance imprévisible du mal quand il s’empare du cœur de l’homme. Que la Shoah soit pour tous un avertissement contre l’oubli, contre la négation ou le réductionnisme… »
La condamnation des déclarations négationnistes de l’holocauste ne pouvait être plus claire, et il ressort évidemment du contexte qu’elle concernait également les positions de Mgr Williamson et toutes les positions analogues. En outre, à cette même occasion, le Pape lui-même a clairement expliqué l’objectif de la levée des excommunications, qui n’a rien à voir avec la légitimation des positions négationnistes de l’holocauste qu’il a lui-même clairement condamnées.

*

Critiques virulentes, défections, incompréhension, la levée par Benoît XVI de l’excommunication de quatre évêques lefebvristes, dont l’un, le Britannique Richard Williamson qui a fait des déclarations négationnistes sur la Shoah, continue de susciter des remous. Dimanche, deux hauts prélats ont explicitement accusé les personnes chargées du dossier de porter la responsabilité de cette grave crise. Romilda Ferrauto

Un point de vue partagé par le cardinal Walter Kasper. Le président de la Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, est intervenu lundi soir au micro de la section allemande de Radio Vatican. « Il y a certainement eu des erreurs de gestion de la part de la curie, a-t-il dit, je veux le dire clairement ».
Le cardinal Kasper a laissé entendre qu’il y avait eu aussi un problème de communication. « Je dois le dire ouvertement : au Vatican, les uns et les autres se sont trop peu concertés » sans vérifier « si des problèmes pouvaient surgir. L’expliquer a posteriori est naturellement beaucoup plus difficile que si cela avait été fait immédiatement », a-t-il regretté, et « personne ne peut évidemment se réjouir du fait qu’il y ait eu des malentendus ». Le cardinal a ajouté qu’il suivait le débat avec une grande inquiétude. Je souhaite qu’un bon débat soit ouvert. On ne peut pas dire que les évêques lefebvristes soient en pleine communion avec l’Église. Ils étaient et restent suspendus. Nous espérons ouvrir désormais un dialogue sérieux, dans lequel ils doivent tous accomplir un pas en avant pour venir à notre rencontre »
« La révocation de l’excommunication – a-t-il expliqué – veut seulement dire qu’on a ôté un obstacle, pour ainsi dire, afin de pouvoir de nouveau dialoguer » sur une série de questions comme « l’œcuménisme, le dialogue interreligieux, l’Eucharistie et la liberté religieuse », et le dialogue risque d’être « lourd ». « Le Pape a voulu ouvrir le débat car il veut l’unité à l’intérieur comme à l’extérieur. Mais ces évêques sont toujours suspendus ». (radiovaticana)

Texte original du discours du Saint Père Italien
 

Sources :  www.vatican.va 090204 (220) -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 04.02.2009 - T/Benoît XVI

 

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