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19 Avril 2005
 

Commentaire de Benoît XVI pour l’Évangile du Dimanche 2 juillet 2006

 

SAMEDI 1er JUILLET  2006. Evangile du dimanche 2 juillet et commentaires et réflexions du cardinal Ratzinger, aujourd'hui pape Benoît XVI. Le filet de l’Évangile nous tire hors des eaux de la mort et nous introduit dans la splendeur de la lumière de Dieu, dans la vraie vie nous rappelle Benoît XVI

Le cardinal Ratzinger avant qu'il ne devienne pape Benoît XVI


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.

Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Mais Jésus reprit : «Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal.»
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : «Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ?»
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
 

Commentaire du cardinal Joseph Ratzinger, pape Benoît XVI
Der Gott Jesu Christi (trad. Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p.105 rev.)

« Jeune fille, je te le dis, lève-toi »

« Tu ne peux abandonner ma vie au royaume des morts » (Ps 16,10). Cette parole de l'Ecriture s'accomplit en Jésus dans la mesure où il ressuscite le troisième jour, avant toute décomposition. La nouvelle mort de Jésus conduit au tombeau, mais non à la corruption. Elle est la mort de la mort. Cette victoire sur la puissance de la mort, là où justement elle apparaît irrévocable, est un point capital du témoignage biblique: la puissance de Dieu, qui respecte sa création, n’est pas liée à la loi de la mort de celle-ci.

Certes, la mort est la forme fondamentale du monde tel qu’il est actuellement. Mais la victoire sur la mort, sa suppression réelle et pas seulement en pensée, est une aspiration et une recherche de l'homme, aujourd'hui comme depuis toujours. La résurrection de Jésus nous dit que cette victoire est effectivement possible, que la mort ne faisait pas partie de la structure du créé, de la matière, en son principe et d'une manière irréversible. Elle nous dit de plus que la victoire sur les frontières de la mort est impossible à atteindre par des méthodes cliniques perfectionnées. Elle n’existe que par la puissance créatrice de la Parole de Dieu, et de l'Amour. Seules ces puissances sont assez fortes pour changer la structure de la matière de manière si radicale que les barrières de la mort deviennent surmontables.

La foi en la résurrection est une profession de foi en l'existence réelle de Dieu et une profession de foi en sa création, au « oui » inconditionnel qui caractérise la relation de Dieu à la création et à la matière. C’est ce qui nous autorise à chanter l'alléluia pascal au milieu d’un monde sur lequel plane l’ombre menaçante de la mort. (L'Evangile de la Vie )
 

REPERES:

Quelques pensées du pape Benoît XVI sur le thème de ce dimanche.

Nous devons y ajouter un élément supplémentaire. Jésus prêchait le jour, la nuit il priait - mais ce n’est pas tout. Sa vie tout entière fut - comme le montre de façon très belle l’Evangile de saint Luc - un chemin vers la croix, une ascension vers Jérusalem. Jésus n’a pas racheté le monde par de belles paroles, mais par sa souffrance et sa mort. Sa passion est une source de vie intarissable pour le monde ; sa passion donne force à sa parole. (J ubilé des catéchistes)

 

Benoît XVI lors de l'homélie du dimanche 24 avril 2005 donnait la signification de son Anneau, l’Anneau du pêcheur : « Pour le poisson, créé pour l’eau, être sorti de l’eau entraîne la mort. (…) Mais dans la mission du pêcheur d’hommes, c’est le contraire qui survient. Nous, les hommes, nous vivons aliénés, dans les eaux salées de la souffrance et de la mort ; dans un océan d’obscurité, sans lumière. Le filet de l’Évangile nous tire hors des eaux de la mort et nous introduit dans la splendeur de la lumière de Dieu, dans la vraie vie. La tâche du pasteur, du pêcheur d’hommes, peut souvent apparaître pénible. Mais elle est belle et grande, parce qu’en définitive elle est un service rendu à la joie, à la joie de Dieu qui veut faire son entrée dans le monde. »

 

Dieu est Logos. À cela s’ajoute un second élément, commentait Benoît XVI. La foi chrétienne en Dieu nous dit aussi que Dieu – la Raison éternelle – est Amour. Elle nous dit qu’il ne constitue pas un être axé sur lui-même, sans relation. Justement parce qu’il est souverain, parce qu’il est Créateur, parce qu’il embrasse tout, il est Relation et il est Amour. La foi en l’incarnation de Dieu en Jésus Christ, et en sa souffrance et mort pour l’homme, est l’expression suprême d’une conviction : que le cœur de toute morale, le cœur de l’être lui-même et son origine la plus intime est l’amour. Cette affirmation, exprime Benoît XVI, est le refus le plus fort de toute idéologie de la violence, elle est la vraie apologie de l’homme et de Dieu. Pour autant, n’oublions pas que le Dieu de la raison et de l’amour est aussi le Juge du monde et des hommes – le garant de la justice, à laquelle tous les hommes devront rendre compte. Maintenir actuelle la vérité du jugement est, face aux tentations du pouvoir, une mission fondamentale : chacun doit rendre compte. Il y a une justice qui n’est pas abolie par l’amour. On en trouve dans le Gorgias de Platon une parabole émouvante que la foi chrétienne, loin de l’infirmer, amène vraiment à sa pleine validité. Platon explique comment l’âme, après la mort , se trouve finalement nue devant le Juge. Désormais ne compte plus quel rang elle a occupé dans le monde. Que ce soit l’âme du roi de Perse ou d’un quelconque dominateur : le Juge voit les stigmates, provenant du parjure et de la justice, «  que les diverses actions lui ont imprimés dans l’âme. Et il voit toutes les déformations produites par le mensonge et la vanité. Et il ne voit rien de droit, parce que cette âme a grandi en dehors de la vérité : il la voit, en somme, pleine de désordre et de laideur, en raison de la licence, de la luxure, d’outrecuidance et l’intempérance de ses actes. Quelquefois, au contraire, voyant une âme ayant vécu saintement et conformément à la vérité, que ce soit l’âme d’un citoyen ordinaire ou d’une personne simple, il est pris d’un sens d’admiration et il l’envoie dans les Îles des Bienheureux ». Là où de telles convictions sont fortes, sont également en vigueur le droit et la justice. Le cardinal Joseph Ratzinger, pape Benoît XVI à un très solennel Te Deum en l'église Saint-Étienne de Caen, le 5 juin 2004.

Livre : APPROCHER DE TOI FAIT MON BONHEUR - Découvrez la pensée de Benoît XVI
par le Cardinal Joseph Ratzinger  Ed. Embrasure
Ce recueil est consacré à la vie après la mort : la vie éternelle. Le Cardinal Joseph Ratzinger avant qu'il ne devienne Benoît XVI, explique par des textes forts et significatifs ses engagement et ses convictions : de la foi chrétienne en la vie éternelle, de l'Esprit Saint en la communion, et sur le thème qui m'a vu, a vu le Père.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 01.07.2006 - BENOÎT XVI - Méditations

 

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