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Bergoglio croyait faire rire avec son scoop sur les lapins, mais
c'est raté !
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Le 22 janvier 2015 -
(E.S.M.)
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Bien mieux que "Je suis Charlie". Si l'idée ne se prêtait pas à des
équivoques sur le courage, ou si les catholiques étaient conscients de la gravité de
l'ébranlement de la barque de Pierre sous les coups assenés par celui qui
est censé la guider, il faudrait se présenter sur la place Saint Pierre,
lors du prochain Angélus, avec le panneau "Je suis lapin".
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Bergoglio croyait faire rire avec son scoop sur les lapins, mais c'est raté
!
Lapins catholiques, grâce de l'inter-religiosité...non merci, je préfère
rester catholique
Le 22 janvier 2015 - E.
S. M. -
Bien mieux que "Je suis Charlie". Si l'idée ne se prêtait pas à des
équivoques sur le courage, ou si les catholiques avait assez d'humour, mais
surtout s'il y avait assez de fidèles conscients de la gravité de
l'ébranlement de la barque de Pierre sous les coups assenés par celui qui
est censé la guider, il faudrait se présenter sur la place Saint Pierre,
lors du prochain Angélus, avec le panneau "Je suis lapin", comme
l'ont été ces pères et mères qui, sans tenir compte de la soi-disant "paternité
responsable" si chère au pontife venu de la fin du monde, ont contribué
à bâtir et diffuser la civilisation chrétienne.
Mais cela ne servirait à rien ou presque, on se heurterait contre un mur car
ce pape est l'image parfaite de cette Église. Il suffit de jeter un œil aux
journaux, aux journaux télévisés, et sites qui comptent, pour découvrir qu'à
peine deux heures après ce dernier débordement qui fait fi de la doctrine
catholique, de la dévotion, de siècles d'histoire et de foi, jusqu'en
dessous du minimum acceptable du bon goût, ils sont tous déjà en train
de la transformer en dogme. Il n'y a rien de familier ou de pastoral ou
d'insignifiant sur le plan magistériel: tout ce que le généralissime
François fait ou dit devient, ipso facto, un dogme. On entendra déjà
aujourd'hui de diligents curés qui après avoir tonné jusqu'à hier contre la
contraception, traiteront de débiles ces catholiques qui ont fait plus de
trois enfants. D'ailleurs, c'est le pape qui l'a dit: et le pape c'est le
pape.
De "Repubblica" à "Avvenire", pas un des journaux de
propagande qui ne s'incline face au génie du pontife capable de surprendre
le monde. Malheureusement, ce n'est pas le monde qui est surpris par ce
pontife, mais bien les catholiques fidèles dans leur foi. En fait, il ne les
surprend pas eux non plus, car la déformation de la
doctrine est désormais à l'ordre du jour, elle est une constante d'un
magistère qu'il devient de plus en plus difficile de rapiécer.
Bientôt, les menteurs qui essayent de faire passer pour catholiques les
dires et gestes de ce pape n'auront qu'à jeter leur masque. Ils se
présenteront alors sur la scène avec un sourire de vedette, annonçant au
public qui les a jusque là subis : "Bienvenue dans la nouvelle religion".
Ils ne pourront pas dire: "Bienvenue dans la nouvelle Eglise" car
celle-là est désormais illustrée dans tous les dépliants montrant les
merveilles de la "nouvelle Pentecôte". Beaucoup trop se sont leurrés
que ce n'était pas le cas. Tout était écrit depuis le début. Les artisans de
la mutation génétique du corps ecclésial l'avaient proclamé aux quatre vents
sans se cacher. Mais le bon catholique est ainsi fait: il lui en faut
avant de réaliser que le chef est en train de les
trahir, et souvent, il le suit jusque dans l'abîme, convaincu
de faire le bien.
Avec l'avènement de François, certains ont peut-être ouvert les yeux. Chaque
jour a sa peine et son horreur et la récolte de ces jours a été vraiment
abondante. Chacun peut y piocher ce qu'il veut, du poing sur la figure à
celui qui offense maman au coup de pied au derrière de celui qui joue le
malin (ndt: propos effectivement tenus par le Pape).
Evidemment la question du lapin aussi, à la suite de quoi on va se demander
si l'Eglise va changer sa doctrine sur la procréation et la famille. Au
fait, il faut peut-être se demander si elle ne l'a pas déjà changée.
