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La Miséricorde Divine dans Ses œuvres
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Le 01 décembre 2023 -
E.S.M.
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Le père Michel Sopocko, candidat aux autels a été
béatifié le 28 septembre 2008 à Bialystok en Pologne.
C'est Mgr Angelo Amato, envoyé du saint-Père Benoît XVI
qui a procédé, à la béatification du Père Michał Sopoćko.
C'est lui que sainte Faustine rencontre sur sa route.
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Le père Michel Sopocko -
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La Miséricorde Divine dans Ses œuvres
La béatification du Serviteur de Dieu, le père Michel Sopocko
Le 01 décembre 2023 -
E.S.M. -
Souvent l'Église a expérimenté dans les temps difficiles de
son histoire que Dieu lui fait le don de personnes saintes qui doivent
l'aider à découvrir les vérités oubliées, la pousser à se renouveler,
la défendre devant l'érosion du divin par les vagues de ce qui est
temporel. La sainteté est un don que Dieu offre à chacun de nous.
Tout le monde peut être saint, mais tout le monde ne veut ou ne peut le
devenir. Tout dépend de combien nous profiterons de la grâce divine et
de combien nous accepterons Son invitation à être saint. Autrement dit
tout dépend de ce que l'homme aimera le plus. Si quelqu'un aime la
renommée, il lui est difficile de vivre dans le secret ; s'il aime
l'argent et la vie fastueuse, il lui est difficile de comprendre et
d'accepter le don de la pauvreté. Nous portons souvent en nous une image
un peu déformée de la sainteté, nous la voyons comme un état anormal où
il faut se flageller et se priver de nourriture. Cependant la sainteté
n'est pas une prédilection pour le masochisme. Pour donner quelque chose
à Dieu, il faut d'abord L'aimer. Nous ne faisons pas de dons à quelqu'un
que nous ne connaissons pas et nous sommes prêts à tout donner à celui
que l'on aime. Et puis, pour être saint, il n'est pas du tout nécessaire
d'être pauvre. Nous connaissons beaucoup de saints, ou ne serait-ce que
des personnes pieuses, qui possèdent également de nombreux biens
matériels. Car ce qui compte c'est que Dieu soit toujours à la première
place, que nous Le vénérions Lui et non pas les biens que nous avons
créés, des biens qui doivent nous servir. C'est pourquoi ne nous
étonnons pas, les saints ont connu Dieu, ils L'ont aimé et ils sont
prêts à tout Lui donner, eux-mêmes y compris. Nous devrions plutôt les
envier, nous sommes tellement absorbés par le temporel que nous ne
sommes capables de rencontrer Dieu que sur un tableau accroché au mur ou
sur une croix au bord de la route ; notre regard ne va pas plus loin,
car nous nous préoccupons que de ce qui est temporel.
Le saint est l'un de nous. C'est quelqu'un qui par son exemple nous
incite à chercher Dieu et il témoigne que cela vaut la peine, que cela
ne dépasse pas nos possibilités et que c'est la meilleure recette pour
atteindre le véritable bonheur que le monde ne peut nous donner.
L'une de ces personnes est le père Michel Sopocko, candidat aux autels
qui a été
béatifié le 28 septembre 2008 à Bialystok en Pologne.
C'est Mgr Angelo Amato, envoyé du Saint-Père Benoît XVI qui a procédé, à
la béatification du Père Michał Sopoćko. C'est le Cardinal Stanisław
Dziwisz qui a prononcé l'homélie pendant la sainte Messe.
Un homme et un prêtre ordinaire, un fils de la campagne polonaise pleine
de défauts mais également d'une fervente religiosité. Il naît en 1888,
le jour de la Toussaint. Après avoir achevé ses études secondaires, il
entre au Grand Séminaire de Wilno
(aujourd'hui Vilnius en Lituanie)
et il reçoit l'ordination sacerdotale en 1914. Après des études à
l'Université de Varsovie, il obtient un doctorat et une habilitation. Il
n'est pas seulement un universitaire, l'auteur de nombreux travaux dans
le domaine de la théologie pastorale, de la pédagogie ou de la
catéchèse. Après son retour à Wilno en 1924, il est également connu
comme un pasteur zélé, il œuvre contre l'alcoolisme et dans le domaine
social. Là où il s'illustre le plus c'est comme fervent éducateur des
séminaristes, confesseur des sœurs et prêtre soucieux de la gloire de
Dieu.
