Des bénédictines prient aux
intentions de Benoît XVI |
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ROME, le 29 Avril 2007 -
(E.S.M.) - La communauté
Bénédictine de Rosano
(Italie)
a été sollicitée pour établir une communauté dans le couvent Mater
Ecclesiae au Vatican pour cinq ans. Mater Ecclesiae a pour tâche
spécifique de prier aux intentions du pape, aujourd'hui le Saint Père
Benoît XVI.
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La communauté contemplative
des religieuses bénédictines du monastère « Mater Ecclesiae », situé dans
les jardins du Vatican.
Des bénédictines prient aux intentions du pape Benoît XVI
Une communauté contemplative au Vatican
La communauté Bénédictine de Rosano
(Italie) a été
sollicitée pour établir une communauté dans le couvent Mater Ecclesiae au
Vatican pour cinq ans. Mater Ecclesiae a pour tâche spécifique de prier aux
intentions du pape, aujourd'hui le Saint Père Benoît XVI. Les Bénédictines
ont été précédées par les Clarisses et les Carmélites qui reçurent un jour
la visite de Jean-Paul II à la communauté « Mater Ecclesiae » du Vatican,
quand il vint "par surprise" le 11 février 2004. Le monastère Bénédictin de
Rosano est une communauté Italienne florissante de Pontassieve, Italie.
“Missionnaires de la prière” - Une
contribution de l’Abbesse des Bénédictines de l’Abbaye de Rosano pour la
Journée Mondiale de Prière pour les Vocations
L’union profonde qui lie la vie contemplative et la mission est une
constante dans la vie de l’Eglise et tire sa signification essentielle de la
vie même du Seigneur qui, s’incarnant pour porter à tous les hommes la Bonne
Nouvelle, passe les trente premières années de Sa brève existence terrestre
dans une vie pauvre et cachée ancrée dans la prière et le travail mais
rendue extrêmement féconde par cette oblation totale au Père qui se résume
par ces mots “Voici que je viens ô Dieu pour faire Ta
volonté”.
Chaque moniale sent profondément cet engagement missionnaire, cette soif de
porter l’Évangile, la Bonne Nouvelle, jusqu’aux extrémités du monde et il le
réalise en utilisant les moyens propres à la vie contemplative cloîtrée. Sa
prière, l’engagement assidu et généreux à une conversion qui atteint les
fibres les plus profondes de son être, le sacrifice presque toujours caché
et sans gloire, comme de même elle se présente dans le tissage des
vengeances quotidiennes, tout monte jusqu’au cœur de
Dieu et de lui redescend comme ferment de grâce pour ouvrir une horizon de
lumière là où le nom de Jésus n’est encore jamais atteint, pour
préparer silencieusement les esprits et les cœurs à accueillir la nouvelle
bouleversante d’un Dieu qui par amour se fait homme et meurt dans l’amour
pour le sauver.
L’une des caractéristiques les plus spécifiques de
notre vocation est de ne pas arriver à connaître concrètement le fruit de
notre vie, à ne pas voir le sourire de celui qui reçoit le réconfort de
notre prière, à ne pas entendre le merci reconnaissant de celui que nous
avons aidé et cela rend le don absolument gratuit, le met tout à disposition
de Dieu qui l’envoie là où Lui seul voit le besoin, Lui seul perçoit le cri
affligé, et parfois désespéré, de celui qui est dans la solitude également
parmi tant de personnes, de celui qui est pauvre également au milieu des
richesses, de celui qui est dans l’obscurité parce qu’il est privé de la
lumière de la foi, l’unique capable de donner le véritable sens à la vie.
Les missionnaires qui rejoignent le Monastère ouvrent devant nous un horizon
qui, même éloigné, même souvent très loin dans l’espace, nous voit présents
de façon vraiment surprenante. De nombreuses fois dans leurs récits nous
pouvons apercevoir la main bienfaitrice de Dieu qui prévient, qui résout les
situations qui semblent insolubles, qui donne la force, le courage et la
constance à ceux qui parmi de grandes fatigues, risques et souffrances
annoncent le Royaume. Eux et nous sommes conscients
que l’omniprésent, qui n’a besoin de rien ni de personne, a voulu
associer également sa créature à l’œuvre du Salut, que cette main pleine
de toute la grâce est heureuse de distribuer également le petit don que
notre amour, avec patience et constance, a réalisé pour nos frères.
Il y a deux ans nous fut envoyé d’une mission lointaine un gros paquet de
graines utilisables pour confectionner des couronnes du Chapelet, la mère en
a fait préparer une pour chaque moniale et en a fait don à l’occasion de sa
fête onomastique. Égrenant les grains de cette couronne tandis que nous
marchons dans les cloîtres ou des longs couloirs tandis que nous nous tenons
devant le tabernacle, source et sommet de notre vie contemplative, il nous
semble faire atteindre, à travers la main maternelle de Marie, une caresse
légère mais efficace à tous nos frères et sœurs qui grâce à l’engagement de
celui qui a donné toute sa vie à Dieu dans la prière et la mission, ont
connu et cru à l’Amour.
Les Bénédictines de Ste Marie de
Rosano, Mère Maria Stefania Robione OSB.
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.04.2007 - BENOÎT XVI -
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