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19 Avril 2005
 

Benoît XVI conclura le Congrès mondial de la miséricorde

 

Cité du Vatican, le 01 février 2008  - (E.S.M.) - Moments de prière et de témoignages, missions de route et conférences, célébrations et spectacle, avec un fil conducteur unique : l'Amour de Dieu miséricordieux. C'est la proposition du premier Congrès mondial de la miséricorde, un évènement qui unit le souvenir de Jean-Paul II. De nombreuses expériences et émotions qui connaîtront leur sommet le dimanche 6 avril avec la messe conclusive place Saint Pierre, présidée par le card. Schönborn, et les conclusions du pape Benoît XVI qui récitera avec les personnes présentes la prière mariale pascale du Regina Coeli.

Le pape Benoît XVI et sœur Faustine

Benoît XVI conclura le Congrès mondial de la miséricorde

Moments de prière et de témoignages, missions de route et conférences, célébrations et spectacle, avec un fil conducteur unique : l'Amour de Dieu miséricordieux. C'est la proposition du premier Congrès mondial de la miséricorde, qui aura lieu à Rome du 2 au 6 avril : un évènement qui unit le souvenir de Jean-Paul II, trois ans après sa mort avec une réflexion autour de la réalité vécue de sœur Faustine Kowalska, mystique polonaise canonisée par le Jean Paul II. Le congrès a été présenté hier à Rome par le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne et par le président du comité organisateur. L'objectif est d'appeler des délégués et des fidèles du  monde entier à réfléchir sur la tendresse particulière de Dieu, en intériorisant le message de la Divine Miséricorde dans notre vie personnelle, dans l'optique théologique et missionnaire, pour revoir les programmes pastoraux des Églises locales et communiquer au monde, l'expérience de Amour sur laquelle se fonde la foi en Jésus Christ. Le tout, grâce à un programme intense autour de journées thématiques.

Texte intégral de l'Intervention du  cardinal Christoph Schönborn

C'est un bon signe que le Premier congrès apostolique mondial de la miséricorde commence le 2 avril, pour le troisième anniversaire de la mort de Jean-Paul II. Ceci puisque le grand pape inoubliable a été fasciné depuis la jeunesse par le secret de la miséricorde divine. En 2002, il a dit à Cracovie-Lagiewniki pendant l'inauguration de l'impressionnant  sanctuaire de la divine miséricorde : « qu'il n'existe pas pour l'homme d'autre source d'espérance en dehors de la miséricorde de Dieu ». Faustine Kowalska, la sœur et mystique fait sainte par Jean-Paul II, dont les visions sur la miséricorde de Dieu a eu un rôle central, avait vécu à Lagiewniki. Jean-Paul II était depuis la jeunesse liée à ce type de dévotion ; une de ses premières encycliques - « Dives in Misericordia » en 1980 - était consacrée au thème de la miséricorde divine. Il est significatif que Faustine Kowalska, première « Apôtre de la miséricorde », soit morte lorsque le monde était inondé de haine. Son message simple est un grand tableau contre la haine. Même le congrès à Rome devra montrer clairement que la miséricorde est le cœur du message chrétien. Ce message propage la paix dans le monde, entre les peuples et les religions. Il aide à découvrir le vrai visage de Dieu, mais aussi l vrai visage de l'homme et le vrai visage de l'église.

Beaucoup de croyants considèrent un signe particulier le fait que Jean-Paul II soit mort la veille du « Dimanche de la Miséricorde », qu'il avait lui-même instituée pendant l'année sainte de 2000. Selon le règlement liturgique de l'église, les fêtes commencent déjà la veille, et cela rend ce signe encore plus clair. (éclatant)

Le « dimanche de la Miséricorde  » est étroitement liée à la personne de Faustine Kowalska. Jean-Paul II a déclaré sainte la sœur, le 30 avril de l'année sainte 2000. Au même moment, il établit aussi que l'église catholique devait fêter à l'avenir tous les ans, le dimanche après Pâques, le « Dimanche de la Miséricorde ».

Faustine Kowalska est née en 1905 en Pologne dans une famille  pauvre de paysans riche d'enfants. A 20 ans, elle est entrée au monastère de Cracovie-Lagiewniki où elle a travaillé à la cuisine, au jardin comme également à la conciergerie. Sa vie spirituelle a été extraordinaire et riche de visions et d'expériences mystiques.

