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Le 28 novembre 2008 -
(E.S.M.)
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L'Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent
intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l'humanité,
puisque Dieu s'est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort
sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l'exception du
péché.
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Entrée dans l'Avent 2008
Le 28 novembre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Dimanche 30 novembre 2008, les catholiques entrent dans le temps de l'Avent
(du latin adventus, « venue, avènement »).
Cette période de l'année liturgique s'ouvre, comme chaque année, le 4e
dimanche précédant Noël.
L'Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent
intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l'humanité,
puisque Dieu s'est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort
sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l'exception du
péché.
Cette préparation de l'Avent est d'autant plus importante qu'il s'agit aussi
de célébrer la venue du Christ dans le cœur des hommes de tout temps et son
avènement dans la gloire à la fin des temps.
Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des
Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l'Avent, redit la
nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent
également les autres lectures de la messe.
L'Evangile
du 30 novembre, premier dimanche de l'Avent, reprend l'appel du Christ : «
Veillez donc car vous ne savez pas quand le maître de la maison
reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. Il peut arriver
à l'improviste et vous trouver endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à
tous : Veillez ! »
La deuxième lecture et l'Evangile
du dimanche suivant, 7 décembre, insistent encore : « Dans l'attente de ce
jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que le Christ vous trouve
nets et irréprochables, dans la paix » dit saint Pierre Apôtre. « Préparez
le chemin du Seigneur, aplanissez sa route » demande Jean-Baptiste, qui «
proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés » .
Dimanche 14 décembre, troisième de l'Avent, la deuxième lecture reprend les
paroles de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens : « Frères, soyez toujours
dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c'est
ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. N'éteignez pas l'Esprit, ne
repoussez pas les prophètes, mais discernez la valeur de toute chose. Ce qui
est bien, gardez-le ; éloignez-vous de tout ce qui porte la trace du mal.
»
Enfin, l'Évangile du 21 décembre, quatrième et dernier dimanche de l'Avent,
rappelle comment fut conçu et attendu l'enfant Jésus : l'ange Gabriel
apparaît à Marie et lui annonce qu'elle va « concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus (...) L'Esprit Saint viendra sur toi, et la
puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui
va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu ».
Cet Évangile renvoie à la liturgie du dimanche précédent au cours de
laquelle est lu le Magnificat, cantique proclamé par Marie lors de sa
rencontre avec Elizabeth quelques jours après la visite de l'Ange :
« Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante,
Désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom.
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux sui le craignent.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
Il se souvient de son amour. »
(eglise.catholique)
LE SEIGNEUR VIENT ! INTRODUCTION À L'AVENT
Tout temps liturgique, comme toute fête chrétienne, même s'il s'attache
à évoquer un des moments de la vie du Christ, célèbre toujours le
mystère du salut dans sa totalité. L'histoire du salut, nous le savons,
est l'histoire d'un peuple en marche : elle est un temps qui va de la
création à la nouvelle création, et ce monde nouveau se bâtit dans le
présent de l'homme, de jour en jour, d'année en année. On peut
considérer que l'année liturgique constitue un voyage initiatique qui
permet aux baptisés de se réapproprier, année après année, toutes les
dimensions de leur foi, à mesure que se déroule leur histoire
personnelle, ainsi que l'histoire des hommes, devenue dans le Christ
histoire du Salut. Pour sa part, la liturgie du temps de l'Avent nous
invite à regarder, plus loin que la naissance de Dieu parmi les hommes,
vers la venue du Christ en gloire à la fin des temps. La venue du
Seigneur a été annoncée par les prophètes, et Jésus a parlé à plusieurs
reprises de sa venue dans la gloire, comme Fils de l'Homme, pour mettre
fin à ce monde et inaugurer un ciel nouveau et une terre nouvelle. Les
lectures illustrent les divers aspects du mystère de l'Avent et les
prières nous font demander la grâce « d'aller avec courage à la
rencontre du Seigneur »
(premier dimanche), « l'intelligence du cœur qui nous prépare à
l'accueillir » (deuxième dimanche), de « fêter notre salut avec un cœur
vraiment nouveau » (troisième dimanche). La prière d'ouverture du
quatrième dimanche relie l'incarnation du Fils de Dieu à sa passion et
sa résurrection.
À la question « qu'est-ce qu'un chrétien ? », St. Basile a pu répondre
ainsi : « Le chrétien est celui qui reste
vigilant chaque jour et chaque heure, sachant que le Seigneur vient.
»
Consciente que l'accomplissement des temps s'est déjà produit dans le
Christ, l'Église se fait la voix de cette attente et, durant le temps de
l'Avent, elle répète avec force l'ancienne invocation des chrétiens :
Marana tha ! Seigneur, viens !
(M.-C. U.)
Sources : E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.11.2008 -
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