Mgr Rifan et la portée du Motu
Proprio de Benoît XVI |
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Le 31 mars 2008 -
(E.S.M.)
- Pour Mgr Rifan, les bénéfices de la réintroduction et de la
diffusion dans la vie de l'Eglise de la forme extraordinaire du rite
romain, grâce au Motu Proprio Summorum pontificum de Benoît XVI, sont
mentionnés par le pape lorsqu'il dit que dans la célébration de la messe
selon le missel de Paul VI on pourra manifester, de façon plus intense
qu'auparavant, cette sacralité qui attire tant de fidèles vers la
tradition ancienne.
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Mgr Rifan
Mgr Rifan et la portée du Motu Proprio de Benoît XVI
Nous avons publié 7 pages du livre
extraites
du livre de Mgr Rifan que vous pouvez-vous procurer dans la boutique en
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1) Introduction :
Le magistère vivant de l’Église
2)
Le pape, guide de l’Église
universelle, successeur de saint Pierre :
Jésus a institué le collège apostolique
3) La réforme de la
réforme liturgique :
16.02.08
4) Application de ces principes théologiques à la
question de la messe: La
beauté et de la profondeur du missel de saint Pie V
5) Critères et
limites à observer :
Jean-Paul II a souvent répété que la diversité ne doit pas nuire à l’unité
6)
Un avertissement sérieux et grave aux milieux réputés "traditionalistes"
7)
La
légitimité de la Nouvelle
Les abus liturgiques sont le signe d'une perte du véritable sens de la messe
-
de Denis CROUAN docteur en théologie,
Pdt de Pro Liturgia
Mgr Rifan, qui est Evêque d'une communauté brésilienne qui célèbre la messe
selon la forme extraordinaire du rite romain, estime que les abus présents
dans la liturgie sont dus à un "manque de spiritualité
sérieuse".
Selon le prélat, si des fidèles trouvent dans la forme ancienne de la
liturgie, c'est parce qu'ils y trouvent une dignité plus grande et une
manifestation plus importante du sens du sacré. La rigueur de la forme
extraordinaire de la liturgie romaine est une protection contre les abus: il
n'y a pas de possibilité de liberté, de créativité, d'adaptation, de
réductions et d'instrumentalisations des rites.
Pour Mgr Rifan, les bénéfices de la réintroduction et de la diffusion dans
la vie de l'Eglise de la forme extraordinaire du rite romain, grâce au
Motu Proprio Summorum pontificum de Benoît XVI, sont mentionnés par
le pape lorsqu'il dit que dans la célébration de la messe selon le missel de
Paul VI on pourra manifester, de façon plus intense qu'auparavant, cette
sacralité qui attire tant de fidèles vers la tradition ancienne. C'est aussi
ce qu'a souligné le cardinal George, de Chicago: "Le Saint-Père, lui-même,
il y a quelques temps, attirait notre attention sur la beauté et la
profondeur du missel de Saint Pie V (...) la liturgie de 1962 est un rite
autorisé de l'Eglise catholique et une source précieuse de compréhension
liturgique pour tous les autres rites (...) Cette liturgie appartient à
toute l'Eglise pour véhiculer cet esprit que l'on doit également répandre
dans la célébration selon la troisième édition typique du missel romain
actuel".
En évoquant les abus qui ont suivi la réforme liturgique - dit encore Mgr
Rifan -, le cardinal Joseph Ratzinger, déplorait de voir la liturgie
dégénérer en show, où tout est fait pour essayer de rendre la religion
intéressante à l'aide d'éléments à la mode, avec des succès momentanés dans
le groupe des "fabricants" de liturgies". Le Cardinal Gagnon était du même
avis: "On ne peut ignorer que la réforme (liturgique) ait donné lieu à
beaucoup d'abus et qu'elle ait conduit, dans une certaine mesure, à la
disparition du respect pour le sacré. Ce fait doit, hélas, être admis et
excuse un bon nombre de ces personnes qui se sont éloignées de notre Eglise
ou de leur ancienne communauté paroissiale." Derrière cela se cache un
manque de sérieux au niveau de la spiritualité, comme si pour attirer le
peuple il fallait inventer de nouvelles choses. La sainte messe attire pour
ce qu'elle est, pour sa sacralité et son mystère. Il s'agit au fond d'une
perte de foi dans les mystères eucharistiques, à laquelle on essaie de
suppléer en ayant recours à des nouveautés et à la créativité. Dès l'instant
où le célébrant cherche à devenir protagoniste de l'action liturgique, il
commence à y avoir des abus. On oublie que le centre de la messe est Jésus
Christ.
L'actuel secrétaire de la Congrégation pour le culte divin, Mgr Albert
Malcolm Ranjith, affirme: "La messe est un sacrifice,
un don, un mystère, indépendamment du prêtre qui la célèbre. Il est
important, je dirais même fondamental, que le prêtre se mette de côté: le
protagoniste de la messe est Jésus Christ. Je ne comprends donc pas
les célébrations eucharistiques qui se transforment en spectacles, avec des
danses, des chants ou des applaudissements, comme cela arrive
malheureusement assez souvent avec le Novus Ordo".
La solution à tous ces abus se trouve dans les normes dictées par le
Magistère - rappelle Mgr Rifan -, surtout dans le document
Redemptionis Sacramentum, du 25 mars 2004, où il est dit que "selon les
possibilités de chacun, tous ont le devoir de prêter une attention
particulière à ce que le très saint Sacrement de l'Eucharistie soit défendu
contre tout manque de respect et toute déformation, et que tous les abus
soient complètement corrigés. Ce devoir, de la plus grande importance, qui
est confié à tous et à chacun des membres de l'Eglise, doit être accompli en
excluant toute acception de personnes" (cf. n°183).
Mais, comme dit encore Mgr Ranjith, "il existe une quantité de documents
(contre ces abus) qui sont malheureusement restés lettre morte, abandonnés
dans les librairies ou couverts de poussière ou, pire encore, jetés au
panier comme du vieux papier".
Sources : PRO LITURGIA
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 31.03.2008 -
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