Le regard de Benoît XVI tourné vers
la Lumière du monde, le Christ, le seul qui illumine |
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Le 23 novembre 2010
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(E.S.M.)
- Il n'est pas difficile de prévoir une ample diffusion pour ce
livre, dans
lequel le Pape
Benoît XVI se
présente sans
aucun
faux-semblant,
et sans aucun
recours à des
stratégies de
communication
particulières,
si chères en
revanche à de
nombreux
commentateurs.
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Le pape Benoît XVI -
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Le regard de Benoît XVI tourné vers la
Lumière du monde, le Christ, le seul qui illumine
GIOVANNI MARIA VIAN : La question de Dieu
Le 23 novembre 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- A l'occasion du troisième
Consistoire pour la création de nouveaux cardinaux, Benoît XVI a décidé
d'honorer de la pourpre certains de ses collaborateurs de la Curie romaine
et d'autres évêques "choisis de diverses régions du monde", qui à
partir de ce moment, sont ainsi encore plus proches du successeur de Pierre,
dans le service unique et irremplaçable qu'il apporte à la communion
catholique. Selon une dimension collégiale qui n'est certes pas une
nouveauté dans l'Eglise de Rome, mais que l'on ressent avec plus d'évidence
dans les réunions du Collège cardinalice - comme celle qui a ouvert par la
prière et la réflexion le consistoire du 20 novembre - et, au cours des
dernières décennies, dans les nombreuses assemblées (ordinaires,
extraordinaires, spéciales) du synode des évêques.
Le mandat confié par le Seigneur Jésus, Dominus Iesus, au premier des
apôtres est celui - a dit son successeur actuel - de "rassembler les
peuples à travers la sollicitude de la charité du Christ". Dans une
dimension universelle, et donc proprement catholique, selon une logique de
gouvernement qui n'est certes pas celle du monde. Et que par conséquent,
souvent, le monde ne comprend pas, prétendant représenter l'Eglise selon des
catégories et des stéréotypes, qui en général aident bien peu à comprendre
sa véritable nature. Même si persistent les fautes, les imperfections et les
erreurs, inévitablement et fatalement liées à tout être humain, et donc
également à ceux qui font partie de l'Eglise.
Ainsi, l'exercice de l'autorité selon la parole du Christ - la "mentalité
de Dieu" a dit le Pape - doit considérer le chemin parcouru par le
Maître, qui signifie pour celui qui l'a rencontré savoir s'abandonner à la
providence de Dieu, selon des choix qui ne sont "jamais le fruit d'un
projet personnel ou d'une ambition propre" et qui comportent au
contraire la logique de la Croix. C'est d'ailleurs cela que signifie la
couleur pourpre, qui exprime la disponibilité à servir le Seigneur et son
Eglise jusqu'au martyre du sang (usque ad effusionem sanguinis), en
communion avec le Successeur de Pierre.
Et l'enjeu est véritablement élevé pour tous, et va bien au delà des
interprétations politiques ou instrumentalisées. Benoît XVI l'a expliqué de
façon claire et simple, l'été dernier, à Peter Seewald, dans un long
entretien, à présent publié dans un
livre dont le titre - Lumière du monde -
confirme que le regard de Benoît XVI est depuis toujours tourné vers le
Christ, le seul qui illumine "le Pape, l'Eglise, les signes des temps",
comme l'annonce de façon suggestive le sous-titre. Paul VI, puis, à
plusieurs reprises, Jean- Paul II, s'étaient déjà confiés à des
intellectuels, écrivains et journalistes. Et le cardinal Joseph Ratzinger
l'avait fait également en trois occasions, suscitant un intérêt éditorial
important et récompensant ainsi un choix de communication efficace et adapté
aux temps modernes, que Benoît XVI a ensuite renouvelé de façon radicale à
travers l'œuvre consacrée à
Jésus de Nazareth.
Il n'est pas difficile de prévoir une ample diffusion pour ce livre
également, dans lequel le Pape se présente sans aucun faux-semblant, et sans
aucun recours à des stratégies de communication particulières, si chères en
revanche à de nombreux commentateurs. Et le mérite revient entièrement à
Benoît XVI, qui sait poser, à travers des paroles nouvelles et sans fuir
devant aucune question, en particulier la question de Dieu. Celui qui dans
le Christ - comme il le souligne à travers un langage biblique dans la
dernière réponse à celui qui l'interroge - est "venu pour que nous
puissions connaître la vérité. Pour que nous puissions toucher Dieu. Pour
que la porte soit ouverte. Pour que nous trouvions la vie, la véritable vie,
qui n'est plus soumise à la mort".
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
©L'Osservatore Romano - 23 novembre 2010
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.11.2010 -
T/Eglise
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