Benoît XVI conclura le Congrès
mondial de la miséricorde |
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Cité du Vatican, le 01 février 2008 -
(E.S.M.) - Moments de prière et
de témoignages, missions de route et conférences, célébrations et
spectacle, avec un fil conducteur unique : l'Amour de Dieu
miséricordieux. C'est la proposition du premier Congrès mondial de la
miséricorde, un évènement qui unit le souvenir de Jean-Paul II. De nombreuses
expériences et émotions qui connaîtront leur sommet le dimanche 6 avril
avec la messe conclusive place Saint Pierre, présidée par le card.
Schönborn, et les conclusions du pape Benoît XVI qui récitera avec les
personnes présentes la prière mariale pascale du Regina Coeli.
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Le pape Benoît XVI et
sœur Faustine
Benoît XVI conclura le Congrès mondial de la miséricorde
Moments de prière et de témoignages, missions de route et conférences,
célébrations et spectacle, avec un fil conducteur unique :
l'Amour de Dieu miséricordieux. C'est la proposition du premier
Congrès mondial de la miséricorde, qui aura lieu à Rome du 2 au 6 avril : un
évènement qui unit le souvenir de Jean-Paul II, trois ans après sa mort avec
une réflexion autour de la réalité vécue de sœur
Faustine Kowalska, mystique polonaise
canonisée par le Jean Paul II. Le congrès a été présenté hier à
Rome par le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne et par le
président du comité organisateur. L'objectif est d'appeler des délégués et
des fidèles du monde entier à réfléchir sur la tendresse particulière
de Dieu, en intériorisant le message de la
Divine Miséricorde dans notre vie personnelle, dans l'optique
théologique et missionnaire, pour revoir les programmes pastoraux des
Églises locales et communiquer au monde, l'expérience de Amour sur laquelle
se fonde la foi en Jésus Christ. Le tout, grâce à un programme intense
autour de journées thématiques.
Texte intégral de l'Intervention du cardinal Christoph Schönborn
C'est un bon signe que le Premier congrès apostolique mondial de la
miséricorde commence le 2 avril, pour le troisième anniversaire de la mort
de Jean-Paul II. Ceci puisque le grand pape inoubliable a été fasciné depuis
la jeunesse par le secret de la miséricorde divine. En 2002, il a dit à
Cracovie-Lagiewniki pendant l'inauguration de l'impressionnant
sanctuaire de la divine miséricorde : « qu'il n'existe pas pour
l'homme d'autre source d'espérance en dehors de la miséricorde de Dieu
». Faustine Kowalska, la sœur et mystique fait sainte par Jean-Paul II, dont
les visions sur la miséricorde de Dieu a eu un rôle central, avait vécu à
Lagiewniki. Jean-Paul II était depuis la jeunesse liée à ce type de dévotion
; une de ses premières encycliques - «
Dives in Misericordia » en 1980 - était consacrée au thème de la
miséricorde divine. Il est significatif que Faustine Kowalska, première «
Apôtre de la miséricorde », soit morte lorsque le monde était inondé de haine.
Son message simple est un grand tableau contre la haine. Même le congrès à
Rome devra montrer clairement que la miséricorde est le cœur du message
chrétien. Ce message propage la paix dans le monde, entre les
peuples et les religions. Il aide à découvrir le vrai visage de Dieu, mais
aussi l vrai visage de l'homme et le vrai visage de l'église.
Beaucoup de croyants considèrent un signe particulier le fait que Jean-Paul II
soit mort la
veille du « Dimanche de la Miséricorde », qu'il
avait lui-même instituée pendant l'année sainte de 2000. Selon le règlement liturgique
de l'église, les fêtes commencent déjà la veille, et cela rend ce signe
encore plus clair. (éclatant)
Le « dimanche
de la Miséricorde » est étroitement liée à la personne de
Faustine Kowalska. Jean-Paul II a déclaré sainte la sœur, le 30 avril de l'année
sainte 2000. Au même moment, il établit aussi que l'église catholique
devait fêter à l'avenir tous les ans, le dimanche après Pâques, le «
Dimanche de la Miséricorde ».
Faustine Kowalska est née en 1905 en Pologne dans une famille pauvre de
paysans riche d'enfants. A 20 ans, elle est entrée au
monastère de Cracovie-Lagiewniki où elle a travaillé à la cuisine, au jardin comme
également à la conciergerie. Sa vie spirituelle a été extraordinaire et riche de
visions et d'expériences mystiques.