Avons-nous oublié ce qui est arrivé au Synode?
Lorsqu'un pontife dit ce qu'a dit Bergoglio, lorsqu'un pontife se montre
fier d'avoir fait des reproches à une femme enceinte de son huitième enfant,
lorsqu'un pontife utilise des expressions triviales pour définir ce qui a
été considéré saint et bénit pendant deux mille ans, cela signifie que
quelque chose de fondamental a changé. Le "Catéchisme de l'Eglise
catholique", pas celui de Saint Pie X, affirme que "La Sainte
Ecriture et la pratique traditionnelle de l'Eglise considèrent les familles
nombreuses comme un signe de la bénédiction divine et
de la générosité des parents".
Le pape venu du bout du monde ne pense évidemment pas quelque chose de
différent, mais bel et bien le contraire, quand il va jusqu'à dire qu'une
femme enceinte de son huitième enfant est "ir-re-spon-sa-ble".
Parmi les perles de ces derniers jours était la "pièce" pour colmater
le "trou" de la claque donnée à celui qui offense maman: "En
théorie nous pouvons dire qu'une réaction violente face à une offense, à une
provocation, ne doit pas se faire. Nous pouvons dire ce que dit l'Evangile,
qu'il faut tendre l'autre joue. Sur la théorie nous sommes tous d'accord.
Mais nous sommes humains. Et c'est la prudence, qui est une vertu du vivre
ensemble des hommes. Je ne peux pas provoquer, insulter sans cesse une
personne car elle risque de se mettre en colère, je risque de recevoir une
réaction qui n'est pas juste. Alors je dis que la liberté d'expression doit
tenir compte de la réalité humaine et qu'il faut donc être prudent".
C'est justement comme ça, "la liberté d'expression doit tenir compte de
la réalité humaine", et il faut de la prudence "car il y a risque
qu'elle se mette en colère, risque de recevoir une réaction non juste".
Il ne faut pas offenser par crainte de recevoir une baffe, ou même de la
mitraille. A quoi s'est réduit l'exercice du jésuitisme…
Mais tout cela, et davantage encore, on le trouve sous le grand chapeau de
l' "inter-religiosité", qui a peu, voire rien à faire avec le Christ
et son annonce. Mot pour mot, voici ce qu'a dit François à ce propos:
"Ensuite, j'ai vu hier à Madhu une chose que je n'aurais jamais
imaginée: il n'y avait pas que des catholiques, il y avait des bouddhistes,
islamiques, hindouistes et tous vont là pour prier et disent qu'ils
reçoivent des grâces. Il y a chez le peuple, qui jamais ne se trompe,
quelque chose qui les unit et s'ils sont si naturellement unis au point
d'aller prier ensemble dans un temple chrétien mais pas seulement chrétien…
Comment aurais-je pu ne pas aller au temple bouddhiste? Ce qui est arrivé à
Madhu est très important, il y a le sentiment de l'inter-religiosité vécue
au Sri Lanka. Il y a des petits groupes de fondamentalistes, mais ils ne
sont pas avec le peuple, ce sont des élites théologiques… Ne disait-on pas
autrefois que les bouddhistes allaient en enfer? Et les protestants aussi,
quand j'étais enfant, allaient en enfer, ainsi on nous enseignait. Je me
souviens de la première expérience que j'ai eue de l'œcuménisme: j'avais
quatre ou cinq ans et je marchais dans la rue avec ma grand-mère, qui me
tenait par la main, et sur l'autre trottoir arrivaient deux dames de l'Armée
du Salut, avec ce chapeau et ce ruban qu'elles ne portent plus aujourd'hui.
Alors je demandai: dis-moi grand-mère, sont-elles des religieuses? Et elle
me répondit: non, elles sont protestantes, mais elles sont bonnes! C'était
la première fois que j'entendis dire du bien de personnes appartenant à
d'autres confessions. L'Eglise a beaucoup grandi dans le respect des autres
religions, le Concile Vatican II a parlé dans le respect de leurs valeurs.
Il y a eu des temps sombres dans l'histoire de l'Eglise, il faut le dire
sans en avoir honte, car nous aussi nous sommes en chemin, cette
inter-religiosité est une grâce".
L'inter-religiosité vue comme une grâce par le Vicaire du Christ: on n'était
jamais arrivé jusque là. On n'était jamais arrivé à un pontife qui définit
ouvertement comme une grâce le fait de ne pas appartenir à notre Seigneur.
