Le pape Benoît XVI et le Cardinal
Cipriani au même instant défendaient la famille |
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Le 16 septembre 2008 - (E.S.M.) -
De Lourdes à Lima, l'Église fait entendre la même voix. C'est au moment
où le pape Benoît XVI prononçait son discours devant les évêques de
France que l'archevêque de Lima défendait, de son côté, les lois
respectant la nature humaine de la famille. Le problème est planétaire.
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Le
Cardinal Juan Luis Cipriani, Archevêque de Lima
Le pape Benoît XVI et le Cardinal Cipriani au même instant défendaient la
famille
Le 16 septembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- A la Journée nationale de la famille, le Cardinal Cipriani
affirme : « Que les lois respectent la nature
humaine de la famille, qui pendant des siècles a été et reste fondamentale
pour l’humanité ». Dimanche a eu lieu au Pérou la Journée
nationale de la famille. La journée, que l’on célèbre la seconde semaine de
septembre, a été voulue par le décret-loi 23465 du gouvernement péruvien en
1982.
A l’occasion de cette célébration, le Cardinal Juan Luis Cipriani,
Archevêque de Lima, a présidé la messe dans la basilique cathédrale en
présence des membres de la Commission archidiocésaine pour la famille, de
délégations des groupes de Pastorale familiale, et de fidèles venant des
différentes paroisses de l’archidiocèse. Les principales autorités
ecclésiastiques étaient aussi présentes, ainsi que des professeurs et des
élèves de l’Université technologique du Pérou, en raison du dixième
anniversaire de la création de cette institution universitaire.
Le Pasteur de Lima a affirmé qu’« une famille où la croix reste au centre
sera une famille forte, stable et unie. Le mariage sera un sacrement
indissoluble et sera permanent ». En même temps, il a affirmé qu’une
grande partie des problèmes qui suscitent l’infidélité du mariage sont liés
à la volonté d’échapper à cette lumière qu’est la croix, le don réciproque,
le sacrifice de chaque jour pour l’éducation des enfants, cet amour qui va
s’alimentant dans la mesure où l’on met de côté l’égoïsme. « Un mariage
sans croix tombe en ruine, une famille sans croix se corrompt » a-t-il
ajouté.
Au même instant, devant
les évêques de France réunis à Lourdes, le pape
a abordé les questions qui requièrent une grande attention. Il y a,
a poursuivi Benoît XVI, un problème d'une urgence particulière :
c’est la famille. Le couple et la famille
affrontent aujourd'hui de vraies bourrasques (...) des lois ont relativisé sa nature de cellule primordiale de la société
(...) elles
cherchent, a indiqué Benoît XVI, à s'adapter aux moeurs et aux revendications de personnes ou
de groupes particuliers et non à promouvoir le bien commun de la société.
Le pape est ensuite revenu à la question de l'union stable d'un homme et d'une femme
(...) la famille est le socle sur
lequel repose toute la société (...) la famille est
aussi la cellule vivante de l'Église (...) il faut maintenir, même à contre-courant, les principes qui font
la force et la grandeur du Sacrement de mariage (...) l'Église ne cesse de
redire avec le Christ : «
Ce
que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! » (Mt 19,
6) (...) il ne faut pas relativiser le dessein de Dieu et les
lois de la vie qu'Il a ordonnées (...) à propos de la question des divorcés remariés,
le pape Benoît XVI à clairement rappelé que l'Église, qui ne peut s'opposer à la volonté du Christ,
maintient fermement le principe de l'indissolubilité du mariage (...) en
conclusion de cette question le Saint-Père a affirmé que l'Exhortation
apostolique
Familiaris Consortio a indiqué le chemin ouvert par une pensée
respectueuse de la vérité et de la charité.
Le Cardinal Cipriani a demandé à la Vierge de
protéger et de promouvoir la famille, afin qu’elle puisse trouver un climat
de paix, où les enfants puissent être éduqués avec sérénité, tendresse et
affection. « Que l’école soit un complément de la
famille et non un adversaire ; et que les lois respectent la nature
humaine de la famille, non seulement dans sa dimension sacramentelle, mais
dans la dimension naturelle de la complémentarité entre l’homme et la femme,
qui engendre ce noyau qui pendant des siècles a été et reste fondamental
pour l’humanité ».
En outre, il a rappelé ce qu’est réellement la croix pour les chrétiens, à
savoir « le moment de l’amour, du pardon, où l’on meurt pour vivre
vraiment, ou l’on diminue pour croître, de l’humilité pour la vérité, de la
liberté à l’intérieur de la norme morale et de la dignité de la personne
humaine ». « La logique de la croix ne germe pas de notre façon de penser,
de ce que disent les médias ou de ce que pense la majorité ; elle germe d’un
cœur qui regarde le Christ ».
En conclusion, le Cardinal Cipriani a invité tous les fidèles à accompagner
par la prière le Pape Benoît XVI dans
sa visite au Sanctuaire de Lourdes, en France, effectuée à l’occasion
des 150 ans de l’apparition de la Vierge Marie.
L’Archidiocèse de Lima, à travers la Pastorale familiale, a une Commission
pour la famille, qui travaille pour promouvoir l’institution familiale, et
l’Institut pour la famille
(IFA), dépendant de la Faculté
de théologie pontificale et civile de Lima. La Commission pour la famille
cherche à orienter, à motiver et à promouvoir une action organisée dans
l’Église, afin que les familles chrétiennes comprennent et estiment leur
mission d’être des formatrices de personnes, des servantes de la vérité, des
éducatrices dans la foi et des promotrices du bien commun, et y répondent.
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Sources : www.vatican.va
(RG)
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(E.S.M.)
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16.09.2008 -
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