La Fondation Joseph Ratzinger cherche
trois théologiens à récompenser |
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Le 24 février 2011 -
(E.S.M.)
- Un prix attribué par la fondation J. Ratzinger, pour promouvoir la recherche de (et sur) Dieu, et récompenser trois théologiens. Article de Paolo Rodari
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Le cardinal Ruini au
milieu
La Fondation Joseph Ratzinger cherche
trois théologiens à récompenser (avec
l'aide du pape et de son nouveau livre)
Paolo Rodari
Le 24 février 2011 - E.
S. M. -
Pour la sortie en librairie, le 11 Mars, du second volume du livre de Pape
dédié à Jésus de Nazareth et à son entrée à Jérusalem jusqu'à la
Résurrection, il y a non seulement l'attente du grand public (le 10 Mars,
aura lieu une présentation au Vatican en présence du préfet des évêques, le
cardinal Marc Ouellet, et de l'écrivain Claudio Magris); il y a aussi celle
de la fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI.
Par la volonté du Pape lui-même, la toute nouvelle fondation poursuit le but
que satisfait le livre par le seul fait d'être publié: promouvoir la
compréhension et l'étude de la théologie. La fondation est née grâce à
l'argent que la Libreria Editrice Vaticana (LEV) a gagné par la vente des
livres de Ratzinger depuis qu'il a été élu au trône de Pierre. Au total,
près de deux millions et demi d'euros laissés par le Pape comme capital de
base d'une fondation qui fait de la recherche de Dieu sa raison d'être.
Etudier Dieu. Promouvoir des rencontres sur lui. Et enfin, récompenser des
chercheurs qui se sont distingués par leurs mérites particuliers dans
l'activité de publication, et dans la recherche scientifique. C'est le sens
de cette fondation unique au sein de l'enceinte sacrée. Une institution qui
reflète en profondeur l'un des centres du pontificat de Ratzinger: la
primauté de Dieu dans la vie de l'Église. Le clou (en français dans le
texte) des mois à venir sera quand, avant la fin de l'année, Ratzinger
récompensera trois chercheurs (dont beaucoup au Vatican attendent avec
curiosité de connaître les noms) qui se sont distingués dans les études
bibliques, patristiques et dans le domaine de la théologie fondamentale.
Si autrefois, le Pape récompensait les meilleurs théologiens en leur
concédant la pourpre cardinalice - c'est ainsi que furent nommés cardinaux
Hans Urs Von Balthasar, mort sur la route qui le menait à Rome pour le
Consistoire, Henri-Marie de Lubac et Yves-Marie-Joseph Congar - aujourd'hui
, afin de pouvoir récompenser aussi des théologiennes et des laïcs
appartenant à l'inivers académique théologique, on a choisi cette nouvelle
voie, dont Mgr Giuseppe Scotti, président de la Lev et secrétaire du Conseil
pontifical pour les Communications sociales, est le bras de manœuvre. Et
Georg Gänswein, Camillo Ruini, Tarcisio Bertone, Angelo Amato, Jean-Louis
Bruguès et Luis Francisco Ladaria ceux qui sont chargés de fournir un
soutien scientifique adéquat.
Le 10 Juin dernier, le Pape, sur la place Saint-Pierre, répondait aux
questions des prêtres. Il a parlé d'une mauvaise théologie "qui vient de
l'arrogance de la raison, qui veut tout dominer et fait passer Dieu de sujet
à objet". Et il y a une bonne théologie, attachée à la foi de l'Église "sans
se soumettre à toutes les hypothèses du moment". (1)
C'est vers cette théologie que le Pape regardera pour récompenser les plus
méritants.
Note
(1)
Benoît XVI répond aux questions de cinq prêtres - veillée de prière
sacerdotale
Il existe réellement une théologie qui se veut avant tout académique, qui
veut apparaître scientifique, et oublie la réalité vitale, la présence de
Dieu, sa présence parmi nous, sa parole prononcée aujourd'hui, et non
seulement dans le passé. Saint Bonaventure, à son époque, avait déjà
distingué deux formes de théologie. Il a dit: "Il y a une théologie qui
vient de l'arrogance de la raison, qui veut dominer tout, qui transforme
Dieu de sujet en objet que nous étudions, alors qu'il devrait être le sujet
qui nous parle et nous guide". Cet abus de la théologie existe réellement,
cette arrogance de la raison qui ne nourrit pas la foi, mais voile la
présence de Dieu dans le monde. Il existe aussi une théologie qui veut
connaître plus par amour de l'aimé et est stimulée par l'amour et guidée par
l'amour, elle veut mieux connaître l'aimé. Et celle-ci est la vraie
théologie qui vient de l'amour de Dieu, du Christ, et veut entrer plus
profondément en communion avec le Christ
Sources : benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.02.2011 -
T/Brèves
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