Sœur Faustine est morte de la tuberculose le 5 octobre 1938 à l'âge de 33
ans en
odeur de sainteté. Le 18 avril 1993, elle a été faite Bienheureuse par le pape
Jean-Paul II et finalement, le 30 avril 2000, sainte. Un témoignage complet des
activités de Sœur Faustine est contenu dans les pages de son « Journal »,
qu'elle a écrit pendant les quatre dernières années de sa vie.
Jean-Paul II a dit dans le discours de canonisation, que la Divine
Providence avait fait en sorte que la vie « de cette humble fille de la
Pologne » était pleinement liée à l'histoire du 20e siècle. « Dans la
période entre la première et la seconde guerre mondiale, le Christ lui a
délivré son message sur la miséricorde. Tous ceux qui se rappellent, qui
sont des témoins des évènements de la première moitié du 20e siècle, qui a
apporté des souffrances immenses à des millions de personnes, savent bien
combien ce message de la miséricorde était nécessaire », dit Jean-Paul
II. Dans ces années difficiles, le message de la miséricorde a été « un soutien
particulier et une source d'espérance inépuisable » non seulement pour les
habitants de Cracovie, mais pour tout le peuple polonais. Ce message est
aussi aujourd'hui plus nécessaire que jamais, comme nous le confirment les
nouvelles de chaque jour. |
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Le I7 août 2002, le pape a consacré à Cracovie dans le lieu où vécut Sœur
Faustine - Lagiewniki - le nouveau sanctuaire de la divine miséricorde. Le
pape espère à ce moment-là que le nouveau sanctuaire devienne un « grand
centre pour la vénération de la divine miséricorde ». Le
portrait sacré du Christ miséricordieux peint selon les indications de Sœur
Faustine est répandu justement dans le monde entier, surtout en Italie et en
Amérique Latine, mais aussi en Afrique. Le 17 août 2002, Jean-Paul II raconta
à la fin de la célébration à Lagiewniki que beaucoup de ses souvenirs
personnels étaient liés à ce lieu : « Je vins ici avant tout pendant
l'occupation du Nazional Socialisti lorsque je travaillais dans la
fabrique de Solvay toute proche. Encore aujourd'hui je me rappelle la route de
Borek
Falecki à Debniki que je devais faire chaque jour avec les sabots
aux pieds, lorsque j'allais prendre mon tour au travail ».
Aujourd'hui, Lagiewniki est un grand lieu de pèlerinages. En une année, ce
sont en moyenne un million de pèlerins de la Pologne et de tous les
continents qui
viennent à Lagiewniki. Rien que le dimanche in albis, le dimanche de
la miséricorde, viennent jusqu'à 150.000 pèlerins. Le portrait sacré du
Christ Miséricordieux est diffusé dans le monde entier. Il correspond à une
vision de sœur Faustine en 1931 : « Je donne aux personnes la source à
laquelle elles viendront puiser la grâce de la source de la miséricorde
».
Beaucoup de personnes viennent à Lagiewniki poussées par la lecture du « Journal » de Faustine - qui contient les souvenirs de ses expériences
mystiques. Le « journal » est une des œuvres spirituelles de grand succès en Pologne et est parmi
les plus traduites; des traductions en arabe, coréen, japonais et suédois ont
même été récemment publiées. Depuis le milieu des années quatre-vingt, deux
nouvelles éditions de cette œuvre sont publiées tous les ans. De plus, plus
de 30 livres sur Faustine et sur sa vie sont sortis. Même le grand théologien
Hans Urs von Balthasar s'est inspiré du « journal » de Faustine.
La vénération de Faustine commença peu après sa mort. Pendant la Seconde
Guerre Mondiale les soldats polonais répandirent le message de la divine
miséricorde dans le monde entier. Ainsi le portrait de la sœur de Cracovie,
son message et les formes de dévotion arrivèrent jusqu'en Iran, en Terre
Sainte, au Liban, en Egypte et de là en Lybie et finalement en Italie. C'est
surtout en
Italie et en Amérique Latine que la confiance en la miséricorde divine est
très diffusée par le portrait transmis par sœur Faustine. Mais même chez
nous à Stephansdom (cathédrale de Vienne) on trouve tous les jours
des personnes qui prient devant le portrait de Jésus miséricordieux.
