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Charlie Hebdo - la seule véritable arme que nous ayons contre
l'Islam radical - la vérité du Christ
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Le 19 janvier 2015 -
(E.S.M.)
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La marche du 11 janvier: Un autre récit, celui de Jeanne Smits,
pour un public anglophone.
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Charlie Hebdo - la seule véritable arme que nous ayons contre l'Islam
radical - la vérité du Christ
Le 19 janvier 2015 - E.
S. M. -
Toute la journée de ce dimanche 18 janvier, on nous a ressassé qu'il y a une
semaine, la France "toute entière" communiait dans une "union
sacrée" autour des "valeurs de la République", incarnées par "Saint
Charlie Hebdo", sous la houlette aussi éclairée qu'intrépide de la
nouvelle Jeanne d'Arc - un président qui huit jours avant s'enfonçait
inexorablement dans les sondages et qui vient de se refaire une santé
démoscopique, comme le proclament sans vergogne ses thuriféraires.
Dimanche prochain, on pourra recommencer avec "il y a a deux semaines",
puis "il y a trois semaines", et ainsi de suite. Comptons sur les
médias supplétifs du système pour exploiter au maximum la divine surprise
(pour eux) du 11 janvier 2015, en lui inventant une dimension épique.
Les étrangers qui s'informent sur notre pays à travers ces mêmes médias (en
particulier les chaînes de télévision publiques) pourraient donc être
persuadés qu'il règne en France un unanimisme, que certains trouveront
certainement splendide, mais d'autres, sans doute plus perspicaces,
fortement suspect.
Indépendamment du fait que la plupart des "marcheurs" ne
connaissaient "Saint-Charlie" que de nom, et ne l'ayant jamais
ouvert, n'avaient donc jamais vu ses ignobles caricatures, la grande
majorité a défilé non pas POUR Charlie (et pour une mythique liberté
d'expression dont ils n'ont même pas conscience qu'elle se réduit comme une
peau de chagrin), mais CONTRE l'islamisation de la France - voir plus. Ils
se sont faits avoir, malheureusement, ayant bel et bien utilisé comme
étendard celui qu'ON leur tendait, le petit rectangle noir barré du slogan "Je
suis Charlie". Auraient-ils défilé aussi nombreux derrière une bannière
certes moins politiquement correcte, aussi simple qu'un drapeau
bleu-blanc-rouge? Ce n'est hélas pas certain, tellement les esprits sont
formatés.
Jeanne Smits (voir son blog
ici)
rend compte des évènements dans un article en anglais qu'elle a écrit pour
le site LifesiteNews auquel elle collabore. C'est une excellente
description, et une saine mise au point, pour nos amis étrangers, puisqu'il
s'agit d'un témoignage de première main.
A côté du texte en anglais (www.lifesitenews.com/opinion/supporting-charlie-hebdo-is-contrary-to-the-only-true-weapon-we-have-agains),
voici la traduction en français.
Soutenir Charlie Hebdo est contraire à la seule
véritable arme que nous ayons contre l'Islam radical - la vérité du Christ
Quand je suis allée chez mon marchand de journaux du coin pour acheter
Charlie Hebdo, la sympathique étudiante qui aide l'après-midi depuis des
années m'a dit qu'elle pourrait mettre un exemplaire de côté pour moi
quelque part vers la fin janvier. «Nous recevons vingt exemplaires par jour,
et la liste d'attente est plus de 300». Le premier million - oui, million! -
d'exemplaire du premier numéro de l'«hebdomadaire satirique» à
paraître après la sanglante attaque terroriste d'il y a tout juste une
semaine a été vendu dans toute la France peu après dix heures ce mercredi
matin; deux autres millions, ou plus, sont imprimés non-stop. J'étais
abasourdie.
Pourquoi? Eh bien, je vis dans un quartier calme et résidentiel de la Rive
Gauche de Paris, loin des quartiers branchés où les riches «bourgeois
bohèmes» orientés à gauche se rassemblent en masse, assurant à la capitale
française des maires socialistes pour de nombreuses années encore. Mon
arrondissement, au contraire, se trouve être en général cher, calme et
convenable, et il vote massivement à toutes les élections pour le candidat
du respectable centre-droite. Pas de fantaisie ici. Ambassades, ministères
et institutions internationales sont nombreux. Les enfants sont
(généralement) polis et bien habillés, et des vieilles dames aux moyens
réduits, et au maintien aristocratique qui ont vécu ici depuis des décennies
profitent de leur conversation quotidienne avec le boulanger, le boucher et
le marchand tunisien qui leur livre leurs produits d'épicerie de sa petite
boutique de l'autre côté de la rue.
Alors, qui pourrait bien acheter tous ces exemplaires d'un magazine de
manière flagrante trotskyste, obscène, blasphématoire, et laid dont la
première page cette semaine représente une caricature de Mahomet, avec une
représentation à peine subliminale de sa tête comme un organe sexuel
masculin, portant le slogan officiel «Je suis Charlie» et disant: «Tout
est pardonné»?
Bien sûr, il a a eu une énorme pression médiatique pour faire de l'édition
exceptionnelle de Charlie Hebdo un succès sans précédent. Le journal était
en train de mourir à cause de la baisse constante de son lectorat, vendant
moins de 10 000 exemplaires par semaine. Ironiquement, la mort horrible de
quatre de ses dessinateurs les plus connus et de six autres membres de son
personnel va lui donner une nouvelle vie. Surtout maintenant, quand le fait
de dire «Je suis Charlie» est devenu une incarnation de la francité. Une
journaliste, Nathalie Saint-Cricq, a même suggéré de faire la chasse, et de
«soigner» ceux qui sont suffisamment insensibles et anti-républicains pour
ne pas adopter la phrase.
Alors, quand j'ai dit à la fille sympathique du marchand de journaux que je
voulais qu'il soit absolument clair que je n'achetais Charlie Hebdo que pour
des raisons professionnelles, elle a été plus qu'un peu surprise. «Eh
bien, au moins vous êtes franche à ce sujet», a-t-elle dit. «Charlie
publie des caricatures contre le christianisme qui sont dix fois plus
obscènes, blasphématoires et pornographiques que les dessins sur l'islam»
ai-je dit (certains d'entre eux, il faut le dire, étaient profondément
offensants pour les musulmans). Elle n'était pas convaincue. «Peut-être
est-ce juste parce qu'ils vous blessent plus», a-t-elle dit. Nous avons
convenu d'être en désaccord.
Mais le propre avocat de Charlie a admis le fait, quand Charlie Hebdo a été
en vain poursuivi par des associations islamiques pour avoir publié les
caricatures danoises de Mahomet. Ils demandaient à être «traités sur un pied
d'égalité» avec les autres religions en France: principalement le
catholicisme. L'avocat Richard Malka leur a dit que c'était la dernière
chose qu'ils devraient faire. «Vous voulez être traités de la même
manière? Vraiment, ne le demandez pas trop, nous allons vous l'accorder!
Voulez-vous vraiment être traités pareil? Comment pouvez-vous sérieusement
demander cela? Ce que je peux vous dire, c'est que même à Charlie Hebdo, ils
n'oseraient pas en faire le dixième contre Mahomet. Personne dans ce pays
n'oserait en faire le dixième contre le prophète Mahomet!».
Je ne peux décemment pas décrire ici comment Charlie Hebdo a dépeint la
Sainte Trinité sur sa première page, il suffit de dire que le dessin a été
publié au cours du débat à propos du «mariage» de même sexe, dans
lequel l'équipe de rédaction libertaire et anarchiste du journal s'est
rangée avec enthousiasme du côté du la destruction du pilier de la société.
Quand la nouvelle des meurtres barbares à Charlie Hebdo est sortie le 7
Janvier, et que l'ensemble de la France était dans un état de choc, j'étais
à Strasbourg pour l'audience sur le cas de Vincent Lambert, un homme
tétraplégique dans un état de conscience minimale que les médecins veulent
priver de nutrition entérale et d'hydratation pour le faire mourir. Si
l'attaque meurtrière sur une équipe de journalistes provocateurs et
anti-religieux était barbare et horrible, la volonté croissante des sociétés
occidentales de se débarrasser des plus faibles n'est-elle pas un autre
exemple de la violence de l'homme contre son semblable?
J'ai couru vers un kiosque à journaux qui montrait des affiches de la
dernière édition spéciale de Charlie, que j'avais vues des semaines plus tôt
et espérais ne plus avoir à nouveau sous les yeux. Sous le titre «La
véritable histoire de l'enfant Jésus», elle montrait un dessin de la
Vierge Marie juste après avoir donné naissance à l'enfant Jésus; il était
couché sur des latrines à la turque. J'ai pensé «Que Dieu leur pardonne».
Mais les survivants de l'attentat terroriste ont fait clairement savoir
qu'ils étaient incommodés par les assurances de prière et de soutien de
l'Eglise catholique, et par la sonnerie des cloches des églises le lendemain
de la tuerie de leurs amis.
Ça - Mon Dieu, pardonne-leur, je t'en prie ... - c'est Charlie Hebdo. C'est
le journal auquel la France s'identifie. C'est la «liberté d'expression»
erronée que tous proclament révérer et vouloir défendre comme la plus haute
des valeurs républicaines. C'est pourquoi des centaines d'exemplaires de
Charlie Hebdo sont vendus dans les quartiers les plus bourgeois de Paris.
L'AGRIF, (“Alliance contre le racisme et pour le respect de l’identité
française et chrétienne”), une ligue de défense chrétienne, a poursuivi
Charlie Hebdo à plusieurs reprises pour un certain nombre de dessins
anti-chrétiens obscènes. Le journal a représenté les Papes comme des
pédophiles, l'Eucharistie comme un préservatif, le Conclave comme une orgie
dissolue. Dans une procédure, l'AGRIF poursuivait une phrase dans laquelle
le journal réclamait que les «chrétiens» soient «jetés aux lions».
L'AGRIF a perdu la plupart de ces batailles, les juges confirmant le droit
des humoristes à caricaturer. Comme l'a dit Charlie Hebdo: «Le blasphème
est un élément constitutif de la démocratie». En d'autres termes, dans
un pays profondément séculariste comme la France, aucun droit religieux ou
proclamation publique de la foi chrétienne ne peut tenir tête aux droits
supérieurs de l'athéisme et au rejet de Dieu de la sphère publique(d'un
autre côté, et ceci est un paradoxe, les politiciens ou les enseignants qui
osent remettre en question les mœurs de Mahomet et les conquêtes agressives
de l'Islam dans l'histoire sont réputés être «raciste» et «discriminatoires».)
Maintenant, poursuivre par une procédure judiciaire quelqu'un qui vous
choque profondément dans ce que vous considérez comme le plus sacré, est
certainement une manière civilisée de réclamer la justice et le respect.
Abattre dix journalistes et membres du personnel d'un journal qui, en plus
d'exprimer une critique ouverte, bien que prudente, de l'Islam, choisit
d'offenser les musulmans religieux en transgressant l'interdiction islamique
de dépeindre «le Prophète», est une illustration tragique de la
violence du Coran qui ordonne que les blasphémateurs soient exécutés. De
nombreux pays islamiques, alliés de l'Occident, appliquent la charia à la
lettre. A Paris, des musulmans radicalisés ont pris cette loi violente dans
leurs propres mains. Dans les banlieues ethniques de la France, de nombreux
jeunes musulmans ont applaudi.
Ce fait, ainsi que le vide spirituel de la France, où la pratique religieuse
catholique régulière a chuté à moins de 5%, est un motif de vive
préoccupation. Mais que donne la société française à cette jeunesse
musulmane - dont la plupart ont passé des années dans le système public laïc
de l'Education nationale - si ce n'est l'exemple d'une nation qui a
abandonné sa foi? Quelle sorte de paix peut-on espérer lorsque l'avortement
légal, considéré comme un «droit fondamental» pas plus tard qu'en
Novembre, tue plus de 600 bébés à naître chaque jour? L'Islam méprise-t-il
les pays occidentaux? L'Islam se souvient qu'il a autrefois recouvert
l'Espagne, et qu'il a atteint Poitiers dans le centre de la France. Mais
alors, il combattait la foi chrétienne. Malheureusement, en proclamant une
sorte de revendication nationale du blasphème sans jamais poser la question
de la vérité, la France, au minimum, donne plus de raisons aux radicaux
musulmans de la haïr.
Quelques millions d'exemplaires de Charlie Hebdo plus tard, et après la
gigantesque Marche Parisienne qui a vu une étrange «Europe unie»
proclamant «Je suis Charlie» autour de François Hollande, Angela
Merkel, David Cameron, et tant d'autres, je me demande comment ils vont
réagir. Condamner les terroristes est une chose. Transformer la crainte d'un
pays, l'indignation et la solidarité nationale en une demande idéologique et
laïque en est une autre.
Mais François Hollande en a désespérément besoin. La «Manif pour tous»
de 2013 qui a vu des centaines de milliers voire des millions de personnes à
travers la France se lever pour le mariage naturel, lui a laissé l'image
d'un séparateur de ce qui restait de l'unité de la nation. Maintenant il
peut dire qu'il a réuni la France dans une démonstration sans précédent de
laïcité et d'«unité républicaine». Rares sont ceux qui se souviennent
que la République française est née de la Terreur et de la persécution de la
foi catholique.
J'ai mon idée sur l'affluence mesurée de la Marche de Paris de dimanche sous
le slogan «Je suis Charlie». La comparaison de la longueur, l'espace
occupé et la durée de la Marche avec ceux de plusieurs des «Manifs pour
tous» montre clairement que la police a donné comparativement des
chiffres beaucoup plus importants dimanche dernier (jusqu'à 1,7 millions)
qu'en Janvier et Mars 2013 lorsque la culture de la vie était défendue dans
les avenues de Paris. Ces manifestations avaient débuté à 13 heures, et à 19
heures les gens s'entassaient encore aux extrémités. Dimanche, la «Marche»
a débuté à 15 heures, et là où j'habite, j'ai vu de nombreux marcheurs
rentrer déjà chez eux vers 17h30.
Ces personnes, consciemment ou non, se sont privées de la seule «arme»
possible contre l'islam radicalisé. Les islamistes radicaux (et tous les
musulmans qui sont massivement entrés en Occident et l'ont trouvé vide) ont
désespérément besoin du trésor qui s'accroît quand il est partagé, un appel
à découvrir la vérité de l'amour du Christ auquel, en tant qu'êtres humains,
ils aspirent malgré eux. Il n'y a que cela qui peut arrêter la haine à
laquelle ils consacrent leur vie.
Sources : benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 19.01.2015
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