Mgr Albert Malcolm Ranjith nommé par
Benoît XVI s'exprime sur la communion dans la main |
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Rome, le 03 février 2008 -
(E.S.M.)
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Dans la préface qu’il a rédigée pour un livre de Mgr Athanasius Schneider
(évêque du Kazakhstan) publié il y a quelques jours par les éditions du
Vatican, il souligne que « l’eucharistie, pain transsubstantié dans le
corps du Christ et vin transsubstantié dans le sang du Christ – Dieu au
milieu de nous – doit être reçu avec crainte révérencielle et dans une
attitude d’humble adoration ».
Mgr Albert Malcolm Ranjith nommés par Benoît XVI s'exprime aussi sur la communion
dans la main
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Mgr Albert Malcolm Ranjith s'exprime sur la communion
dans la main
L’archevêque Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le
Culte Divin, trouve que le moment est arrivé de « bien évaluer », « revoir »
et « si nécessaire abandonner » la pratique qui consiste à recevoir l’hostie
consacrée dans la main et non sur la langue. Il l’affirme dans la préface du
livre consacré à l’Eucharistie par Monseigneur Athanasius Schneider et
publié par la Librairie Editeur Vaticane…
Selon Mgr Ranjith, une telle pratique a été « introduite abusivement et à
toute vitesse dans certains milieux de l‘Eglise tout de suite après le
Concile » devenant ensuite « ordinaire dans toute l’Eglise ». Cette pratique
« a contribué à favoriser un affaiblissement graduel et croissant de
l’attitude de révérence envers les saintes espèces eucharistiques »,
particulièrement évident, selon lui, parmi les enfants et les adolescents.
De surcroît, la possibilité de recevoir l’hostie dans la main, dénonce Mgr
Ranjith, est à l’origine de « graves abus » que n'a jamais voulu la
constitution conciliaire "Sacrosanctum
Concilium" ! Il y a « ceux qui emportent les sacrées espèces pour les
garder en souvenir », « ceux qui les vendent » et même « ceux qui les
emportent pour les profaner lors de rites sataniques ».
Pour le secrétaire du Culte Divin, le manque de recueillement et le grand
esprit d'insouciance posent un problème alarmant. Des communiants revenir à
leur place comme si rien d'extraordinaire ne s'était passé est inacceptable.
Rappelons qu’il faut fermement croire que dans le Très Saint Sacrement de
l’Eucharistie sont « contenus vraiment, réellement et substantiellement le
Corps et le Sang conjointement avec l’âme et la divinité de Notre Seigneur
Jésus-Christ, et, par conséquent, le Christ tout entier » (Saint Concile de
Trente)
Source:
notredamedesneiges
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Dans la préface qu’il a rédigée pour un livre de Mgr Athanasius Schneider
(évêque du Kazakhstan) publié il y a quelques jours par les éditions du
Vatican, il souligne que « l’eucharistie, pain transsubstantié dans le corps
du Christ et vin transsubstantié dans le sang du Christ – Dieu au milieu de
nous – doit être reçu avec crainte révérencielle et dans une attitude
d’humble adoration ». Le concile Vatican II, souligne-t-il, n’a jamais
autorisé les fidèles à communier dans la main, pratique qui a été «
introduite de façon abusive et précipitamment dans certaines sphères », et
autorisée seulement par la suite par le Saint-Siège.
Les liturgistes qui ont encouragé cette pratique ont dit qu’elle reflétait
davantage la plus ancienne pratique de l’Eglise. « Il est vrai que si l’on
communie sur la langue, on peut aussi communier dans la main, puisque ces
organes du corps ont une égale dignité », concède-t-il. Mais la pratique de
recevoir la communion dans la main a coïncidé avec « le début d’un
affaiblissement graduel et croissant de l’attitude de révérence envers les
espèces eucharistiques sacrées ». « Je crois que le temps est venu d’évaluer
cette pratique et de la revoir, et si nécessaire, de l’abandonner. » «
Maintenant, plus que jamais, il est nécessaire d’aider les fidèles à
renouveler une foi vive en la présence du Christ dans les espèces
eucharistiques, dans le but de renforcer la vie même de l’Eglise et de la
défendre au milieu des dangereuses distorsions de la foi. »
Les « bonnes feuilles » du livre (en italien) de Mgr Schneider, intitulé
Dominus est : méditations d’un évêque d’Asie centrale sur la sainte
Eucharistie, ont été publiées dans l’Osservatore Romano. Mgr Schneider dit
notamment que si un catholique croit vraiment en la présence réelle de Jésus
dans l’eucharistie, il doit s’agenouiller en adoration et révérence quand il
reçoit la sainte communion. Il doit être, ajoute-t-il, comme un bébé dans
les bras de la personne qui le nourrit : de même que le bébé ouvre la bouche
pour recevoir la nourriture que lui donne sa mère, de même le catholiques
doit ouvrir la bouche pour recevoir la nourriture qui lui vient de Jésus.
Dans une très intéressante
interview accordée à l’agence Fides en novembre dernier, à propos du
motu proprio, Mgr Ranjith disait déjà :
« La réforme postconciliaire n’est pas entièrement négative ; au contraire,
il y a même de nombreux aspects positifs dans ce qui fut réalisé. Mais il y
a aussi des changements introduits abusivement, qui continuent et se
poursuivent, malgré leurs effets nocifs sur la foi et sur la vie liturgique
de l’Eglise. Je parle ici, par exemple, d’un changement effectué dans la
réforme, qui ne fut proposé ni par les Pères ni par la Constitution "Sacrosanctum
Concilium", je veux parler de la Communion dans la main. Cela a
contribué d’une certaine manière à une baisse sensible de la foi en la
Présence Réelle du Christ dans l’Eucharistie. Cette pratique, et l’abolition
des balustrades dans le Sanctuaire, des agenouilloirs dans les églises, et
l’introduction de pratiques qui obligent les fidèles à rester assis ou
debout pendant l’Elévation du Très Saint Sacrement, diminuent la
signification authentique de l’Eucharistie, et le sens de la profonde
adoration que l’Eglise doit adresser au Seigneur, le Fils Unique de Dieu. »
On rappellera aussi que dans une interview à La Croix, en juin 2006, dans
laquelle il évoquait à demi-mot la possibilité d’un geste du pape en faveur
de la messe de saint Pie V, il disait :
« Aujourd’hui, les problèmes de la liturgie tournent autour de la langue
(vernaculaire ou latin), et de la position du prêtre, tourné vers
l’assistance ou tourné vers Dieu. Je vais vous surprendre : nulle part, dans
le décret conciliaire, on n’indique qu’il faut que le prêtre désormais se
tourne vers l’assistance, ni qu’il est interdit d’utiliser le latin ! Si
l’usage de la langue courante est consenti, notamment pour la liturgie de la
Parole, le décret précise bien que l’usage de la langue latine sera conservé
dans le rite latin. Sur ces sujets, nous attendons que le pape nous donne
ses indications. »
Mgr Ranjith, ancien évêque de Ratnapura au Sri Lanka, a été l’un des
premiers prélats nommés par Benoît XVI à la Curie.
Sources:
Yves
Daoudal-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.02.2008 - BENOÎT XVI |