En juin dernier, Benoît XVI a publié
un "motu proprio" fixant les règles de l’élection du pape |
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Rome, le 02 août 2007 -
(E.S.M.) -
Benoît XVI a rétabli l'ancienne règle des deux tiers des voix qui avait
été modifiée par Jean-Paul II pour la première fois depuis des siècles.
Applaudissements chez les progressistes. Ladislas Örsy, un grand
canoniste, explique pourquoi.
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L’élection du
pape
En juin dernier, Benoît XVI a publié un "motu proprio" fixant les règles de
l’élection du pape.
Conclave: la revanche de la tradition
par Sandro Magister
Le "Motu
Proprio" n’a guère eu d’écho dans les médias. Pourtant, il porte sur un
moment clé de la vie de l’Église, comme le montre l’extraordinaire intérêt
que suscite chaque conclave.
Le 18 juillet dernier, lors d’une conférence de presse du secrétaire d’Etat
du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, une question – inévitable – est
posée à propos du conclave qui a élu pape Joseph Ratzinger, le 19 avril
2005.
Le cardinal Bertone répond: "Je sais que les chiffres rapportés par la
presse ne sont pas exacts et je voudrais y revenir".
A la question suivante – les suffrages qui se sont portés sur Joseph
Ratzinger ont-ils été plus ou moins nombreux que les chiffres qui circulent
? – le cardinal a répondu: "Je ne me souviens de rien, nous avons brûlé les
bulletins".
Curieusement, les indiscrétions les plus rapportées sur le dernier conclave
ont pour auteurs deux vaticanistes très proches du cardinal Bertone, le même
qui les juges "pas exactes": Andrea Tornielli,
journaliste au quotidien "Il Giornale" et également auteur, cette
année, d’une biographie appréciée de Pie XII, et Lucio
Brunelli, journaliste de la deuxième chaîne de la télévision d’état
italienne et collaborateur de la revue de géopolitique "Limes".
Selon ces indiscrétions, Joseph Ratzinger aurait obtenu, sur 115 votants, 47
voix au premier tour, 65 au deuxième, 72 au troisième et 84 au quatrième.
Les voix de ceux qui lui étaient opposés se sont surtout portées sur le
cardinal Jorge Mario Bergoglio, à raison de 10 voix au premier tour, 35 au
deuxième, 40 au troisième et 26 au quatrième.
Au conclave de 2005, la majorité nécessaire pour élire un pape était
initialement des deux tiers, soit 77 voix. Mais après 34 tours de scrutin
infructueux, il aurait suffi de 58 voix, soit la moitié plus une: c’est ce
que prévoyaient les règles pour le conclave promulguées par Jean-Paul II en
1996.
Le 11 juin 2007, date du "motu proprio", Benoît XVI a supprimé la
possibilité de cet abaissement du quorum.
Désormais, pour élire un pape, il faut les deux tiers des voix, dans tous
les cas.
Les experts ont tout de suite perçu l’importance de cette décision, mais les
commentaires ont été sporadiques. Le plus intéressant est paru ces jours-ci
dans le dernier numéro de la revue "il Regno", publiée à Bologne par
les religieux dehoniens. L’auteur en est un chercheur de réputation
internationale, Ladislas M. Örsy, jésuite,
professeur de droit canonique et de philosophie du droit à l’université
Georgetown, à Washington, D.C.
Le père Örsy appartient au camp progressiste. Il est, depuis le début, l’une
des grandes signatures de la revue internationale de théologie "Concilium",
rivale de "Communio", la revue opposée dont l’un des fondateurs est
Joseph Ratzinger. Mais pour le "motu proprio" sur le conclave, le père Örsy
donne à Benoît XVI une appréciation chaleureuse, justement pour avoir remis
en vigueur l’ancienne règle des deux tiers des voix pour l’élection d’un
pape.
Il est paradoxal que le camp progressiste applaudisse le pape actuel pour
avoir remis en vigueur la tradition. Mais on le comprend mieux si on examine
les effets potentiels de l’innovation introduite par Jean- Paul II.
