Par l'intercession de Jean-Paul II |
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ROME, le 28 mars 2007 -
(E.S.M.) - Mgr Claude Feidt a annoncé aujourd'hui qu'une conférence
de presse conjointe avec la religieuse française guérie miraculeusement,
aura lieu vendredi. En suivant, la religieuse doit se rendre à Rome pour
la célébration des conclusions diocésaines du procès en béatification de
Jean Paul II, cérémonie présidée par le pape Benoît XVI.
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Le pape Jean Paul II et sa
dévotion au
Christ Miséricordieux
Par l'intercession de Jean-Paul II
Mgr Claude Feidt, Archevêque d'Aix-en-Provence et Arles, a annoncé
aujourd'hui qu'une conférence de presse conjointe avec la religieuse
française guérie de manière inexpliquée le 2 juin 2005 de la maladie de
Parkinson aura lieu vendredi à la Maison diocésaine d’Aix-en-Provence.
Cette guérison, en lien avec la prière que les Sœurs de tout l’institut
faisaient monter vers Dieu par l’intercession de Jean Paul II depuis le
décès de celui-ci, survenu exactement deux mois auparavant, s’est produite
de manière telle que l’archevêque d’Aix et d’Arles, à la demande du
Postulateur de la cause de canonisation de Jean Paul II, a décidé d’ouvrir
une enquête approfondie.
Ce « procès informatif » qui a duré un an a requis la coopération de
plusieurs experts. Il vient d’être conclu, à Aix-en-Provence, ce vendredi 23
mars 2007. Les actes de ce procès seront transmis prochainement à la
Congrégation romaine pour les Causes des Saints qui jugera si le cas doit
être proposé au Pape Benoît XVI, en vue de la reconnaissance d’un miracle dû
à l’intercession de son vénérable prédécesseur.
Il se trouve que la conclusion de ce procès aixois coïncide pratiquement
avec celle du procès sur la vie et les vertus du Serviteur de Dieu Jean Paul
II, instruit dans le diocèse de Rome, qui se déroulera le 2 avril 2007 à
midi, en la Basilique Saint Jean de Latran, cérémonie présidée par le pape
Benoît XVI.
Deux ans après la guérison, la religieuse française de 45 ans, témoignera
publiquement vendredi sur son expérience, capitale pour le procès en
béatification du pape Jean Paul II.
Certains journaux ont déjà dévoilé son identité, alors qu'elle aurait dû
l'être dimanche, jour des Rameaux, par Mgr Feidt. Il n'est donc plus un
mystère d'annoncer qu'elle s'appelle soeur Marie-Simon-Pierre, de l’institut
des Petites Sœurs des Maternités catholiques, de la Maternité de l’Etoile, à
Puyricard près d’Aix-en-Provence.
Après sa conférence de presse, Soeur Marie-Simon-Pierre doit se rendre à
Rome pour la célébration des conclusions diocésaines du procès en
béatification de Jean Paul II prévue à la Basilique Saint Jean de Latran le
2 avril, cérémonie présidée par le pape Benoît XVI.
Texte de la prière pour demander des grâces par l'intercession du pape Jean
Paul II
Lire le témoignage de soeur Marie-Simon-Pierre
Témoignage paru dans l'Evangile de la Vie, numéro 58.
Témoignage exclusif d'une religieuse française, guérie par l'intercession du
pape Jean-Paul II, pour l'Évangile de la Vie. Avec l'aimable autorisation de
la Postulation de la Cause de Béatification de Jean-Paul II.
J'étais atteinte d'une maladie de PARKINSON diagnostiquée en juin 2001,
celle-ci était latéralisée à gauche ce qui m'handicapait beaucoup, étant
gauchère. La maladie évoluait doucement au début mais, au bout de 3 ans les
symptômes s'amplifiaient, accentuant les tremblements, les raideurs, les
douleurs, les insomnies. A partir du 2 avril 2005 la maladie me ravageait de
semaine en semaine, je me voyais diminuer de jour en jour, je ne pouvais
plus écrire étant gauchère ou si je le faisais, j'étais difficilement
lisible. Conduire ne m'était quasiment plus possible hormis sur des trajets
très courts car ma jambe gauche connaissait des périodes de « blocage » et
la raideur ne facilitait pas la conduite. Il me fallait de plus en plus de
temps pour accomplir mon travail celui-ci était devenu très difficile,
travaillant en milieu hospitalier. J'étais fatiguée et épuisée.
