Benoît XVI stigmatise une humanité qui se veut
autosuffisante |
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Le 29 août 2007 -
(E.S.M.) -
La dignité de l’homme procède entre autres de sa responsabilité face à
lui-même, face à l’autre, face à la communauté sociale et religieuse.
Benoît XVI, nous rappelle la nécessité pour l’homme de recevoir le
pardon de Dieu, c'est également une condition pour s'approcher dignement
de la communion sacramentelle.
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Benoît XVI
confessant des jeunes à St Pierre -
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C'est ici
Benoît XVI stigmatise une humanité qui se veut autosuffisante
Première partie
(suite)
: Eucharistie, Mystère à croire : qui
correspond au § 6 à 33 du Saint-Père. Ce qui est écrit "en noir"
appartient au texte du pape Benoît XVI, le commentaire de Léonce
Grattepanche en
"blue".
Pour lire les pages précédentes voir
table en fin de texte.
Eucharistie et
sacrements
(§ 16 à 29)
II. Eucharistie et Sacrement de la
Réconciliation (7)
(§ 20 à 21)
On ne peut s’approcher du
Corps du Christ, s’en nourrir, sans s’être exercé un examen de conscience
qui seul permet de reconnaître nos fautes, nos manquements à l’amour. Le
grand problème généré par des pastorales déroutantes et des prêtres libérés
ou d’autres accrochés à des prêchi-prêcha vient aussi que peu de fidèles
sont formés à la confession et, il faut le dire, peu de prêtres sont
vraiment formés à l’exercice pénitentiel. Le confesseur est un ministère
complet qui demande une vie d’union au Christ exigeante, car il ne suffit
pas de confesser encore faut-il éduquer et diriger l’âme. Cette partie de la
formation semble négligée tant sur le plan de la théologie morale que dans
l’art du discernement et de la psychologie.
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Les Pères synodaux, nous rappelle Benoît
XVI, ont justement affirmé
que l'amour de l'Eucharistie conduit aussi à apprécier toujours plus le
sacrement de la Réconciliation. (54) À cause du lien entre ces sacrements,
une authentique catéchèse à l'égard du sens de l'Eucharistie ne peut être
séparée de la proposition d'un chemin pénitentiel (cf. 1 Co 11,
27-29). -
Un pénitent, lorsqu’il
vient vers Dieu pour obtenir son pardon, doit être accueilli par le prêtre
non comme un coupable mais comme un malade, comme un blessé en quête de
soins, de réconfort, ce qui n’enlève rien au besoin de vérité, mais de grâce
que l’on cesse de juger un pénitent. Le confesseur n’est pas un juge, il est
un réconciliateur, un guide. Son autorité ne peut s’exercer que dans le
cadre spécifique du droit canon et de la charité. Un pénitent fait une
démarche d’humilité, de pauvreté, il doit sortir consolé de sa
réconciliation, encouragé avec des conseils adaptés à cette pauvreté qu’il
reconnaît. Il faut réfléchir à une formation spécifique avant d’autoriser un
prêtre à l’exercice de cette charge.
La notion du péché est en
grand recul,
certes à cause du relativisme
entretenu par toutes sortes d’errances à l’intérieur de l’Église, mais aussi
et surtout à cause de l’idéologie freudienne qui, derrière l’apparent souci
de venir au secours de l’homme, avait pour but, à on origine et dans
l’intention de son auteur, de s’en prendre délibérément à la notion de
péché, de responsabilité de l’acte, sous le fallacieux prétexte que si
l’homme et la femme commettent des propositions de ce genre est, à mon sens,
l’une des plus grandes atteintes à la dignité de l’homme, une des plus
pernicieuses. Elle le réduit et l’enferme dans une solitude qui renforce son
individualisme l’amenant à une conception dangereuse des interrelations avec
la société. La dignité de l’homme procède entre autres de sa responsabilité
face à lui-même, face à l’autre, face à la communauté sociale et religieuse.
Il n’existe pas de neutralité de l’acte humain ; tout acte a des
conséquences, on est donc responsable de son acte et de l’intention qu’on y
met. -
En réalité, indique Benoît XVI, perdre la conscience du
péché entraîne toujours aussi une certaine superficialité dans la
compréhension de l'amour de Dieu lui-même. Il est très utile de rappeler aux
fidèles ces éléments qui, dans le rite de la Messe, explicitent la
conscience de leur péché et, simultanément, de la miséricorde de Dieu. C'est
pourquoi la Réconciliation, comme le disaient les Pères de l'Église, est
laboriosus quidam baptismus, (58)
soulignant de cette façon que l'issue
du chemin de conversion est aussi le rétablissement de la pleine communion
ecclésiale, qui se manifeste par le fait de s'approcher à nouveau de
l'Eucharistie. –
Il ne manque pas de moyens
pour former une âme à ses responsabilités de l’acte envers Dieu, envers la
communauté ecclésiale, envers l’ensemble de la société. Il faut revenir à
une pédagogie dominicale qui préparerait à la messe, de libre accès et qui
aurait pour souci privilégier la formation de la conscience morale,
spirituelle et communautaire au sens de communion des saints selon la
tradition patristique. L’Eucharistie n’est pas un bonbon, la gâterie du
dimanche… (à suivre)
Le pape Benoît XVI s'est souvent exprimé sur la
nécessité d'être dans la grâce de Dieu pour s'approcher dignement de la
communion sacramentelle ("Sacramentum
Caritatis"). Analysant la société actuelle, Benoît XVI a décrit une "humanité
qui voudrait être autosuffisante, où de
nombreuses personnes sont presque convaincues de pouvoir se passer de Dieu
pour bien vivre". (Discours
du Saint-Père à la Rencontre Ecclésiale)
"Il semble aujourd’hui que l’on
ait perdu le "sens du péché" mais en contrepartie les "complexes de
culpabilité" ont augmenté", a affirmé le pape. Un phénomène
qui, selon Benoît XVI, montre que l’homme a besoin de recevoir le pardon de
Dieu. (Le
pape insiste sur l'importance du sacrement de la Pénitence)
pages précédentes :
L'Introduction :
Jésus est l'étoile polaire de la liberté humaine (1)
:
(§ 1 à 5)
►
Benoît XVI
Première partie :
La foi de l'Église est essentiellement une foi eucharistique :
(2)
(§ 6 à 8)
►
Benoît XVI
Jésus véritable
Agneau immolé
(3)
(§ 9 à 11)
► Benoît
XVI
Le rôle décisif de l'Esprit Saint dans la
célébration de l'Eucharistie : (4)
(§ 12 et 13) ►
Benoît XVI
Eucharistie, principe causal de l'Église et communion
ecclésiale :
(5)
(§ 14 et 15) ►
Benoît XVI
I. Sacramentalité de l'Église
et initiation chrétienne :
(6)
(§
16 et 17)
Benoît XVI
II. Eucharistie et
Sacrement de la Réconciliation (7)
(§ 20 à 21)
Table Sacramentum Caritatis :
Exhortation post-Synodale sur l'Eucharistie
Sources:
lescatholiques.free.fr
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.08.2007 - BENOÎT XVI -
Table Sacramentum Caritatis |