Le père Örsy fait une hypothèse: si le conclave de 1978 s’était déroulé
selon les règles établies par Jean-Paul II, ce n’est pas Karol Wojtyla qui
aurait été élu, mais l’ultraconservateur cardinal Giuseppe Siri.
Et au conclave de 2005, pour lequel ces règles ont été appliquées, quel a
été leur effet ?
Le père Örsy ne répond pas. Mais une autre grande figure du catholicisme
progressiste, l’historien du christianisme Alberto
Melloni, l’a dit dans le "Corriere della Sera" du 27 juin: les
40 voix qui se sont portées sur le cardinal Bergoglio au troisième tour
"auraient, autrefois, fait échouer la candidature" du cardinal Ratzinger; si
cela n’est pas arrivé, c’est justement parce que les cardinaux savaient que
"même avec la majorité simple" Joseph Ratzinger serait monté sur le trône de
Pierre.
Alberto Melloni ne souscrit pas entièrement à cette lecture des faits. Il
dit qu’il serait plus important de savoir "qui a déplacé une quantité
supplémentaire de voix sur le nom du cardinal Ratzinger et comment", dans
l’après-midi du 19 avril 2005, lui permettant ainsi de dépasser les deux
tiers des voix. Ce qui est sous-entendu, c’est que c’est le cardinal
progressiste Carlo Maria Martini qui l’a fait, afin d’éviter "une solution à
caractère politicien encore plus dangereuse", ce qui signifie l’élection du
cardinal Camillo Ruini.
En tout cas, soutient Alberto Melloni, "une ombre" pèse sur l’élection de
Joseph Ratzinger comme pape.
"L’actuelle réforme montre de manière évidente que
Benoît XVI veut libérer son successeur – et lui-même dans une certaine
mesure – de cette ombre".
Le "motu proprio" du 11 juin, s’il remet en vigueur la tradition des deux
tiers des voix, innove sur un autre point. Après 34 scrutins sans élection,
seuls les deux candidats ayant reçu le plus grand nombre de voix au tour
précédent pourront à partir de là recueillir des voix, jusqu’au moment où
l’un d’eux obtiendra les deux tiers des voix.
Dans le système traditionnel, les cardinaux auraient été libres d’abandonner
ces deux cardinaux et de chercher un autre candidat.
Au contraire, l’intention de Benoît XVI, en introduisant le ballottage, est
d’éviter une prolongation excessive du conclave. Dans la phase finale de
l’élection, les deux candidats restants devront s’abstenir de voter, pour
supprimer le soupçon que l’élu ait voté pour lui-même.
On trouvera ci-dessous le commentaire publié par le père Örsy dans le numéro
de "il Regno" du 15 Juillet 2007.
Les raisons d'un retour à la tradition
par Ladislas Örsy
Le 27 juin 2007, le pape Benoît XVI a étonné l'Église par sa lettre
apostolique publiée "motu proprio", c’est-à-dire "de sa propre initiative",
à propos des votes nécessaires dans un conclave pour l’élection valide du
pape. Le document est court, le langage limpide et le contenu simple et
clair: dans toutes les circonstances, les deux tiers des voix des cardinaux
sont nécessaires pour que l’élection du pape soit valide. Pourquoi avait-on
besoin de cette décision ?
Parce que Jean-Paul II avait rompu avec une ancienne tradition. Le 22
février 1996, il avait publié une constitution apostolique intitulée "Universi
Dominici Gregis". Il y décidait que, dans le cas, redouté, où le
conclave aboutirait à une impasse, les cardinaux pourraient décider, à la
majorité absolue (la moitié des voix plus une) d’abroger l’obligation
traditionnelle des deux tiers des voix et, par conséquent, de procéder à
l’élection du nouveau pape en recourant à cette même majorité absolue.
Plus précisément, si au bout d’environ deux semaines et 34 tours de scrutin
aucun candidat n’avait obtenu la majorité requise des deux tiers, alors –
selon les mots mêmes de Jean-Paul II – "les cardinaux électeurs seront
invités par le camerlingue à exprimer leur avis sur la manière de procéder
et l’on procédera de la manière définie par la majorité absolue des
cardinaux. Cependant on ne pourra pas renoncer à l’exigence d’une élection
valide à la majorité absolue des suffrages"
(n.75).
On ne peut nier qu’il s’agisse là d’une innovation et d’une rupture par
rapport à une tradition ancienne. Il n’est pas surprenant qu’elle ait
provoqué de l’insatisfaction parmi les personnes compétentes en la matière.
Benoît XVI, dans son "motu proprio" y fait référence quand il dit que le
pape alors régnant avait reçu "des demandes très autorisées" tendant à ce
qu’il défasse ce qu’il avait fait.
Mais, pour le grand public, la signification de ces nouvelles règles n’était
pas si évidente: la presse, d’habitude avide de sensations, en avait très
peu parlé. Après tout, lors des récentes élections pontificales, combien de
fois le conclave avait-il abouti à une impasse ? Il semblait que Jean-Paul
II n’avait fait que prévoir la solution à un problème improbable et que, en
dehors de cela, le changement n’était pas significatif.
Le but de cet article est de montrer au contraire pourquoi la modification
introduite par Jean-Paul II a été un acte important de son pontificat et
pourquoi elle risquait d’engager l’Église dans une voie nouvelle et
peut-être dangereuse.
Benoît XVI a remis en vigueur le cours régulier de
l’histoire. Pour le comprendre, il faut se référer à la tradition.
UNE RÈGLE FIXÉE PAR LA TRADITION
Dès les premiers siècles, nous avons des preuves de ce que, quand les
fidèles et le clergé de Rome se réunissaient pour élire leur évêque, ils
cherchaient un candidat pouvant recueillir un consensus. Ils voulaient
quelqu’un qui eût la confiance de toute la communauté; l’absence de cette
confiance aurait rendu son gouvernement difficile et aurait pu créer des
problèmes quant à l’unité de l’Église.
A la fin du premier millénaire, la procédure informelle d’élection dégénéra
en désordres qui ouvrirent la porte à l’intervention des pouvoirs séculiers
qui tentèrent d’imposer leurs candidats. Pour mettre fin aux abus, les papes
Nicolas II en 1059 et Alexandre III en 1179 décidèrent et ordonnèrent que
seuls les cardinaux de la sainte Église romaine (faisant partie du clergé du
diocèse de Rome) auraient le droit exclusif d’élire le pape. Pour honorer et
préserver sous une forme légale la valeur traditionnelle du consensus, ces
papes décidèrent que, pour qu’une élection soit valide, une majorité des
deux tiers était nécessaire.
Au cours du deuxième millénaire, il y a eu encore des crises (pour les
cardinaux eux-mêmes, il a fallu un meilleur règlement) mais, au milieu de
toutes les vicissitudes de l’histoire, la règle des deux tiers est demeurée
constante. C’était un système pour garantir des élections justes et
équitables et un moyen de sauvegarder l’unité de l’Église. Il est clair que
les papes qui avaient publié ces règles avaient compris que l’évêque de
Rome, principe d’unité pour l’Église toute entière, a besoin d’un très large
soutien. Un conclave divisé en deux peut créer les bases d’un schisme.
L’INNOVATION DE JEAN-PAUL II
Jean-Paul II a donc aboli une tradition bien établie. Mais le potentiel
caché de cette innovation n’a pas été immédiatement évident. Après tout, la
constitution apostolique de 1996 conservait la règle des deux tiers pendant
environ 34 tours de scrutin qui peuvent durer environ deux semaines. A
l’époque moderne, aucun conclave n’a duré aussi longtemps. Et il est peu
probable que cela arrive, y compris parce que le monde entier attend avec
impatience la fumée blanche.
Cette attente exerce cependant sur les cardinaux une pression psychologique
qui franchit même la protection qu’offrent les murs sacrés de la Chapelle
Sixtine. La conscience que le monde entier attend impatiemment pousse les
électeurs à aller vite; elle peut accélérer le conclave beaucoup plus
efficacement que n’a jamais pu le faire la menace d’une alimentation au pain
et à l’eau. Justement parce qu’un conclave long est encore plus improbable,
la nouvelle législation de Jean-Paul II a été lue comme une mesure destinée
à faire face à une crise improbable.