Sœur Faustine est morte de la tuberculose le 5 octobre 1938 à l'âge de 33 ans en odeur de sainteté. Le 18 avril 1993, elle a été faite Bienheureuse par le pape Jean-Paul II et finalement, le 30 avril 2000, sainte. Un témoignage complet des activités de Sœur Faustine est contenu dans les pages de son « Journal  », qu'elle a écrit pendant les quatre dernières années de sa vie.

Jean-Paul II a dit dans le discours de canonisation, que la Divine Providence avait fait en sorte que la vie « de cette humble fille de la Pologne » était pleinement liée à l'histoire du 20e siècle. « Dans la période entre la première et la seconde guerre mondiale, le Christ lui a délivré son message sur la miséricorde. Tous ceux qui se rappellent, qui sont des témoins des évènements de la première moitié du 20e siècle, qui a apporté des souffrances immenses à des millions de personnes, savent bien combien ce message de la miséricorde était nécessaire », dit Jean-Paul II. Dans ces années difficiles, le message de la miséricorde a été « un soutien particulier et une source d'espérance inépuisable » non seulement pour les habitants de Cracovie, mais pour tout le peuple polonais. Ce message est aussi aujourd'hui plus nécessaire que jamais, comme  nous le confirment les nouvelles de chaque jour.

Le I7 août 2002, le pape a consacré à Cracovie dans le lieu où vécut Sœur Faustine - Lagiewniki - le nouveau sanctuaire de la divine miséricorde. Le pape espère à ce moment-là que le nouveau sanctuaire devienne un « grand centre pour la vénération de la divine miséricorde ». Le portrait sacré du Christ miséricordieux peint selon les indications de Sœur Faustine est répandu justement dans le monde entier, surtout en Italie et en Amérique Latine, mais aussi en Afrique. Le 17 août 2002, Jean-Paul II raconta à la fin de la célébration à Lagiewniki que beaucoup de ses souvenirs personnels étaient liés à ce lieu : « Je vins ici avant tout pendant l'occupation du Nazional Socialisti lorsque je travaillais dans la fabrique de Solvay toute proche. Encore aujourd'hui je me rappelle la route de Borek Falecki à Debniki que je devais faire chaque jour avec les sabots aux pieds, lorsque j'allais prendre mon tour au travail ».

Aujourd'hui, Lagiewniki est un grand lieu de pèlerinages. En une année, ce sont en moyenne un million de pèlerins de la Pologne et de tous les continents qui viennent à Lagiewniki. Rien que le dimanche in albis, le dimanche de la miséricorde,  viennent jusqu'à 150.000 pèlerins. Le portrait sacré du Christ Miséricordieux est diffusé dans le monde entier. Il correspond à une vision de sœur Faustine en 1931 : « Je donne aux personnes la source à laquelle elles viendront puiser la grâce de la source de la miséricorde ».

Beaucoup de personnes viennent à Lagiewniki poussées par la lecture du « Journal » de Faustine - qui contient les souvenirs de ses expériences mystiques. Le « journal » est une des œuvres spirituelles de grand succès en Pologne et est parmi les plus traduites; des traductions en arabe, coréen, japonais et suédois ont même été récemment publiées. Depuis le milieu des années quatre-vingt, deux nouvelles éditions de cette œuvre sont publiées tous les ans. De plus, plus de 30 livres sur Faustine et sur sa vie sont sortis. Même le grand théologien Hans Urs von Balthasar s'est inspiré du « journal » de Faustine.

La vénération de Faustine commença peu après sa mort. Pendant la Seconde Guerre Mondiale les soldats polonais répandirent le message de la divine miséricorde dans le monde entier. Ainsi le portrait de la sœur de Cracovie, son message et les formes de dévotion arrivèrent jusqu'en Iran, en Terre Sainte, au Liban, en Egypte et de là en Lybie et finalement en Italie. C'est surtout en Italie et en Amérique Latine que la confiance en la miséricorde divine est très diffusée par le portrait transmis par sœur Faustine. Mais même chez nous à Stephansdom (cathédrale de Vienne) on trouve tous les jours des personnes qui prient devant le portrait de Jésus miséricordieux.
Jean-Paul II a fait appel en 2004 à toute l'église à être des « témoins de la miséricorde ». C'est le but du premier congrès mondial de la miséricorde. Le monde a besoin de la miséricorde. Jean-Paul II voulut dire le 3 avril 2005 avec la prière du Regina Coeli : « L'Amour  change les cœurs et donne la paix. Comme le besoin de miséricorde est grand dans le monde ». La mort a empêché au grand pape de répandre ces paroles. Mais ce message n'a rien perdu de sa validité et son actualité.

