Testament Biologique, et « Family Day
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Vatican, le 25 avril 2008 -
(E.S.M.)
- Une grande tâche attend l’Italie : être la véritable barrière
contre la dérive autodestructrice de l’Europe. Le Vieux continent, comme
l’a alors déclaré le Cardinal Joseph Ratzinger aujourd'hui pape Benoît
XVI, est précipité dans une « haine de soi », et va de l’avant de
manière inexorable, vers l’adieu donné à l’histoire »
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Testament Biologique, et « Family Day »
VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello - Espagne et Italie : Testament Biologique, et « Family
Day »
La nouvelle date de ces toutes dernières heures, l’entrée en vigueur en
Espagne de la loi sur le Testament Biologique qui prévoit « le droit de
pouvoir mourir de manière digne » (sic !).
Si ce n’est le lieu ici pour une analyse détaillée du dispositif de loi, il
est toutefois nécessaire de noter la persistance de la dérive relativiste
qui, depuis plusieurs années, caractérise ce Pays. Une dérive qui ne
correspond pas aux sentiments effectifs du peuple espagnol catholique, mais
qui est imposée, médiatiquement et idéologiquement, par une idée de la
politique que l’on considère être déterminante, et non pas déterminée,
vis-à-vis de la volonté populaire.
Si le « vent laïciste zapatérien » semble s’être arrêté, les
conséquences de ce vent se voient encore, et on les verra encore pour un bon
moment, tant qu’il n’apparaîtra pas, avec une évidence absolue que toute
mesure législative contre l’homme, finit, nécessairement, par être contre la
société, et finit par miner la cohésion de la Nation tout entière.
Malheureusement, même cette seule constatation, révèle la subordination de
la personne à l’Etat, ce qui est typique d’idéologies déterminées à
caractère laïc. Comme le déclare la Catéchisme de l’Eglise Catholique: «
Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à
mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est
moralement irrecevable. Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans
l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un
meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au
respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on
peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier,
toujours à proscrire et à exclure » (n° 2277)
Une grande tâche attend à présent l’Italie : être la véritable barrière
contre la dérive autodestructrice de l’Europe. Le Vieux continent, comme l’a
alors déclaré le Cardinal Joseph Ratzinger, est
précipité dans une « haine de soi », et va de l’avant de manière inexorable,
vers l’adieu donné à l’histoire » ” (Cf. Pera-Ratzinger,
“Senza Radici”, Milano 2005).
L’Italie, comme cela s’est passé souvent dans l’histoire, peut et doit
représenter le laboratoire du réveil éthique de l’Europe: le lieu, l’endroit
de pensée et de civilisation, dans lesquels on redise avec force et
conviction, que l’homme est absolument indisponible à n’importe quelle forme
de manipulation; la vie, la mort, la famille, l’éducation ne sont pas des
valeurs qui peuvent être assujetties aux lois des hommes et des
gouvernements, mais obéissent à la dignité et à la structure même de l’être
humain, et les lois ne peuvent que reconnaître et promouvoir une telle
disponibilité.
Sans perdre l’héritage important du «
Family Day », mais au contraire en le récupérant, ce « Family Day » au
cours duquel on été émises des propositions et se sont manifestées des
personnes en mesure de donner une élan nouveau à la famille, et, avec elle,
à la société et au bien commun, il est urgent et nécessaire de replacer
l’institution naturelle et publique de la famille au centre de l’attention
sociale, politique et économique du Pays.
Toute initiative en faveur de la famille est, en réalité, une initiative en
faveur de la société tout entière, parce que, au sein de la famille, on
protège et on promeut les valeurs sur lesquelles se fonde la société tout
entière: la vie, l’éducation, l’accueil, le solidarité, l’assistance aux
plus faibles et aux personnes âgées, et tout ce que la culture humaniste et
chrétienne a créé de mieux.
Que l’on ne perde pas l’intuition du « Family Day » qui a mis la famille au
centre du débat : c’est seulement par la famille que l’Italie pourra
vraiment se transformer, en recommençant à croître et en devenant, dans le
même temps, un laboratoire culturel capable de donner des réponses nouvelles
à elle-même et à l’Europe. Pour que le Vieux Continent ne « dise pas adieu à
l’histoire ».
Sources : www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.04.2008 -
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