Maintenant, cependant, nous savons par Benoît XVI lui-même que "de
nombreuses demandes très autorisées" avaient été adressées à Jean-Paul II
pour qu’il change d’idée. Pourquoi ?
Nous ne connaîtrons jamais les intentions des auteurs de ces demandes, mais
nous pouvons nous aussi raisonner, en imaginant que les règles de 1996 sont
encore en vigueur.
UNE "HYPOTHÈSE D’ÉCOLE"
Prenons, comme "hypothèse d’école", qu’une bonne partie des électeurs a un
candidat et que, justement au premier tour, ce candidat obtienne la moitié
des voix plus une.
Ses partisans savent dès ce moment que – s’ils ne lui retirent pas leur
soutien – il sera élu. S’il faut deux semaines, pas de problème. Imaginons
maintenant que ces électeurs, qui constituent déjà une majorité absolue,
indiquent aux autres, de manière discrète, qu’ils ne changeront pas d’avis.
Aucune règle n’empêche une telle communication au conclave.
Dans ce cas, la minorité (aussi large que l’on voudra) est placée dans une
situation très incommode. Elle peut bien sûr résister, mais dans quel but ?
Si la majorité absolue se maintient, la défaite de la minorité est assurée.
Que peut alors faire la minorité ? Il est clair que, pour elle, les
possibilités sont limitées.
Ou bien elle s’entête et contraint la majorité à un futile marathon de tours
de scrutin pendant deux semaines, mais, dans ce cas, elle risque de
s’aliéner la majorité victorieuse et le futur pape, inutilement puisque sa
défaite est certaine, avec en plus un blâme pour avoir prolongé par force le
conclave.
Ou bien elle capitule sans hésitations, accordant ainsi sa volonté avec
celle de la majorité et accélérant l’élection parce qu’elle aide à atteindre
les deux tiers requis.
En pratique, que fera une minorité raisonnable et sage ? Elle reconnaîtra sa
défaite et votera pour le candidat de la majorité. Ce sera peut-être un
geste triste pour ceux qui l’accompliront, mais ce sera un geste justifiable
par l’exigence d’unité. Et aussi une manière d’apporter leur soutien au
futur pape.
Dans le système d’avant "Universi
Dominici Gregis", un groupe qui pouvait compter sur la majorité absolue
mais pas sur celle des deux tiers devait être prêt à un compromis. Avec les
règles introduites par Jean-Paul II, ce n’était plus le cas. C’est là le
pouvoir caché de la nouvelle règle: en théorie, la règle des deux tiers
restait en vigueur pendant les deux premières semaines; en pratique, le fait
qu’une majorité absolue soit suffisante pouvait entrer en vigueur dès qu’un
candidat obtenait plus de la moitié des voix, ou un peu moins.
Il serait intéressant et instructif d’examiner quelques conclaves du passé
récent en se posant quelques questions à caractère hypothétique: si les
règles établies par Jean-Paul II avaient existé au moment de ces conclaves,
quels auraient été les résultats ? Les cardinaux auraient-ils élu un autre
pape ? L’histoire de l’Église aurait-elle pris une direction différente ?
Ces questions peuvent paraître absurdes, puisqu’on ne peut pas en vérifier
les réponses. Et pourtant, en nous entraînant avec ces questions et ces
réponses – tout en étant bien conscients de ce qu’elles sont – nous pouvons
apprendre beaucoup: nous pouvons apprendre à être sages et à faire preuve de
prudence.
SI AU CONCLAVE DE 1978…
Revenons par exemple au conclave qui a élu Jean-Paul II en 1978. Bien sûr,
on ne connaît pas avec une certitude absolue son histoire interne, mais nous
pouvons nous référer à des indiscrétions provenant de personnes bien placées
pour connaître directement les faits et cela suffit pour ce que nous voulons
faire.
Il y avait 111 cardinaux électeurs, Il fallait donc pour être élu les deux
tiers des voix plus une, soit 75 voix. Pour obtenir la majorité absolue, il
suffisait de 57 voix. L’un des candidats "papabili" était le cardinal
Giuseppe Siri, bien connu pour sa position fortement conservatrice au
Concile. D’après ce qui a été raconté, il serait parvenu, après une
augmentation graduelle, à obtenir 70 voix.
