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19 Avril 2005
 

Mgr Albert Malcolm Ranjith nommé par Benoît XVI s'exprime sur la communion dans la main

 

Rome, le 03 février 2008  - (E.S.M.) - Dans la préface qu’il a rédigée pour un livre de Mgr Athanasius Schneider (évêque du Kazakhstan) publié il y a quelques jours par les éditions du Vatican, il souligne que « l’eucharistie, pain transsubstantié dans le corps du Christ et vin transsubstantié dans le sang du Christ – Dieu au milieu de nous – doit être reçu avec crainte révérencielle et dans une attitude d’humble adoration ». Mgr Albert Malcolm Ranjith nommés par Benoît XVI s'exprime aussi sur la communion dans la main

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Mgr Albert Malcolm Ranjith s'exprime sur la communion dans la main

L’archevêque Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin, trouve que le moment est arrivé de « bien évaluer », « revoir » et « si nécessaire abandonner » la pratique qui consiste à recevoir l’hostie consacrée dans la main et non sur la langue. Il l’affirme dans la préface du livre consacré à l’Eucharistie par Monseigneur Athanasius Schneider et publié par la Librairie Editeur Vaticane…

Selon Mgr Ranjith, une telle pratique a été « introduite abusivement et à toute vitesse dans certains milieux de l‘Eglise tout de suite après le Concile » devenant ensuite « ordinaire dans toute l’Eglise ». Cette pratique « a contribué à favoriser un affaiblissement graduel et croissant de l’attitude de révérence envers les saintes espèces eucharistiques », particulièrement évident, selon lui, parmi les enfants et les adolescents. De surcroît, la possibilité de recevoir l’hostie dans la main, dénonce Mgr Ranjith, est à l’origine de « graves abus » que n'a jamais voulu la constitution conciliaire "Sacrosanctum Concilium" ! Il y a « ceux qui emportent les sacrées espèces pour les garder en souvenir », « ceux qui les vendent » et même « ceux qui les emportent pour les profaner lors de rites sataniques ».

Pour le secrétaire du Culte Divin, le manque de recueillement et le grand esprit d'insouciance posent un problème alarmant. Des communiants revenir à leur place comme si rien d'extraordinaire ne s'était passé est inacceptable. Rappelons qu’il faut fermement croire que dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie sont « contenus vraiment, réellement et substantiellement le Corps et le Sang conjointement avec l’âme et la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, et, par conséquent, le Christ tout entier » (Saint Concile de Trente)
Source: notredamedesneiges

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Dans la préface qu’il a rédigée pour un livre de Mgr Athanasius Schneider (évêque du Kazakhstan) publié il y a quelques jours par les éditions du Vatican, il souligne que « l’eucharistie, pain transsubstantié dans le corps du Christ et vin transsubstantié dans le sang du Christ – Dieu au milieu de nous – doit être reçu avec crainte révérencielle et dans une attitude d’humble adoration ». Le concile Vatican II, souligne-t-il, n’a jamais autorisé les fidèles à communier dans la main, pratique qui a été « introduite de façon abusive et précipitamment dans certaines sphères », et autorisée seulement par la suite par le Saint-Siège.

Les liturgistes qui ont encouragé cette pratique ont dit qu’elle reflétait davantage la plus ancienne pratique de l’Eglise. « Il est vrai que si l’on communie sur la langue, on peut aussi communier dans la main, puisque ces organes du corps ont une égale dignité », concède-t-il. Mais la pratique de recevoir la communion dans la main a coïncidé avec « le début d’un affaiblissement graduel et croissant de l’attitude de révérence envers les espèces eucharistiques sacrées ». « Je crois que le temps est venu d’évaluer cette pratique et de la revoir, et si nécessaire, de l’abandonner. » « Maintenant, plus que jamais, il est nécessaire d’aider les fidèles à renouveler une foi vive en la présence du Christ dans les espèces eucharistiques, dans le but de renforcer la vie même de l’Eglise et de la défendre au milieu des dangereuses distorsions de la foi. »

Les « bonnes feuilles » du livre (en italien) de Mgr Schneider, intitulé Dominus est : méditations d’un évêque d’Asie centrale sur la sainte Eucharistie, ont été publiées dans l’Osservatore Romano. Mgr Schneider dit notamment que si un catholique croit vraiment en la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie, il doit s’agenouiller en adoration et révérence quand il reçoit la sainte communion. Il doit être, ajoute-t-il, comme un bébé dans les bras de la personne qui le nourrit : de même que le bébé ouvre la bouche pour recevoir la nourriture que lui donne sa mère, de même le catholiques doit ouvrir la bouche pour recevoir la nourriture qui lui vient de Jésus.

Dans une très intéressante  interview accordée à l’agence Fides en novembre dernier, à propos du motu proprio, Mgr Ranjith disait déjà :

« La réforme postconciliaire n’est pas entièrement négative ; au contraire, il y a même de nombreux aspects positifs dans ce qui fut réalisé. Mais il y a aussi des changements introduits abusivement, qui continuent et se poursuivent, malgré leurs effets nocifs sur la foi et sur la vie liturgique de l’Eglise. Je parle ici, par exemple, d’un changement effectué dans la réforme, qui ne fut proposé ni par les Pères ni par la Constitution  "Sacrosanctum Concilium", je veux parler de la Communion dans la main. Cela a contribué d’une certaine manière à une baisse sensible de la foi en la Présence Réelle du Christ dans l’Eucharistie. Cette pratique, et l’abolition des balustrades dans le Sanctuaire, des agenouilloirs dans les églises, et l’introduction de pratiques qui obligent les fidèles à rester assis ou debout pendant l’Elévation du Très Saint Sacrement, diminuent la signification authentique de l’Eucharistie, et le sens de la profonde adoration que l’Eglise doit adresser au Seigneur, le Fils Unique de Dieu. »

On rappellera aussi que dans une interview à La Croix, en juin 2006, dans laquelle il évoquait à demi-mot la possibilité d’un geste du pape en faveur de la messe de saint Pie V, il disait :

« Aujourd’hui, les problèmes de la liturgie tournent autour de la langue (vernaculaire ou latin), et de la position du prêtre, tourné vers l’assistance ou tourné vers Dieu. Je vais vous surprendre : nulle part, dans le décret conciliaire, on n’indique qu’il faut que le prêtre désormais se tourne vers l’assistance, ni qu’il est interdit d’utiliser le latin ! Si l’usage de la langue courante est consenti, notamment pour la liturgie de la Parole, le décret précise bien que l’usage de la langue latine sera conservé dans le rite latin. Sur ces sujets, nous attendons que le pape nous donne ses indications. »

Mgr Ranjith, ancien évêque de Ratnapura au Sri Lanka, a été l’un des premiers prélats nommés par Benoît XVI à la Curie.
 

Sources:  Yves Daoudal- E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 03.02.2008 - BENOÎT XVI

 

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