Benoît XVI nous parle de la splendeur
de la gloire de Dieu |
|
ROME, le 23 Mars 2007 -
(E.S.M.)-
Hier nous avons commencé la lecture de
l'exhortation du Saint-Père Benoît XVI avec une première page: UN
MYSTÈRE A CROIRE : « IL EST GRAND LE MYSTÈRE DE LA FOI ! » Nous
poursuivons aujourd'hui cette réflexion de Don Bruno Attuyt, par: UN
MYSTÈRE A CELEBRER : LA BEAUTÉ DE L’ACTION LITURGIQUE.
|
Gloire à Dieu au plus haut
des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons,
nous t’adorons
Nous te glorifions, nous te rendons grâce
pour ton immense gloire.
Seigneur Dieu, Roi du ciel
Dieu le Père tout-puissant. (première partie du Gloria)
Le pape Benoît XVI nous parle de la splendeur de la gloire de Dieu
L'exhortation
"Sacramentum Caritatis"
appartient à la série des grands documents sur
l'Eucharistie. Elle entend proposer une actualisation de certaines
vérités essentielles de la doctrine eucharistique, encourager à un
célébration liturgique digne, recommander la pratique quotidienne
de la vie eucharistique.
Hier nous avons commencé la lecture de
l'exhortation du Saint-Père avec cette première page:
UN MYSTÈRE A CROIRE : « IL EST GRAND LE MYSTÈRE
DE LA FOI ! » (1)
Benoît XVI
Nous poursuivons aujourd'hui cette réflexion de Don
Bruno Attuyt, par:
UN MYSTÈRE A CELEBRER : LA BEAUTÉ DE
L’ACTION LITURGIQUE (2)
Lex orandi, lex credendi
Le Synode a rappelé le lien que la Tradition établit entre la juste manière
de prier (lex orandi) et la juste manière de croire (lex credendi) : Quand
l’Église célèbre les mystères, elle formule et explique sa foi
(MC 34).
Beauté et liturgie
Le Saint-Père médite alors sur la beauté de la liturgie. La beauté que la
foi invite à contempler ne consiste pas « en une simple harmonie de formes
», en un vain esthétisme. Ici, dit Benoît XVI, c’est
la splendeur de la gloire de
Dieu qui « dépasse toute beauté présente dans le monde. La beauté véritable
est l’Amour de Dieu, qui s’est définitivement révélé à nous dans le mystère
pascal. »
Ce mystère est l’œuvre du Christ qui inclut l’Église dans son action, cette
Action sacrée par excellence que la liturgie doit s’employer à représenter
de manière resplendissante. Elle est en effet « l’expression très haute de
la gloire de Dieu et elle constitue, en un sens, le Ciel qui vient sur la
terre. (MC 35-37). »
L’art de bien célébrer
On oppose souvent « l’art de bien célébrer », c’est-à-dire la fidélité au
rituel, et la « participation active des fidèles ». Pourtant, on ne peut
concevoir la participation des fidèles sans une célébration qui suscite,
avec ses moyens propres, le sens du sacré : paroles liturgiques forgées par
deux millénaires d’histoire et de foi, noblesse des lieux et des objets de
culte, musique et chant sacrés, « valorisant de manière appropriée le chant
grégorien, en tant que chant propre de la liturgie romaine »
(MC 38-42).
La participation active et authentique à la liturgie
Après avoir mis en lumière quelques parties significatives du rite
eucharistique (MC 43-51), Benoît XVI poursuit une réflexion originale sur la
« participation authentique » des fidèles à la liturgie.
D’emblée, il écarte une participation extérieure qui consisterait à donner à
chacun quelque chose à « faire » : « En réalité, la participation active
souhaitée par la Concile doit être comprise en termes plus substantiels, à
partir d’une plus grande conscience du mystère qui est célébré »
(MC 52).
Aussi rappelle-t-il le primat qui revient aux ministres sacrés dans le
déroulement de l’action liturgique (MC 53). Enfin, avec les Pères synodaux,
il met en relief « les conditions personnelles dans lesquelles doit se
trouver tout fidèle pour une participation fructueuse » :
un esprit de
constante conversion, le recueillement et le silence, le jeûne et la
confession sacramentelle, l’esprit missionnaire
(MC 55).
Le Pape Benoît XVI approfondit encore ce propos en décrivant la manière d’« entrer
toujours mieux dans les mystères qui sont célébrés », qu’il appelle un «
itinéraire mystagogique » (chemin à l’intérieur du mystère). Cet itinéraire
est balisé par les rites, les attitudes et les signes liturgiques, qui
recèlent toutes les richesses de la foi et de la vie spirituelle, mais à
l’égard desquels un travail de catéchèse reste encore à accomplir
(MC
64-65).
Adoration et piété eucharistique
Célébrer le Mysterium caritatis requiert enfin une « attitude d’adoration
envers Celui que nous recevons » en communion. En l’adorant, « nous devenons
un seul être avec Lui et nous goûtons par avance la beauté de la liturgie
céleste » (MC 66). Aussi la pratique de l’adoration eucharistique doit-elle
être encouragée, comme aussi tout ce qui favorise la piété eucharistique
(MC
67-69).
UN MYSTÈRE A CROIRE : « IL EST GRAND LE MYSTÈRE
DE LA FOI ! » (1)
►Benoît XVI
UN MYSTÈRE A VIVRE : LE PAIN DE LA VIE (3) ► Benoît XVI
Les questions disputées: LE CÉLIBAT DES PRÊTRES ? (4)
►
Benoît XVI
Méditation:
Le Chemin De La Gloire.
Belle prière du Père Jean Khawand, libanais maronite. ►
prière
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.03.2007 - BENOÎT XVI - Table S.C. |