Jean-Paul II a fait appel en 2004 à toute l'église à être des « témoins de la
miséricorde ». C'est le but du premier congrès mondial de la
miséricorde. Le monde a besoin de la miséricorde. Jean-Paul II voulut dire
le 3 avril 2005 avec la prière du Regina Coeli : «
L'Amour change les cœurs
et donne la paix. Comme le besoin de miséricorde est grand dans le monde
». La mort a empêché au grand pape de répandre ces paroles. Mais ce
message n'a rien perdu de sa validité et son actualité.
Le message de Jean-Paul II et de Faustine Kowalska n'est pas un principe abstrait,
mais a un nom et un visage : Jésus. En ce moment historique où il y a
beaucoup de tentatives de falsification du portrait de Jésus, il y a le nouveau
livre du pape Benoît XVI qui nous aide à découvrir le vrai «
Jésus de Nazareth ». « Regarder le Christ » : c'était l'héritage de Jean-Paul II,
cela fut aussi la devise de la visite de Benoît XVI en
Autriche, et est
même le centre du congrès mondial de la miséricorde dans la semaine de
Pâques 2008.
Le congrès mondial est une initiative de l'église catholique. Mais même des
personnalités non catholiques vous parleront. Le Pape Benoît XVI a promis en
février 2006 son soutien au congrès et a donné sa bénédiction.
j'espère donc que les congrès mondiaux de la miséricorde seront un élément
vivant de l'église selon le modèle des congrès Eucharistiques mondiaux.
L'intérêt dans les différentes parties du monde est grand. Le Père Chocholski vous
donnera un compte rendu en détail.
Mgr. Parmeggiani vous présentera les préparatifs à Rome.
***
LE PROGRAMME. Le Congrès débutera le 2 avril, anniversaire de la mort de
Jean-Paul II, par l'ouverture place Saint Pierre, avec le rosaire et la
Sainte Messe présidée par Benoît XVI en suffrage de son prédécesseur. Le 3 avril, par
contre, après les laudes, le cardinal Schönborn lui-même introduira le
Congrès qui verra les témoignages, entre autres, du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et du fondateur de l'école d'Evangélisation
'Jeunesse Lumière'. Dans l'après-midi, place à la prière en différentes
églises du centre de Rome et travail dans des groupes d'étude, auxquels
suivront des moments de prière et d'adoration, et les confessions. La
première soirée sera une soirée d'Evangélisation place Navona, avec
le spectacle organisé par la Communauté Cenacolo et des confessions
dans l'église Sainte Agnès.
Le jour suivant, le vendredi 4 avril, la réflexion du matin est confiée au
cardinal Francis Arinze qui parlera sur la Divine
miséricorde dans la liturgie de l'Église, pour ensuite laisser la
parole à sœur Elvira, fondatrice de la Communauté Cenacolo ( engagée
depuis des années auprès des jeunes alcooliques et toxicomanes) et à un
représentant du patriarcat orthodoxe de Moscou. Dans l'après-midi, place à
la prière, pendant qu'en soirée, commencera la mission de route véritable à
travers les rues du centre de Rome. L'invitation aux personnes rencontrées
sera celle d'entrer dans une église, en s'approchant peut-être du sacrement
de confession.
Le samedi matin, Mgr Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la Congrégation
pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, réfléchira sur la
Divine miséricorde modèle de l'Evangélisation et, ensuite, ils parleront la
sœur Ilibagiza, une rwandaise témoin du génocide de 1994 et le cardinal
Stanislao Dziwisz, archevêque de Cracovie, déjà secrétaire de Jean-Paul II.
Dans l'après-midi, enfin, est prévu une messe internationale place
Saint Jean du Latran et un festival missionnaire avec l'adoration eucharistique.
De nombreuses expériences et d'émotions qui connaîtront leur sommet le
dimanche 6 avril avec la messe conclusive place Saint Pierre, présidée par
le cardinal Schönborn,
et les conclusions de Benoît XVI qui récitera avec les personnes présentes la
prière mariale pascale du Regina Coeli.
Texte original
du Briefing ►
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►
Congrès Mondial de la Miséricorde Divine à
Rome
►
Dévotion au Christ Miséricordieux
►
Le Christ Miséricordieux
►
Petit Journal de Sainte Faustine
Sources: www.vatican.va
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(© traduction
E.S.M.)
© Copyright 2007 du texte original - Libreria Editrice Vatican
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 31.01.2008 - BENOÎT XVI |