Au vu de toute l'activité d'auto-démolition qui a conduit l'Eglise
jusqu'ici, et pour être réalistes, on s'étonne de l'étonnement de ceux qui
se demandent comment le pape puisse dire de telles choses: c'est le
modernisme, chers amis, tôt ou tard cela devait arriver. Bienvenue dans la
nouvelle religion.
Moi je garde la vieille (maxime): "Je suis catholique" (en français
dans le texte).
Sources : Alessandro Gnocchi
riscossacristiana - Traduction
benoit-et-moi
Nous reproduisons ci-dessous une lettre d'un prêtre dénonçant une inquiétude
grandissante au sein du clergé qui se sent de plus en plus meurtri par les
propos blessant de l'actuel chef de l'Eglise.
Lettre d’un curé de paroisse au Pape François :
« Saint Père,
Un jour, vous avez dit qu’il vous arrivait de parler d’abord et de réfléchir
après.
C’est bien ce qui nous inquiète, nous autres, prêtres qui exerçons notre
ministère dans un contexte souvent difficile. C’est aussi ce qui fait que
non seulement nous avons du mal à vous comprendre mais aussi que nous avons
de plus en plus de mal à vous suivre.
Depuis que vous avez été choisi pour succéder à l’Apôtre Pierre, vous n’avez
cessé d’avoir des propos blessants.
Vous avez lancé vos piques contre les fidèles qui aiment la liturgie de
l’Eglise célébrée dans une certaine dignité, contre vos proches
collaborateurs les cardinaux de la Curie, contre les simples prêtres, et
tout récemment contre les parents de familles nombreuses. Peut-être
espériez-vous faire rire en les comparant à des lapins. C’est raté : vous
n’avez eu un relatif succès qu’auprès de journalistes avides de “scoops”
et qui se moquent de l’Eglise, et vous avez, dans le même temps, blessé
nombre de familles catholiques.
Des papas et des mamans sont venus nous trouver, nous, prêtres, pour nous
dire leur souffrance. Pour nous demander des explications que nous n’avons
pas toujours su donner, faute de pouvoir vous comprendre.
Ne croyez-vous pas que, par les temps qui courent, les fidèles auraient
davantage besoin de votre soutien ? Ne pensez-vous pas qu’au lieu de
prétendre définir un “bon catholique”, un “bon prêtre”, un “bon
évêque”, un “bon cardinal de Curie”... vous devriez vous demander
si certains de vos propos malveillants encouragent les fidèles à demeurer
dans l’Eglise et s’ils aident les prêtres à accomplir leur ministère dans la
joie ? A entendre mes confrères curés avec qui j’ai des contacts fréquents,
à écouter les questions que me posent les fidèles du secteur paroissial - 20
clochers - dont j’ai la responsabilité, je peux vous certifier que vos
attaques inquiètent plus qu’elles ne rassurent et encouragent.
Saint Père, permettez-moi d’être direct : aimez-vous les fidèles, les
prêtres, les familles ? J’avoue ne pas en être toujours certain...
Dès notre adolescence puis plus tard, quand certains d’entre nous ont choisi
de fonder une famille alors que d’autres optaient pour le sacerdoce,
Jean-Paul II et Benoît XVI ont été pour notre génération des guides sûr. Ils
le resteront. Soyez, vous aussi, un guide sûr et non plus ce Pape populaire
- ce “brave type”, comme vous avez dit vous-même un jour - que vous
cherchez à être à coup de formules qui font mal et de tweets sans intérêt.
Et permettez pour finir que je vous fasse un aveu : quand je célèbre la
messe, le matin, dans une église rarement fréquentée, j’ai de plus en plus
de mal à dire votre nom au cours de la Prière eucharistique. J’en suis
profondément meurtri, sachez-le, car je ne conçois l’exercice de mon
ministère que dans la communion sincère avec le Successeur de Pierre. Mais
depuis que je vous entends, que je vous vois, que je vous lis, cette
sincérité s’effrite.
Les fidèles attendent du Pape la douceur qui réconforte et la clarté qui
guide, non des propos qui déstabilisent ou blessent. Veuillez ne pas
interdire aux catholiques de nos paroisses - prêtres et laïcs - de vous
accorder leur pleine et respectueuse confiance... »
Source : proliturgia
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.01.2015
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