Mais à ce stade il est devenu évident qu’il ne parviendrait pas à gagner le
moindre soutien supplémentaire. Ses partisans n’avaient pas le choix, la
règle des deux tiers les obligeait à chercher un autre candidat, quelqu’un
qui soit mieux accepté par la minorité. Comme nous le savons, ils le
trouvèrent en la personne du cardinal polonais de Cracovie, Karol Wojtyla.
Au début, il n’avait obtenu qu’une poignée de voix, mais bientôt il a
commencé à en attirer davantage, tandis que se formait lentement un
consensus. Au huitième tour de scrutin, il a été élu pape et a choisi le nom
de Jean-Paul II.
C’est là qu’apparaît la question intéressante: le cardinal Wojtyla serait-il
devenu pape si la nouvelle règle de Jean-Paul II avait été en vigueur en
1978 ? Ou est-ce plutôt le cardinal Siri qui aurait été élu ?
Nous n’en savons rien mais nous sommes raisonnablement sûrs que si le
cardinal Siri avait été élu, l’histoire de l’Église catholique au cours des
dernières décennies aurait été différente.
On sait que le cardinal Siri a qualifié publiquement le Concile Vatican II
de "désastre" et que, en 1980, il a publié un livre intitulé "Gethsémani:
réflexions sur le mouvement théologique contemporain" dans lequel il
accablait de condamnations beaucoup de théologiens de valeur qui avaient
travaillé comme experts à Vatican II et avaient collaboré à la formulation
de ses décisions. Il n’est pas besoin d’en dire davantage.
POUR PRÉSERVER L’UNITÉ DE L’ÉGLISE
De toutes ces considérations et "hypothèses de travail" émerge une
conclusion inévitable: la question du nombre de voix requis pour élire un
pape touche au cœur du fonctionnement interne de l’Église.
La règle introduite par Jean-Paul II n’était pas telle qu’elle puisse
favoriser l’unité au moment du vote, puisqu’elle permettait à une étroite
majorité (c’est-à-dire à une majorité de la moitié des voix plus une) de
l’emporter sur une minorité significative. Elle ne favorisait pas une
diversité légitime et ouvrait de manière subtile la porte à un gouvernement
de l’Église universelle déséquilibré par une seule partie de celle-ci. Si
cette règle avait été en vigueur pendant plusieurs conclaves, elle aurait eu
le pouvoir de remodeler l’histoire de l’Église dans les siècles à venir,
avec l’exclusion systématique d’une diversité significative.
Benoît XVI, par son "motu proprio" n’a pas fait autre
chose que de préserver "une règle ratifiée par la tradition", une règle qui
avait bien fonctionné pendant vingt siècles.
Elle a certainement aidé à protéger l’unité de la communauté. Elle a donné
beaucoup de bons fruits: c’est le signe d’un don de l’Esprit.
Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.
La revue des dehoniens de Bologne qui a publié le
commentaire de Ladislas Örsy: ►
Il Regno
Sur les dessous du second conclave de 1978 le
père Örsy cite; J.-P. Pham, "Heirs of the Fisherman. Behind the Scenes of
Papal Death and Succession", Oxford University Press, 2004, pp. 129-132.
Mais il faudrait y ajouter: B. Lai, "Il papa non eletto. Giuseppe Siri
cardinale di santa romana Chiesa", Laterza, Bari, 1993.
Pour une autre reconstruction des faits: F. Burkle-Young, "Passing the Keys",
1999.
Motu Proprio par lequel le pape Benoît XVI rétablit
la règle traditionnelle relative à la majorité requise pour l'élection du
Souverain Pontife (11 juin 2007) ►
Latin
-
Français
La constitution apostolique de 1996 par Jean-Paul
II, sur les règles du conclave : ►
Universi Dominici Gregis
Liens:
Benoît XVI publie un motu proprio relatif à l'élection du pape
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.08.2007 -
BENOÎT XVI |