C'est lui que
sainte Faustine rencontre sur sa route. Quand elle arrive au couvent
de Wilno en 1933, c'est le père Michel que le Christ lui indique pour
l'accompagner dans son œuvre apostolique qui est de rappeler au monde
que le plus grand attribut de Dieu est la
Miséricorde
Divine. Faustine lui confie ses révélations et ses conversations
mystiques avec le Seigneur. Comme il l'avouera lui-même, au début il
voulait fuir, oublier ce qu'il avait entendu, mais à la fin il commença
à se demander comment Faustine, simple et sans instruction, sachant à
peine écrire, pouvait connaître des vérités approfondies par les
théologiens. Il trouva l'idée de la miséricorde comme plus grand
attribut de Dieu chez saint Augustin et saint Thomas d'Aquin. Il comprit
alors que ce que disait Faustine ne venait pas d'elle. Il lui demanda
d'écrire les paroles du Seigneur, et c'est ainsi que nous avons reçu en
don son «
Petit Journal ». Le père Sopocko commença lui-même à étudier la
problématique de la miséricorde à partir des textes bibliques et
liturgiques. Il donna aux révélations de Faustine un cadre théologique
et, pas à pas, il commença à pénétrer ce thème et à découvrir la
véritable signification du message transmis à sainte Faustine par Jésus.
Il n'aurait bien sûr pas pu accomplir tout cela si, outre sa solide
préparation universitaire, il n'avait pas été un homme d'une foi
profonde et de profonde communion avec Dieu. Il devint comme le
porte-voix de sainte Faustine par ses publications, ses homélies et même
ses émissions de radio. Il propageait également
le tableau de Jésus Miséricordieux peint en 1934 selon les
indications de Faustine, et le Chapelet à la Miséricorde Divine. C'est
de lui que parlait Jésus quand II assurait à Faustine qu'après sa mort
l'affaire ne disparaîtrait pas : « Sa pensée est étroitement unie à
ma pensée, sois donc sans crainte pour ce qui est de mon œuvre je ne le
laisserai pas se tromper, et toi ne fais rien sans son autorisation
»
(PJ 1408). Après la mort de sœur Faustine
il resta seul, pleinement conscient que tout le poids de la transmission
du message de la Miséricorde Divine reposait sur ses épaules. Après la
guerre, Wilno se retrouva hors du territoire polonais, il s'installa
alors à Bialystok où il continua à travailler comme professeur au
Séminaire, comme prêtre, universitaire et avant tout comme apôtre de la
Miséricorde Divine. Durant cette période le Message se trouva en danger
; dans certains cercles de l'Église les révélations de sœur Faustine
commencèrent à être traitées comme non conformes à l'enseignement de
l'Église ; on recommanda même de retirer les tableaux de Jésus
Miséricordieux qui commençaient à apparaître dans les églises. En 1959
fut porté le coup le plus grave : l'interdiction de propager le culte de
la Miséricorde Divine selon les révélations de sœur Faustine. Cela ne
brisa ni ne découragea le père Sopocko. Il continua à écrire, convaincre
et confier toute l'affaire à Dieu. Il était persuadé que si elle venait
de Dieu, tôt ou tard elle s'achèverait positivement. Il ne pouvait se
soumettre car il se souvenait des paroles qui avait été dites à son
sujet à sœur Faustine : « Grâce à son action,
une nouvelle lumière va briller dans l'Église de Dieu pour la
consolation des âmes »
(PJ 1390).
Aujourd'hui nous pouvons dire que sa peine et sa confiance en Dieu ont
porté des fruits. Trois ans après sa mort
(il est décédé le 15 février 1975),
le Siège Apostolique a retiré l'ancienne interdiction. Par les doutes
humains, l'œuvre de la Miséricorde a traversé avec succès sa période
d'essai. Aujourd'hui le message de la Miséricorde
Divine devient une nouvelle espérance pour le monde. Après la
béatification et la
canonisation de sainte Faustine par le pape Jean-Paul II, est
venu le tour du père Michel, lui qui s'est tenu comme dans l'ombre mais
qui a collaboré si fructueusement avec la grâce divine dans l'œuvre de
la propagation du culte de la Miséricorde Divine. De la biographie de
cet humble prêtre qui s'est totalement consacré à la cause de Dieu,
découle également pour nous un enseignement important. Il vaut la
peine de réaliser ce que dans notre vie nous percevons comme notre
vocation, il vaut la peine de faire des efforts même si l'on ne voit pas
les effets de notre travail. Dans la vie nous
devons être comme des semeurs qui sèment le grain qui portera des fruits
quand Dieu décidera qu'il en est temps. Peu importe que nous
soyons laïcs ou consacrés, ce qui est important c'est de sans cesse
apprendre à déchiffrer la volonté de Dieu en accomplissant
consciencieusement et honnêtement ce qui nous revient. Le bien fait par
amour pour Dieu et le prochain ne demeure jamais infructueux. Prenons
donc exemple sur ce semeur zélé et adressons-nous à lui comme
bienheureux, afin qu'il nous obtienne les grâces dont nous avons besoin
et surtout la grâce de la confiance en la Providence et la Miséricorde
Divine sur les chemins tortueux de notre vie.
Père François
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Comment répandre la dévotion au Christ Miséricordieux
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Béatification du père Michel Sopocko
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Sources : Miséricorde divine
-
(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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14.12.2008 -
T/Miséricorde
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