Benoît XVI rappelle que Jésus nous
donne la vie parce qu'il nous donne Dieu |
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Le 25 mars 2008 -
(E.S.M.) - Nous sommes arrivés au terme
de la méditation du livre "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI. Cette
dernière page synthétise tout le livre; Jésus est la résurrection et la
vie et il est venu dans le monde pour que les hommes aient la vie et
l'aient en abondance. Jésus nous donne la « vie » parce qu'il nous donne
Dieu. Tout est dit, merci Saint-Père.
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Jésus est la
résurrection et la vie -
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Benoît XVI rappelle que Jésus nous donne la "vie" parce qu'il nous donne
Dieu
Chapitre 10, les affirmations de Jésus sur Lui-même
(pages 347 à 383)
1) Les titres attribués à Jésus
►
Benoît XVI
2) Le Fils de l'homme (1er partie)
►
Benoît XVI
3)
Il n'y a qu'un
seul Fils de l'homme et c'est Jésus
►
Benoît XVI
4) Le troisième groupe
de paroles sur le Fils de l'homme ►
Benoît XVI
5) Il
ne faut pas confondre le titre de « Fils de Dieu » et celui de « Fils »
►
Foi et pouvoir politique
6) Jésus est l'Unique
►
Notre volonté doit devenir volonté du Fils
7)
«Je suis »
►
L'unicité et la singularité indescriptibles de Dieu
8)
Avant qu'Abraham ait existé,
moi, JE SUIS ►
Le Seigneur éclaire sa propre origine
9)
Confiance c'est moi leur dit Jésus
►
Le sentiment de stupeur sacrée
10)
Jésus nous donne la vie
:
Benoît XVI en vient maintenant aux passages dans lesquels le contenu du « Je suis »
est concrétisé par une image. On en trouve sept chez Jean et ce n'est sans
doute pas un hasard s'il y en a justement sept : Je suis le pain de vie — la
lumière du monde - la porte - le bon pasteur - la résurrection et la vie
-
le chemin, la vérité et la vie - la vraie vigne. Schnackenburg a raison
d'indiquer qu'à ces grandes images on peut parfaitement ajouter celle de la
source, de l'eau vive ou jaillissante, même s'il n'y a pas expressément de «
Je suis » dans ces passages, car Jésus s'y présente néanmoins lui-même comme
étant cette source (cf. Jn 4, 14 ; 6, 35 ; 7, 38 ; et aussi 19, 34). Comme
nous avons déjà largement commenté ces images dans le chapitre sur Jean, il
suffira de résumer brièvement la signification commune à ces paroles de
Jésus chez Jean.
Schnackenburg attire l'attention sur le fait que toutes ces images sont «
une variation sur un thème unique, à savoir que Jésus est venu dans le monde
pour que les hommes aient la vie et l'aient en abondance
(cf. Jn 10, 10). Il fait
simplement le don unique de la vie et il peut le faire parce qu'en lui la
vie divine est présente avec une abondance originelle et inépuisable
(R. Schnackenburg, Das Johannesevangelium, op. cit., II, p. 69s). ».
L'homme n'a besoin que d'une chose, il ne désire en fin de compte qu'une
seule et unique chose : la vie, la plénitude de la vie, le « bonheur
». Il y
a un passage chez Jean dans lequel Jésus donne un nom à cette chose simple
que nous espérons, le « comble de la joie »
(cf. 16, 24).
Cette chose unique autour de laquelle tournent bien des désirs et bien des
espérances de l'homme, est également exprimée dans la deuxième demande du
Notre Père : « Que ton règne vienne ». Le «
règne de Dieu » est la plénitude
de la vie, justement parce qu'elle n'est pas seulement un « bonheur » privé,
une joie individuelle, mais aussi le monde parvenu à sa forme juste,
l'unité
entre Dieu et le monde.
L'homme n'a finalement besoin que d'une seule chose qui les contient toutes,
précise Benoît XVI,
mais il lui faut faire le tour de ses souhaits et de ses désirs superficiels
pour apprendre à discerner ce dont il a vraiment besoin et ce qu'il veut
vraiment. Il a besoin de Dieu. Et c'est maintenant que nous pouvons voir ce
qu'il y a en fin de compte derrière toutes ces formules imagées :
Jésus nous
donne la « vie » parce qu'il nous donne Dieu. Il peut nous le donner parce
qu'il est lui-même un avec Dieu. Parce qu'il est le Fils. Il est lui-même le
don, il est « la vie ». C'est pour cela qu'il est, en raison de sa nature
même, communication, « existence pour ». Et c'est cela qui apparaît sur la
croix comme sa véritable exaltation.
Jetons un regard en arrière. Nous avons trouvé trois expressions dans
lesquelles Jésus à la fois voile et dévoile son propre mystère : Fils de
l'homme, Fils, Je suis. Ces trois expressions manifestent son profond
enracinement dans la Parole de Dieu, la Bible d'Israël, l'Ancien Testament.
Mais
c'est en lui seulement que ces trois expressions prennent tout leur sens,
comme si elles l'avaient pour ainsi dire
attendu.
Ces trois expressions révèlent l'originalité de Jésus, sa nouveauté, sa
caractéristique exclusive, à laquelle il n'y a pas de dérivé ultérieur.
Aussi ces trois expressions ne sont-elles possibles que dans sa bouche. Au
centre, on trouve le mot de la prière, le mot « Fils », auquel correspond le
mot de l'interpellation Abba-Père. Aucune des trois expressions ne pouvait
donc devenir, en l'état, un langage de profession de foi de la « communauté
», de l'Église naissante.
L'Église naissante a placé le contenu de ces trois expressions centrées sur
« le Fils » dans la locution « Fils de Dieu », la détachant ainsi
définitivement de ses origines mythologiques et politiques. Sur la base de
la théologie de l'élection d'Israël elle acquiert maintenant une
signification tout à fait nouvelle, qui avait été préfigurée dans les
discours où Jésus parlait en tant que Fils et « Je suis ».
Il a fallu bien des processus complexes et laborieux de distinction et de
lutte pour clarifier complètement cette nouvelle signification et la
préserver des interprétations mythologiques et polythéistes aussi bien que
politiques. Pour ce faire, indique Benoît XVI, le premier concile de Nicée (325) a recouru à
l'adjectif « consubstantiel » (homoousios). Loin d'helléniser la foi, de la
charger du poids d'une philosophie qui lui serait étrangère, ce mot a
justement retenu l'incomparable nouveauté, l'incomparable différence apparue
dans les dialogues de Jésus avec son Père. Dans le symbole de Nicée, l'Église
ne cesse d'affirmer ce que Pierre disait à Jésus : «
Tu es le Messie, le
Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16).
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"Jésus de Nazareth"
Sources :
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.03.08 -
T/J.N. |