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Vatican : La fumée de Satan dans l'Eglise
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Le 21 octobre 2015 -
(E.S.M.)
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L'avertissement dramatique d'Antonio Socci après la deuxième
semaine du Synode sur la Famille. L'archevêque Tomasz Peta au
Synode: ici est entré la «fumée de Satan» prophétisée par Paul VI
www.antoniosocci.com trad.
benoit-et-moi.
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La fumée de Satan dans l'Eglise
Pourquoi Bergoglio annonce maintenant la réforme/démolition de la papauté.
Le 21 octobre 2015 - E.
S. M. -
Hier, le pape Bergoglio a prospecté - rien de moins - une réforme de la
papauté:
«Il n'est pas opportun que le Pape remplace les épiscopats locaux dans le
discernement de toutes les problématiques qui se présentent dans leurs
territoires. En ce sens, je ressens la nécessité de procéder à une salutaire
"décentralisation"».
Bien qu'il cite une phrase de Jean-Paul II, Bergoglio entend en réalité
faire une opération qui suit la vieille idée anti-romaine des
catho-progressistes, qui est le contraire de ce qu'entendait le pape Wojtyla.
Ce n'est pas un hasard, en effet - après qu'il l'ait proposé dans
Evangelii Gaudium - que le pape argentin relance cette idée
aujourd'hui, en plein Synode de cet incandescent synode sur la famille. La
raison est claire.
SYNODE CONTOURNÉ
Il y a quelques mois - voyant que la révolution de Kasper n'avait pas été
approuvée par le Synode de 2014 - le président de la Conférence épiscopale
allemande, Reinhard Marx, avait affirmé avec arrogance que l'épiscopat
allemand n'est pas «une filiale de Rome». Revendiquant donc la
prétention de pouvoir suivre sa propre route (cela sembla presque une menace
de schisme «de la gauche»).
L'idée formulée hier sert à Bergoglio à dribbler le Synode (où la
majorité reste catholique) comme il l'a fait avec le motu proprio qui
introduit le divorce dans l'Église.
Dans la pratique, on déléguerait aux épiscopats - comme celui allemand - les
questions controversées (divorcés remariés, unions civiles et
homosexualité).
Mais un tel choix, au lieu de résoudre le problème, le rendrait encore plus
explosif et plus grave. Parce que ce serait démolir l'Eglise elle-même.
FIN DU CATHOLICISME
En effet, en mars dernier, le cardinal Müller, Préfet de la Congrégation
pour la Doctrine de la Foi, avait répondu à Marx que déléguer les décisions
doctrinales ou disciplinaires en matière de famille ou de mariage aux
conférences épiscopales nationales «est une idée absolument
anti-catholique qui ne respecte pas la catholicité de l'Eglise».
La vérité ne change pas avec le climat. Si la vérité n'est pas la même
partout, ce n'est plus la vérité. Ce serait le triomphe de la «dictature du
relativisme» même dans l'Eglise, et donc sa fin.
Le cardinal Burke l'a répété:
«C'est tout simplement contraire à la foi et à la vie catholique.
L'Eglise suit l'enseignement de notre Seigneur Jésus-Christ (et) elle est
une dans le monde entier. Il n'y a aucun changement dans ces vérités, d'un
lieu à un autre ou d'une époque à lune autre. Bien sûr, l'enseignement de
ces vérités tient compte des exigences particulières de chaque région. Mais
cela ne change pas l'enseignement (...) qui devrait même être encore plus
forte dans les endroits où il est le plus compromis».
Si l'idée des «diversités régionales» - également présentée au Synode
- passe, «l'Eglise n'est plus catholique [universelle]. Cela signifie -
ajoute Burke qu'elle n'est plus 'une' dans son enseignement, à travers le
monde. Nous avons 'une' seule foi. Nous avons 'un' [ensemble de] sacrements.
Nous avons 'un' gouvernement pour l'ensemble du monde. C'est cela que
signifie «catholique».
Une réforme de la papauté qui transformerait l'Eglise en une fédération
d'Églises locales qui décident - chacune pour soi - à propos des divorcés
remariés et l'homosexualité, puis des commandements et des sacrements -
porterait atteinte à la «constitution divine» de l'Eglise (c'est-à-dire
l'Église telle qu'elle a été fondée par le Christ) et une telle réforme
n'est dans les pouvoirs d'aucun pape. Parce que le pape n'est pas supérieur
à Jésus-Christ.
Comme on le voit, au Synode, plus on entre dans le vif du sujet et plus on
découvre qu'au fond, le vrai conflit porte sur les fondements de la foi
catholique et sur la survie de l'Église elle-même, comme le Christ l'a
instituée et comme elle existe depuis deux mille ans.
ÉGLISE ET ANTI-ÉGLISE
Peu de gens comprennent la portée du conflit actuel parce que le Synode a
été voulu (par Bergoglio) à huis clos, il est bâillonné et filtré par l'establishment
bergogliien.