Après l'annonce du diagnostic, j'avais beaucoup de difficulté à regarder
Jean Paul II à la télévision. Cependant, j'étais très proche de lui par la
prière et je savais que lui pouvait comprendre ce que je vivais. De même,
j'admirais sa force et son courage qui me stimulaient pour me battre et
aimer cette souffrance, car sans amour cela n'avait pas de sens. Je peux
dire que c'était un combat au quotidien mais mon seul désir était de le
vivre dans la foi et d'adhérer avec amour à la volonté du Père.
A Pâques 2005, je voulais regarder notre Saint Père Jean Paul II à la
télévision car je savais intérieurement que ce serait la dernière fois que
je pourrais le voir. Toute la matinée, je me suis préparée à cette rencontre
sachant que cela serait très difficile pour moi (il me renvoyait à ce que je
serais dans quelques années). Cela était dur pour moi étant relativement
jeune. Mais un imprévu dans le service ne me permit pas de le revoir.
Puis, le 2 avril 2005 au soir, nous étions réunies en communauté pour vivre
en direct avec ROME la veillée de prière sur la Place Saint Pierre grâce à
la chaîne de télévision française du diocèse de Paris (KTO). Avec mes
Soeurs, nous avons appris en direct le décès de Jean Paul II. Pour moi, tout
a basculé, c'était l'effondrement, je venais de perdre un ami, celui qui me
comprenait et me donnait la force d'avancer. Dans les jours qui suivirent,
je ressentis comme un grand vide mais en même temps j'avais la certitude
qu'il était toujours présent.
Le 13 mai, en la fête de Notre Dame de Fatima, le Pape Benoît XVI rend
officielle la dispense pour l'ouverture du Procès de Béatification de Jean
Paul II. A partir du 14 mai, mes Soeurs de toutes les communautés de France
et d'Afrique ont prié par l'intercession de Jean Paul II pour demander ma
guérison. Elles prieront sans relâche jusqu'à l'annonce de ma guérison.
J'étais à ce moment-là en vacances. Mon temps de repos terminé, je rentre ce
26 mai, complètement épuisée par la maladie. Or, depuis ce 14 mai, un verset
de l'Évangile de Saint Jean m'habite : « Si tu crois, tu verras la Gloire de
Dieu ».
Le 1er juin, je n'en peux plus, je lutte pour avancer et tenir debout. Le 2
juin après-midi, je vais trouver ma supérieure pour lui demander d'arrêter
mon activité professionnelle. Celle-ci, me demande de tenir encore un peu
jusqu'à mon retour de Lourdes au mois d'août et elle ajoute : « Jean Paul II
n'a pas dit son dernier mot. » Au cours de cette rencontre avec ma
supérieure, Jean Paul II était présent à notre échange, échange qui s'est
déroulé dans la paix et la sérénité. Elle me tend un stylo et me demande
d'écrire « Jean Paul II », il est 17 heures. Avec beaucoup de difficultés,
j'écris « Jean Paul II ». Devant l'écriture illisible nous restons un long
moment en silence. La fin de la journée se déroule comme les autres.
