Benoît XVI attaqué, mais d'autant plus soutenu et aimé: ne nous y trompons pas

Le 02 avril 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Tout est fait pour lui (et surtout nous) faire croire que tout le monde le lâche, qu'il est seul, et que nous, qui l'aimons et l'admirons, nous sommes seuls aussi.
C'est faux!
Le meilleur ami du diable, c'est le découragement.

Les "gens" qui ont voulu attaquer Benoît XVI (qu'il s'agisse ou non d'un complot, il sera toujours temps de faire le point) n'ont pas su garder le sens de la mesure, et leur manque de discernement pourrait leur revenir comme un boomerang.
En France, une initiative "d'appel à la vérité" a été signée par des "intellectuels" parmi lesquels je relève le nom de Henri Tincq, et de certains signataires de la pétition de la Vie de l'an dernier ("ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient").
Pourquoi pas? Mieux vaut tard que jamais. Parmi les ouvriers de la 25ème heure, certains, au moins, sont sincères et de qualité, comme Laurent Lafforgue, notre grand mathématicien et médaille Field.

Mercredi Saint, on a pu constater que l'Audience générale Place Saint-Pierre, s'est déroulée dans une ambiance exceptionnelle, quasiment électrique, ponctuée d'acclamations de stade, et de longues ovations, comme je n'en ai jamais vues. Le Pape, lui, n'a pu manquer de le voir, et d'en être réconforté.
Des journaux comme la Vie, ou la Croix, écrivent des éditoriaux impensables depuis il y a deux mois.

Et le blog de Raffaella reproduit le témoignage du supérieur du prieuré de Princeville, Illinois

Aux Etats-Unis, il y a une onde d'indignation sucitée par le NYT

Les catholiques semblent se resserrer, les Eglises se remplissent pour des prières spontanées, nous sommes attaqués, priez pour nous.
Partout où il y a une église, un site internet, ou une école catholique, on voit une pancarte affichée.
Il s'agit d'un discours qui aurait été prononcé par un rédacteur en chef du NYT, propriété de la famille Sulzberger, à la fin du XIXe siècle.

S'agit-il d'une légende, voilà ce que je ne suis pas en mesure de démêler. Ce n'est de toutes façons pas plus invraisemblable que ce que veut nous faire avaler aujourd'hui.
Et surtout... se non è vero, è ben trovato!

Je ne crois pas nécessaire de traduire.

L’appel à la Vérité

Les affaires de pédophilie dans l’Église sont, pour tous les catholiques, une source de peine profonde et de douleur extrême. Des membres de la hiérarchie de l’Église ont eu, sur certains dossiers, de graves manquements et dysfonctionnements, et nous saluons la volonté du pape de faire toute la lumière sur ces affaires.

Avec les évêques, et en tant que membres de la même Église, les laïcs catholiques assument le poids des crimes de certains prêtres et des défaillances de leurs supérieurs ; ils se rangent résolument, ainsi que le Christ invite à le faire, du côté de ceux qui souffrent le plus de ces crimes, c’est-à-dire les victimes, tout en priant pour les coupables.

Quant à nous, nous souhaitons de tout cœur que toute la vérité soit faite et qu’avec le concours de tous les hommes et femmes de bonne volonté, il soit débattu sereinement et fraternellement, dans l’Église catholique, de tout ce qui a pu rendre possible ces offenses portées aussi au Christ.

Dans le même temps, nous regrettons l’emballement et la surenchère médiatiques qui accompagnent ces affaires. Au-delà du droit à l’information, légitime et démocratique, nous ne pouvons que constater avec tristesse, en tant que chrétiens mais surtout en tant que citoyens, que de nombreux médias dans notre pays (et en Occident en général) traitent ces affaires avec partialité, méconnaissance ou délectation. De raccourcis en généralisations, le portrait de l’Église qui est fait dans la presse actuellement ne correspond pas à ce que vivent les chrétiens catholiques.

Tout en redisant notre horreur devant le crime de prêtres pédophiles et notre solidarité envers les victimes, nous appelons les médias à une éthique de responsabilité qui passerait par un traitement plus déontologique de ces affaires. Les phénomènes d’emballement médiatiques ne sont pas réservés, et de loin, à l’Église ; mais nous sommes fatigués et meurtris de cet emballement-là. Nous pensons à tant de prêtres qui portent avec courage, et parfois dans la solitude, le message du Christ.

Nous sommes avec eux.

Nous saluons la lettre des évêques de France au pape Benoît XVI, et souhaitons voir l’Église catholique sortir avec sérénité et responsabilité de cette épreuve douloureuse. (appel à la vérité)

Sources : benoit-et-moi

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.04.2010 - T/Benoît XVI

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