Caritas in Veritate de Benoît XVI,
l'encyclique incomprise des cathos de gauche |
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Le 31 août 2009 -
(E.S.M.)
- C'est la meilleure analyse de Caritas in Veritate que j'ai lue
à ce jour, très loin des clichés et des généralités qui
n'apprennent rien et ne servent que de faire-valoir à leur
auteur.... ( lu sur benoit-et-moi)
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Caritas in Veritate de Benoît XVI,
l'encyclique incomprise des cathos de gauche
... et des verts.
Une analyse (remarquable) d'Antonio Gaspari
Le 31 août 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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C'est la meilleure analyse de Caritas in Veritate que j'ai lue à ce jour,
très loin des clichés et des généralités qui n'apprennent rien et ne servent
que de faire-valoir à leur auteur....
Catho-communistes et verts feignent de ne pas comprendre
L'encyclique
Caritas in Veritate est extraordinaire par l'innovation et le
progrès dans le débat économique. Elle dépasse le dilemne entre marché et
État, tire un trait sur les idéologies contraires au développement, rétablit
la centralité de la personne et de la famille dans le progrès des nations et
propose une révolution sociale en passant de la solidarité à la fraternité.
Toutes les grandes nouveautés de l'encyclique ont été accueillies par un
silence insolite autant que significatif de la part des Catho-communistes
(*), post-communistes, verts, associations écologistes et radicaux.
Silencieux aussi les défenseurs des théories malthusiennes. Il s'agit d'un
silence assourdissant, compte tenu de la clarté avec laquelle Benoît XVI
affronte les questions centrales du débat économique et social.
Face aux multiples commentaires, quelques-uns pragmatiques, d'autres confus,
certains précis et prêts à relever les défis de Caritas in veritate, il est
nécessaire de réaffirmer quelques-uns des points fondamentaux de
l'encyclique.
Caritas in veritate, annule toutes les idéologies anti-développement,
expliquant en détail que le progrès humain et intégral est vocation et fait
parti du dessein de Dieu (n° 14, 16, 17, 18, 29 et 30). Toute la
rhétorique
sur le développement qui pollue, sur la nécessité de la décroissance, sur
les théories de Vandana Shiva et d'auteurs comme Serge Latouche), que même
la presse catholique héberge depuis des décennies, sont balayées.
Le second point fondamental et la clé pour comprendre le sens de
l'encyclique est dans l'explication que les politiques anti-vie et les
idéologies relativistes qui les ont accompagnées, sont les causes
principales de la crise. Des politiques et des idéologies qui ont produit un
désastre social atteignant un milliard de jeunes en moins (les Nations Unies
calculent qu'au moins 45 million d'avortements légaux se sont produits tous
les ans lors du dernier quart de siècle). Ceci signifie une réduction
radicale de tous les projets de développement et une augmentation
conséquente des coûts, surtout en ce qui concerne les impôts, le système de
santé, la protection sociale et les retraites.
L'idée de suppléer à l'hiver démographique en développant l'immigration
pénalise les pays en développement et crée de considérables problèmes
d'intégration. L'encyclique réaffirme de manière forte et claire qu'il ne
peut pas y avoir de développement économique et social sans croissance
démographique et soutien à la famille naturelle. En particulier, il est
expliqué que toute approche au développement doit repartir d'une conception
anthropologique qui mette la personne et la famille au centre de chaque
priorité (n° 15, 28, 44).
Un autre point sur lequel l'encyclique est innovatrice concerne la question
de l'environnement. Aucun document du magistère n'avait jamais dénoncé de
manière aussi explicite l'idéologie verte qui a tenté d'effacer le Créateur
et de réduire l'humanité à une valeur inférieure à celui de la flore et de
la faune. Les mots utilisés par
Caritas in Veritate
sont très clairs pour repousser l'environnementalisme et pour promouvoir
l'écologie humaine. Dans ce cas aussi, il est souligné qu'on ne peut pas
défendre l'environnement si on ne sauvegarde pas la personne humaine et la
famille (n°48, 49, 50).
Décisif aussi le passage dans lequel l'encyclique dépasse le concept "buoniste"
de solidarité générique et indique la fraternité comme ligne conductrice
pour réaliser la révolution sociale nécessaire afin de ramener le
développement dans le monde. Pour Benoît XVI le concept "buoniste" de
solidarité est trop limitatif et il n'engage pas intégralement la communauté
humaine et l'Église, dans la sollicitude pour l'autre. La fraternité
entendue comme charité dans la vérité signifie aimer l'humanité, exprimant
un amour gratuit, qui signifie donner avant de recevoir.
(n° 11, 13, 19, 20, 36, 73). Dans ce contexte l'encyclique
demande explicitement la conversion des cœurs de chacun.
Antonio Gaspari
(*) En France, nous dirions sans doute "catholiques de
gauche".
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Caritas in Veritate, l'encyclique sociale du pape Benoît XVI
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Introduction et Ier chapitre : Le
message de Populorum Progressio
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IIème chapitre : Le développement humain
aujourd'hui
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IIIème chapitre : Fraternité,
développement économique et société civile
►
IVème chapitre : Développement des
peuples, droits et devoirs, environnement
►
Vème chapitre : La collaboration de la
famille humaine
►
VIème chapitre et conclusion : Le développement des peuples et
la technique
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Sources : benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 31.08.09 -
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