Après la prière du soir de 21 heures, je repassai par mon bureau puis
regagnai ma chambre. Il était entre 21h30 et 21h45. J'ai ressenti alors le
désir de prendre un stylo pour écrire. Un peu comme si quelqu'un me disait :
« prends ton stylo et écris. » A ma grande surprise, l'écriture était très
lisible. Je ne compris pas très bien et je me couchai. Cela faisait
exactement 2 mois que Jean Paul II nous avait quittés pour la Maison du
Père. A 4h30, je me réveillais, stupéfaite d'avoir dormi. D'un bond, je
sortais de mon lit, mon corps n'était plus endolori, plus aucune raideur et
intérieurement je n'étais plus la même. Puis, un appel intérieur, une force
me poussait à aller prier devant le Saint-Sacrement. Je descendis à
l'oratoire. Je priais devant le Saint Sacrement. Une grande paix
m'enveloppait, une sensation de bien-être. Quelque chose de trop grand, un
mystère difficile à expliquer avec des mots. Ensuite, toujours devant le
Saint-Sacrement, je méditais les mystères lumineux de Jean Paul II. Puis, à
6 heures, je suis sortie pour rejoindre mes soeurs à la Chapelle pour un
temps d'oraison suivi de l'Eucharistie. J'avais environ 50 mètres à
parcourir et là je me suis aperçue que mon bras gauche balançait à la marche
contrairement à d'habitude où celui-ci restait immobile le long de mon
corps. Je remarquais aussi une légèreté dans tout mon corps, une souplesse
que je ne connaissais plus depuis longtemps. Au cours de cette Eucharistie,
j'étais habitée par une grande joie et une grande paix. C'était le 3 juin,
fête du Coeur Sacré de Jésus. A la sortie de la messe, j'étais convaincue
que j'étais guérie... ma main ne tremblait plus du tout. Je partis écrire de
nouveau et à midi j'arrêtai brutalement tous mes médicaments.
Le 7 juin, je me suis rendue comme prévu chez le neurologue qui me suivait
depuis 4 ans. Celui-ci a constaté avec surprise la disparition de tous les
signes alors que je ne prenais plus de traitement depuis 5 jours. Dès le
lendemain, ma supérieure générale a confié notre action de grâce à toutes
les communautés. Toute la congrégation a alors commencé une neuvaine
d'action de grâce à Jean Paul II.
Cela fait maintenant 10 mois que j'ai cessé tout traitement. J'ai repris une
activité normale, j'écris sans aucune difficulté, je conduis de nouveau et
sur de très longues distances. Je peux dire que cela est comme une seconde
naissance, une nouvelle vie car rien n'est plus comme avant.
Aujourd'hui, je peux dire, qu'un ami est parti loin de notre terre et est
cependant si proche maintenant de mon coeur. Il a fait grandir en moi le
désir de l'adoration du Saint Sacrement .et l'amour de l'Eucharistie qui ont
une place primordiale dans ma vie de chaque jour.
Ce que le Seigneur m'a donné de vivre par l'intercession de Jean Paul II est
un grand mystère difficile à expliquer avec des mots, tellement c'est grand,
tellement c'est fort ...mais rien est impossible à Dieu. Oui, «
si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ».
Une religieuse française.
Qui sont les Petites Sœurs
des Maternités Catholiques?
Les Petites Sœurs des Maternités Catholiques, fondées à Bourgoin-Jallieu
(38), il y a près de soixante quinze ans, par Mgr Emile Guerry, archevêque
de Cambrai, et Mère Marie Jean-Baptiste Lantelme, œuvrent au service de la
famille, spécialement de l’accueil de la vie à naître.
Leur institut a été déclaré de droit pontifical par le Pape Jean Paul II en
1982. Présentes dans quatre maisons en France et une au Sénégal, elles ont
reçu l’encyclique de Jean Paul II sur «l'Evangile
de la Vie» comme la grande charte de leur vie et
de leur action.
La Maternité Catholique de Provence, « l’Etoile », a été fondée en 1975, à
Puyricard. Reconnue pour sa haute compétence technique et pour la qualité de
son accueil aux mères et aux familles, elle fait partie du secteur
hospitalier du Pays d’Aix. Plus de 56.000 nouveaux-nés y ont vu le jour
depuis sa création
►Cause
de béatification de Jean-Paul II
Sources: CEF - Evangile pour la Vie-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.03.2007 - BENOÎT XVI |