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Itinéraire vers la béatification de Louis et Zélie Martin

 

Paris, le 13 octobre 2008  - (E.S.M.) - La béatification le 19 octobre 2008 des parents de sainte Thérèse est le fruit d'un long parcours. Australiens, Irlandais, Italiens et Américains se sont impliqués. En 1994, Jean-Paul II signe les décrets d'héroïcité de leurs vertus. Le dossier médical comportant 1 400 pages est envoyé à Rome. Cette guérison est reconnue comme miracle le 3 juillet 2008, par Benoît XVI.

Le cardinal Saraiva Martins

Itinéraire vers la béatification de Louis et Zélie Martin

Le 13 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La béatification le 19 octobre 2008 des parents de sainte Thérèse est le fruit d'un long parcours. Australiens, Irlandais, Italiens et Américains se sont impliqués.

« Si on examine l'histoire de la béatification de Louis et de Zélie Martin, on s'aperçoit que les premiers à avoir accordé de l'attention pour Louis Martin étaient les Australiens », souligne Mgr Lagoutte, recteur du sanctuaire de Lisieux.

Aujourd'hui, les marques d'intérêt pour leur béatification le dimanche 19 octobre, à Lisieux, viennent du monde entier, et Mgr Lagoutte de citer les 75 000 images de Zélie et de Louis commandées par la Floride qui demande déjà sa canonisation. De leur côté, les Irlandais font depuis plusieurs années un dimanche de prière pour la béatification de Louis et de Zélie.

En 1941, les lettres de Zélie sont publiées et la font connaître. En 1946, les parents Martin acquièrent une notoriété mondiale avec la publication d'Histoire d'une famille, du P. Stéphane Piat, franciscain, traduite en plusieurs langues.

L'année 1957 voit l'ouverture des procès de Louis et de Zélie. En 1971, les deux causes sont réunies en une seule et étudiées à Rome. En 1994, Jean-Paul II signe les décrets d'héroïcité de leurs vertus, en tant que laïcs, père et mère de famille, les proclamant « vénérables ».

Un miracle en Italie

Le 10 juin 2003, le cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, reconnaît un miracle attribué à Louis et Zélie.

Pietro Schiliro né le 25 mai 2002 avec de graves problèmes respiratoires passe 40 jours entre la vie et la mort à l'hôpital de Monza. Ses parents décident de faire baptiser leur enfant en danger de mort imminente. Le père carme qui le baptise suggère aux parents de prier les parents Martin qui ont perdu quatre enfants. Le 29 juin, jour de la St Pierre, c'est l'annonce de l'amélioration imprévue du nouveau-né. Le 27 juillet, Pietro est rendu à ses parents, en parfaite santé.

Le dossier médical comportant 1 400 pages est envoyé à Rome. Cette guérison est reconnue comme miracle le 3 juillet 2008, par Benoît XVI.

A l'occasion 150ème anniversaire de mariage du couple Martin, en juillet dernier, le cardinal Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour la cause des saints (Vatican), a annoncé la date du 19 octobre, Journée mondiale des missions, pour leur béatification. Le cardinal présidera les messes pontificales à la basilique Sainte Thérèse de Lisieux, dimanche 19 et lundi 20 octobre 2008.

Louis et Zélie Martin : un couple de bienheureux

La sainteté n'est pas l'exclusivité des religieux et religieuses, les couples y sont également invités, comme le montrent Louis et Zélie Martin, béatifiés le 19 octobre à Lisieux.

« Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du ciel que de la terre » écrira sainte Thérèse.

Quand Thérèse Martin naît, le 2 janvier 1873, Zélie, sa mère, a déjà 42 ans et Louis, son père, 50 ans. Zélie meurt quatre ans et demi après la naissance de Thérèse, donc leur existence est faite. Leur sainteté n'a pas commencé avec la naissance de leur plus jeune fille. C'est l'exemple parental et familial qui a été porteur.

Certes, ils sont d'abord connus à cause de Thérèse qui, dans l'Histoire d'une âme, parle d'eux. Elle fait allusion à des lettres de sa mère la décrivant tout bébé et à sa sollicitude maternelle. De son côté, la maladie de son père tient une très grande place dans le cheminement spirituel de Thérèse. C'est à ce moment-là qu'elle ajoute à son nom de religieuse « Thérèse de la Sainte Face ».

Zélie, épouse et chef d'entreprise

Zélie ne sera connue que beaucoup plus tard, quand sera publiée progressivement la correspondance familiale dans la revue Etudes et documents et Vie thérésienne. On y voit vivre une personnalité très riche, qui ne manque pas d'humour dans sa description de la vie sociale de la préfecture de Lisieux.

Durant l'occupation prussienne, elle fait preuve de compassion en se portant au secours d'un soldat prussien en détresse. C'est une femme active qui n'hésite pas à s'installer comme « fabricante de Point d'Alençon » procurant bientôt du travail à 18 ouvrières à domicile, qu'elle « aime comme sa propre famille ».

Ses lettres échangées avec Louis, son mari, révèlent la profonde affection qui unit le couple. Les époux consacrent un temps quotidien à la prière partagée. Tout en conservant son engagement professionnel elle met au monde neuf enfants. On peut lire dans sa correspondance : « J'aime les enfants à la folie, j'étais née pour en avoir... » Les deux époux furent confrontés à la mort en bas âge de quatre d'entre eux. Ils ont transmis à leurs cinq autres filles une foi paisible, humble et ardente. Avec elles, les deux époux utilisèrent une partie de leur temps et de leur argent à aider ceux qui étaient dans le besoin. Zélie a parlé dans ses lettres de son douloureux combat contre le cancer qui l'emporte, à 46 ans, le 28 août 1877.

Louis, un père attentif

Louis, horloger-bijoutier à Alençon, fréquentait un cercle qui réfléchissait aux obligations sociales des employeurs. Après son mariage, il quittera son métier d'horloger pour seconder Zélie dans la direction de la fabrique.

Veuf à 54 ans, il se révèle père attentif à chacune de ses filles, bientôt prêt à consentir à leur projet de vie religieuse. Après l'entrée de Thérèse au carmel, commence pour lui, à 65 ans, l'épreuve de la maladie (des troubles neuro-psychiatriques). Pendant les périodes de rémission, on le voit s'occuper des malades qui l'entourent.

A travers leur vie conjugale, familiale et professionnelle, Louis et Zélie ont fait de leur vie quotidienne quelque chose d'héroïque et de l'héroïsme quelque chose de quotidien. Ils constituent donc un point de repère pour les époux et pour chaque famille chrétienne.

Alliance d'un homme et d'une femme dans les conditions prévues par la loi.

par Patrick de Sagazan

Louis et Zélie Martin, béatifiés le 19 octobre
 

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Sources : eglise.catholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.10.2008 - T/Eglise

 

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