Et la plupart des médias chantent en chœur la même vieille rengaine voulue
par les Maîtres de chant.
Mais si on se met à creuser, on découvre qu'il y a désormais un schisme
de fait, non déclaré, mais évident.
Beaucoup de Pères synodaux, conscients de l'immensité des enjeux,
expriment leur profonde préoccupation.
C'est ce qu'ont fait - au nom de beaucoup d'autres - les treize cardinaux de
la fameuse lettre, avec loyauté et respect, mais dans la Salle, ils ont reçu
de Bergoglio une réponse très dure (un «non» sur tout), puis ils se sont vus
mis à l'index comme «conjurés» grâce à "quelqu'un" qui -
faisant filtrer la lettre à la presse - l'a fait dans le but de discréditer
les signataires et même les non-signataires ( contraints de se dissocier).
Et de discréditer même Sandro Magister - journaliste gênant pour l'establishment
actuel - liquidé comme celui qui alimente les complots quand il n'a fait que
son travail (s'il ya une conspiration, ce n'est pas contre Bergoglio, mais -
selon les mots du cardinal Dolan - contre la famille qui au Synode, au lieu
d'être défendue, risque la liquidation définitive).
Tel est le climat.
L'Association américaine "Voice of the Family" soutient qu'au synode,
un affrontement entre Eglise et anti-Eglise est en cours (cf.
Synode: L'Eglise vers la dictature du relativisme?), mais
l'archevêque bergoglien Cupich - à qui cette affirmation a été soumise - a
haussé les épaules: «Je ne suis pas d'accord. Nous écouter mutuellement
est d'une grande utilité».
Malheureusement, ce n'est pas le cas, parce que Bergoglio ne veut pas
entendre raison et fonce vers son objectif comme un char d'assaut.
Il n'y a aucune écoute de la voix des catholiques, qui sont même snobés avec
mépris, voire délégitimés, comme on l'a vu justement avec la lettre des
cardinaux.
Il est arrivé la même chose avec l'ensemble de l'épiscopat polonais, qui a
défendu la doctrine catholique, parce que dans le pays de Jean-Paul II, on
assiste avec consternation au renversement soudain de son enseignement mis
en place à Rome.
La revue «Pologne chrétienne», représentative du monde catholique
polonais, a réalisé une vidéo "Krisis. Où va nous mener le Synode», dans
laquelle les évêques et les cardinaux s'expriment et où l'on peut entendre
des affirmations dramatiques selon lesquelles l'hérésie dans l'Église est
arrivée aux niveaux (aux étages) les plus élevés.
«FUMÉE DE SATAN»
Tomasz Peta, Archevêque de Astana, au Kazakhstan, ressemble aux anciens
confesseurs de la foi: son église et composée essentiellement d'anciens
prisonniers des camps de concentration communistes (tant prêtres que
fidèles).
Au Synode, il a fait une intervention formidable et dramatique:
«Le Bienheureux Paul VI a dit en 1972: "Par quelque fissure, la fumée de
Satan est entrée dans le temple de Dieu". Je suis convaincu que ces paroles
du saint pontife, l'auteur d'Humanae Vitae, furent prophétiques. Au
cours du Synode de l'année dernière, "la fumée de Satan" a essayé
d'entrer dans la Salle de Paul VI».
À ce point, l'archevêque énumère les trois questions qui sont un tremblement
de terre pour l'Église, et dans lesquelles il sent cette "fumée". Les voici,
selon le prélat kasakh:
1) La proposition d'admettre à la sainte communion celui qui est divorcée et
vit dans une nouvelle union civile;
2) L'affirmation que la cohabitation est une union qui peut avoir une
certaine valeur en soi;
3) Le plaidoyer pour homosexualité comme quelque chose qui est censé être
normal».
Il convient de mentionner que ces trois points ont été rejetés au Synode de
2014, mais ont été réintégrés d'autorité par Bergoglio dans l'Instrumentum
laboris de ce synode.
En effet, l'archevêque Peta ajoute que dans ce Synode aussi, on a recommencé
à «avancer des idées qui contredisent la tradition bimillénaire de
l'Eglise, enracinée dans le Verbe éternel de Dieu» et que «malheureusement,
on peut percevoir encore l'odeur de cette "fumée infernale" dans certains
passages de l'"Instrumentum
laboris", et également dans les discours de certains des Pères
synodaux de cette année».
L'Archevêque kazakh a conclu: «Il n'est pas permis de détruire la
fondation et le roc».
Intervention trop alarmiste? Non, réaliste.
Il suffit de considérer ce qui est arrivé ces derniers jours, quand l'establishment
bergoglien du Synode est allé jusqu'à faire connaître et à célébrer comme «émouvant»
et exemplaire un fait extrêmement déplaisant qui - de fait - était une
profanation de l'Eucharistie (*).
La gravité du fait prouve qu'il y a une alerte rouge pour l'Eglise.
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Sources : benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.10.2015 - T/Eglise
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