Le message de Jean-Paul II et de Faustine Kowalska n'est pas un principe abstrait, mais a un nom et un visage : Jésus. En ce moment historique où il y a beaucoup de tentatives de falsification du portrait de Jésus, il y a le nouveau livre du pape Benoît XVI qui nous aide à découvrir le vrai « Jésus de Nazareth ». « Regarder le Christ » : c'était l'héritage de Jean-Paul II, cela fut aussi la devise de la visite de Benoît XVI en Autriche, et est même le centre du congrès mondial de la miséricorde dans la semaine de Pâques 2008.

Le congrès mondial est une initiative de l'église catholique. Mais même des personnalités non catholiques vous parleront. Le Pape Benoît XVI a promis en février 2006 son soutien au congrès et a donné sa bénédiction.
j'espère donc que les congrès mondiaux de la miséricorde seront un élément vivant de l'église selon le modèle des congrès Eucharistiques mondiaux.

L'intérêt dans les différentes parties du monde est grand. Le Père Chocholski vous donnera un compte rendu en détail.
Mgr. Parmeggiani vous présentera les préparatifs à Rome.

***

LE PROGRAMME. Le Congrès débutera le 2 avril, anniversaire de la mort de Jean-Paul II, par l'ouverture place Saint Pierre, avec le rosaire et la Sainte Messe présidée par Benoît XVI en suffrage de son prédécesseur. Le 3 avril, par contre, après les laudes, le cardinal Schönborn lui-même introduira le Congrès qui verra les témoignages, entre autres, du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et du fondateur de l'école d'Evangélisation 'Jeunesse Lumière'. Dans l'après-midi, place à la prière en différentes églises du centre de Rome et travail dans des groupes d'étude, auxquels  suivront des moments de prière et d'adoration, et les confessions. La première soirée sera une soirée d'Evangélisation place Navona, avec le spectacle organisé par la Communauté Cenacolo et des confessions dans l'église Sainte Agnès.

Le jour suivant, le vendredi 4 avril, la réflexion du matin est confiée au cardinal Francis Arinze qui parlera sur la Divine miséricorde dans la liturgie de l'Église, pour ensuite laisser la parole à sœur Elvira, fondatrice de la Communauté Cenacolo ( engagée depuis des années auprès des jeunes alcooliques et toxicomanes) et à un représentant du patriarcat orthodoxe de Moscou. Dans l'après-midi, place à la prière, pendant qu'en soirée, commencera la mission de route véritable à travers les rues du centre de Rome. L'invitation aux personnes rencontrées sera celle d'entrer dans une église, en s'approchant peut-être du sacrement de confession.

Le samedi matin, Mgr Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements,  réfléchira sur la Divine miséricorde modèle de l'Evangélisation et, ensuite, ils parleront la sœur Ilibagiza, une rwandaise témoin du génocide de 1994 et le cardinal Stanislao Dziwisz, archevêque de Cracovie, déjà secrétaire de Jean-Paul II. Dans l'après-midi, enfin, est prévu une messe internationale place Saint Jean du Latran et un festival missionnaire avec l'adoration eucharistique. De nombreuses expériences et d'émotions qui connaîtront leur sommet le dimanche 6 avril avec la messe conclusive place Saint Pierre, présidée par le cardinal Schönborn, et les conclusions de Benoît XVI qui récitera avec les personnes présentes la prière mariale pascale du Regina Coeli.

Texte original du Briefing Italien

Regarder la vidéo en italien


Congrès Mondial de la Miséricorde Divine à Rome
Dévotion au Christ Miséricordieux
Le Christ Miséricordieux
Petit Journal de Sainte Faustine

Sources: www.vatican.va - (© traduction E.S.M.)

© Copyright 2007 du texte original - Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 31.01.2008 - BENOÎT XVI

 

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