Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI renonce au titre de "Patriarche de l'Occident"

 

 Rome, siège du Successeur de Pierre

Mercredi 01 mars 2006, Le Pape Benoît XVI aurait renoncé au titre qui lui était donné de "Patriarche de l'Occident", selon le Corriere della Sera de mercredi qui cite l'édition à paraître de "l'Annuaire pontifical 2006" du Vatican.

 

Benoît XVI renonce au titre de "Patriarche de l'Occident"

Mercredi 01 mars 2006, Le Pape Benoît XVI aurait renoncé au titre qui lui était donné de " Patriarche de l'Occident ", selon le Corriere della Sera de mercredi qui cite l'édition à paraître de "l'Annuaire pontifical 2006" du Vatican. Lire aussi:
Présentation à Benoît XVI de l’Annuaire Pontifical 2006

Selon Luigi Accatoli, le réputé vaticaniste du journal, l'appellation de " Patriarche de l'Occident " n'apparaîtra plus entre celles de "Souverain Pontife de l'Eglise universelle" et de "Primat d'Italie", traditionnellement accolées au nom de l'occupant du trône pontifical.

Dans l'édition non encore rendue publique de l'Annuaire pontifical, Benoît XVI garde cependant encore huit titres différents dont les premiers dans l'ordre sont "Evêque de Rome", "Vicaire de Jésus-Christ" et "Successeur de Pierre", selon le Corriere della Sera.

Luigi Accatoli attribue cette disparition à la prise de conscience par le Cardinal Ratzinger, aujourd'hui Benoît XVI, que le titre de "Patriarche de l'Occident" n'était pas "un titre véritable de la Papauté".

Il était apparu pour la première fois dans une lettre écrite au pape Léon le Grand (Saint Léon) en 450 par l'Empereur d'Orient Théodose II et correspondait surtout à une organisation de l'Eglise en patriarcats reconnue par les chrétiens orientaux, comme les orthodoxes.

Durant les premiers temps de la Chrétienté, pour ces croyants, les patriarcats étaient égaux et au nombre de cinq (Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem).

Des théologiens, apparemment entendus par Benoît XVI, ont soutenu que ce titre n'avait " aucun fondement historique ni doctrinal " pour le catholicisme et qu'il devait donc être abandonné.

Le Corriere della Sera s'interroge cependant sur une éventuelle réaction de l'Eglise orthodoxe qui pourrait y voir une prétention de Rome à une "supériorité universelle".

Les experts interrogés par le journal ont estimé que Benoît XVI n'avait pas voulu marquer de distance avec l'Orient ou inscrire sa démarche dans l'actuelle débat sur le choc des civilisations entre Occident et islam.

Le pape était "simplement convaincu que cette appellation attribuée à l'évêque de Rome par un empereur de Byzance était inadaptée à la situation du troisième millénaire", ont-ils estimé.

Jean XXIII avait renoncé dans les années 60 à l'expression "au Règne Glorieux" pour lui préférer celle de " Serviteur des serviteurs de Dieu " et son successeur Paul VI avait renoncé tout simplement à être qualifié de "Sa Sainteté de Notre Seigneur".
 

Corriere della Sera

 

Note: Les quatre Basiliques majeures, ou patriarcales, de Rome étaient au temps de l'Église indivise attribuées aux Patriarches de l'Église : Saint-Jean de Latran était la cathédrale de l'Évêque de Rome, pape de l'Église universelle et patriarche de l'Occident  ; Saint-Pierre était attribuée au patriarche de Constantinople ; Sainte-Marie-Majeure au patriarche d'Antioche et Saint-Paul hors-les-murs au patriarche d'Alexandrie (cf. Catholicisme , art. "Basilique" et Dictionnaire de Droit canonique , A. Molien, art "Basilique").

 

Selon l'ancien annuaire pontifical, on attribue au pape neuf titres :

Évêque de Rome. C'est là le titre essentiel, le seul d'origine apostolique et qui contient tous les autres. C'est parce qu'il est l'évêque de Rome (Pontife romain) que le pape est le successeur de saint Pierre, le Vicaire de Jésus-Christ et le pasteur de l'Eglise universelle. D'ailleurs, dans ses bulles les plus solennelles, le pape se prévaut du seul titre d'évêque (sous-entendu : de la Ville), suivi de la formule grégorienne : "Ego, N., episcopus, servus servorum Dei".
Vicaire du Christ : ce titre était à l'origine réservé aux évêques, mais il devint le titre réservé au Pape à partir du XIIIe siècle. Mais le concile Vatican II l'a de nouveau attribué à tous les évêques. Un évêque est le vicaire du Christ pour son Eglise particulière (l'évêque diocésain), patriarcale (un patriarche oriental), ou universelle (le pontife romain).
Souverain pontife de l'Église universelle : c'est la traduction usuelle, en français, de l'expression Pontifex maximus (pontife suprême) qui était le titre des chefs de l'ancienne religion romaine, repris par les empereurs de Rome.
Successeur du Prince des Apôtres
Patriarche de l'Occident
Primat d'Italie
Archevêque et métropolite de la Province romaine
Souverain de l'État de la Cité du Vatican
Serviteur des serviteurs de Dieu, depuis saint Grégoire Ier le Grand.
Autres appellations :

Sa Sainteté : titre d'honneur donné à tous les évêques, puis donné aux patriarches et au pape.
Saint-Père

 

  Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 01.03.2006 - EGLISE

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante