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Avant-dernier Angélus de Benoît XVI - La place Saint-Pierre noire de
monde
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Le 17 février 2013 -
(E.S.M.)
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A onze jours de la fin de son pontificat, le pape Benoît XVI a
présidé son avant-dernier Angélus, ce dimanche à midi. La place
Saint-Pierre était noire de monde.
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Le pape Benoît XVI
Avant-dernier Angélus de Benoît XVI - La place Saint-Pierre noire de monde
Synthèse
Le 17 février 2013 - E.
S. M. - A onze jours de la fin de son pontificat, le pape Benoît XVI a
présidé son avant-dernier Angélus, ce dimanche à midi. La place Saint-Pierre
était noire de monde. Plus de 100 000 personnes, selon des sources
italiennes, qui l’ont longuement ovationné. Sur les banderoles on pouvait
lire « Merci », « Nous t’avons beaucoup aimé », « Tu nous as tant donné
».
Les romains étaient particulièrement nombreux. Le maire de la capitale
italienne, accompagné des membres de l’Administration, était venu saluer
Benoît XVI.
Benoît XVI, a centré sa méditation sur le Carême, "temps de
conversion et de pénitence en préparation à Pâques. L'Eglise, qui est mère
et maîtresse, appelle ses membres à se renouveler dans l'esprit, à se
réorienter décidément vers Dieu, en reniant l'orgueil et l'égoïsme pour
vivre dans l'amour. En cette année de la foi, le carême est une période
favorable pour redécouvrir la foi en Dieu comme critère de base de notre vie
et de la vie de l'Eglise. Cela implique toujours une lutte, un combat
spirituel, parce que naturellement l'esprit du mal s'oppose à notre
sanctification et cherche à nous faire dévier de la voie de Dieu. En effet,
Jésus, après avoir reçu l'investiture comme Messie, oint d'Esprit Saint à
son baptême dans le Jourdain, fut conduit par le même Esprit dans le désert
pour être tenté par le diable. Au moment de commencer son ministère public,
Jésus dut démasquer et repousser les fausses images de messie que le
tentateur lui proposait. Mais ces tentations sont aussi de fausses images de
l'homme, qui s'insinuent dans les consciences à toutes les époques, en se
déguisant sous des propositions avantageuses et efficaces, ou plutôt bonnes".
Le noyau central de ces tentations, a ensuite expliqué Benoît XVI, "consiste
toujours à manipuler Dieu pour ses propres intérêts, en donnant plus
d'importance au succès ou aux biens matériels. Le tentateur est sournois: il
ne pousse pas directement vers le mal, mais vers un faux bien, faisant
croire que les vrais réalités sont le pouvoir et ce qui satisfait les
besoins primaires. Ainsi, Dieu devient secondaire, est réduit à un moyen,
devient irréel en définitive, ne compte plus, s'évanouit. En dernière
analyse, dans les tentations, c'est la foi qui est en jeu car c'est Dieu qui
est en jeu. Dans les moments décisifs de la vie mais, à bien y regarder, à
tout moment, nous sommes face à un carrefour: voulons-nous suivre notre moi
ou Dieu? L'intérêt individuel ou le vrai Bien, ce qui est réellement bien?
Comme nous l'enseignent les pères de l'Eglise, les tentations font partie de
la descente de Jésus dans notre condition humaine, dans l'abysse du péché et
de ses conséquences. Une descente que Jésus a parcourue jusqu'à la fin,
jusqu'à la mort sur la croix et jusqu'aux enfers de l'éloignement extrême de
Dieu. Comme l'enseigne saint Augustin, Jésus a pris de nous les tentations
pour nous donner sa victoire. N'ayons donc pas peur de mener nous aussi le
combat contre l'esprit du mal: l'important est que nous le fassions avec
lui, avec le Christ, le vainqueur". Après la prière mariale, le Pape a
remercié les fidèles de leurs prières et de l'affection qu'il a ressenti ces
derniers jours. "Je vous demande de continuer à prier pour moi et pour le
prochain pape, ainsi que pour les exercices spirituels qui commenceront ce
soir avec les membres de la Curie romaine". Il a aussi salué "la bien
aimée ville de Rome", puisque parmi les fidèles sur la place se
trouvaient une délégation de la municipalité avec le maire.
Le Pape a résumé son allocution en plusieurs langues, dont le français :
Chers pèlerins francophones, le Carême qui vient de commencer est une
invitation à donner davantage de temps à Dieu, dans la prière, la lecture de
sa Parole et les sacrements. Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger
la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de
l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de
l’argent et du pouvoir. Méditons la manière dont Jésus a surmonté les
tentations et demandons-lui la force de lutter contre le mal. Que ce Carême
soit pour chacun le chemin d’une authentique conversion à Dieu et un temps
de partage intense de notre foi en Jésus Christ ! Je vous remercie de votre
prière et je vous demande de m’accompagner spirituellement durant les
Exercices spirituels qui commenceront ce soir. Je vous bénis tous de grand
cœur.
Texte original du
discours du Saint Père
►
[Italien]
(Vidéo)
Sources :Radio
Vatican-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 17.02.2013- T/Benoît XVI
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