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Benoît XVI, une journée pas très privée avec son frère Georg

Rome, le 13 septembre 2006 - Le pape Benoît XVI s'est rendu en compagnie de son frère Georg à la Alte kapelle de Ratisbonne pour bénir l'orgue.

Les orgues de la alte Kapelle

Benoît XVI à Alte Kapelle avec son frère Georg

Bénédiction de l'orgue

La journée de mercredi 13 septembre prévoyait un programme privé de visite du Saint-Père Benoît XVI avec son frère Georg: la messe au Grand Séminaire de St Wolfgang de Ratisbonne; la bénédiction du nouvel orgue de l’Alte Kapelle (Ancienne Chapelle) et visite au cimetière familial.

Le pape Benoît XVI, grand amateur de musique classique, est arrivé mercredi matin à la "Vieille Chapelle" de Ratisbonne (sud de l'Allemagne), où il devait bénir un orgue avant de s'accorder une journée libre pour retrouver son frère.

Protégé par un important déploiement de policiers et de nombreux gardes du corps, le pape est arrivé vers 08H45 GMT devant cette grande église, alors que des milliers de fidèles et de curieux se pressaient derrière des barrières de sécurité, agitant des drapeaux aux couleurs jaune et blanc du Vatican.

A Manopello, Benoît XVI avait également prévu une visite privée au sanctuaire de la Sainte Face, à sa descente d'hélicoptère, il y avait plus de 10.000 personnes et le pape de dire:" çà commence bien". Cependant, le Saint Père s'est prêté de bonne grâce. Aujourd'hui, nous assistons au même phénomène. Depuis 10h30, le pape Benoît XVI est entouré d'une foule de journalistes, de fidèles, de personnalités qui lui laissent très peu de temps avec son frère installé dans une stalle du choeur de cette église.

Une fondation du Liechtenstein, qui fait beaucoup de bonnes choses dans le domaine de l'art et des monuments, a constaté que la Vieille Chapelle pouvait avoir besoin d'un orgue. Elle souhaitait que le nouvel instrument prenne le nom de Benoît. Les religieux espéraient que le Saint-Père pourrait bénir l'orgue à l'occasion de sa visite. C'est donc ce matin que le Benoît s'est rendu dans la chapelle et a béni l'instrument. Le pape a remis un calice à l'Eglise, selon la tradition.

Le chapitre de cette église a accueilli le Saint Père. Cette église est la plus ancienne de la région, une des plus importante datant du moyen âge et l'orgue, le plus grand. "Nous espérons que cet orgue servira toujours à honorer Dieu; cet orgue, le roi des instruments, doit élever le coeur des hommes vers Dieu", a t-il dit.

Puis le pape s'est adressé aux fidèles présents avec un bref discours.

"Depuis toujours et à juste titre, l'orgue est qualifié de roi parmi les instruments musicaux, parce qu'il reprend tous les sons de la création et donne une résonance à la plénitude des sentiments humains", a déclaré Benoît XVI.

"Dans un orgue, les nombreux tuyaux et les claviers doivent former une unité (...) Si plusieurs tuyaux ne sont plus accordés, il y a des dissonances et la chose commence à devenir insupportable. C'est une image de notre communauté", a-t-il expliqué.

On se souvient que le pape est un connaisseur passionné de musique classique et de chant grégorien. Les notes de Bach ont marqué la fin de la messe d’inauguration de son pontificat, le 24 avril dernier.

Benoît XVI demande que les évêques encouragent l’étude sur le rapport entre musique et liturgie, en veillant aux modalités d’application de la mélodie sacrée et en particulier sur les innovations.

Telle est la recommandation de Benoît XVI dans son message pour la Journée d’étude et de musique sacrée qui a eu lieu aujourd’hui au Vatican, à l’initiative de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements. (lire l'article:
Benoît XVI )

"La musique sacrée doit être en harmonie avec la grandeur de l’acte liturgique qui célèbre les mystères du Christ; elle doit être caractérisée par un sens de la prière, de la beauté, de la dignité. Elle ne doit pas céder à la légèreté, à la superficialité, ou à la théâtralité ".

La musique sacrée se présente essentiellement comme partie intégrante de la Liturgie , ayant comme fin « la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles » (Concile Œcuménique Vatican II, Constitution sur la Liturgie, « Sacrosanctum Concilium », 120 ). En cela, la musique sacrée se situe au sein d’une tradition vivante, qui plonge ses racines jusque dans les premières communautés chrétiennes, invitées par l’Apôtre Paul « à chanter à Dieu de tout leur cœur et avec gratitude des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels » (Col 3, 16 ; cf Eph 5, 19).

Mais pour que la musique sacrée puisse vraiment être appelée ainsi, elle doit trouver des caractéristiques bien précisées dans les textes du magistère pontifical. Elle doit exprimer avant tout la sainteté, c’est-à-dire posséder le sens de la prière, et être ainsi à la fois un moyen d’élévation de l’esprit vers Dieu, et une aide pour les fidèles dans la « participation active aux saints mystères et à la prière publique et solennelle de l’Eglise (« Tra le Sollecitudini », préambule); elle doit s’inspirer des textes bibliques et des livres de prières anciens, tenir compte des temps liturgiques, et correspondre aux gestes et aux contenus d’une célébration.

Un deuxième principe qui doit la caractériser, est la beauté des formes, raison pour laquelle la musique sacrée doit être « un art authentique », imprégnée de dignité et de beauté capables d’introduire dans les Saints Mystères.

Enfin - et c’est là un point particulièrement délicat - elle doit savoir répondre aux exigences légitimes d’adaptation et d’inculturation - requises au nom de la diffusion de l’Eglise dans les différents peuples et cultures, et de l’adaptation aux temps - condition requise par l’universalité, qui se remarque quand une composition est considérée comme sacrée partout et en tous lieux.

Quand le magistère en arrive concrètement à expliquer quelle musique peut répondre aux caractéristiques exposées ci-dessus, elle place inévitablement à la première place le chant grégorien. En plus des textes cités ci-dessus, on peut aussi rappeler le Pape Pie XII qui déclare que le chant grégorien est le « patrimoine » de l’Eglise (Lettre Encyclique « Musicae Sacrae Disciplina », 25 décembre 1955, 3° partie), ainsi que le Concile Œcuménique Vatican II qui, en continuité harmonieuse, dans la Constitution, sur la Liturgie, déclare « L’Eglise reconnaît le chant grégorien comme le chant propre de l’Eglise romaine (« Sacrosanctum Concilium », 116 ).

Certes, on doit tenir compte aussi, à côté du chant grégorien, de la polyphonie sacrée et toute cette immense production de Messes, de Motets, de Chœurs etc. Dont la « caractère sacré » est d’autant plus perceptible que les compositeurs, tout en étant des experts dans l’art musical, étaient « imprégnés du sens du mystère » » et participants de la vie de l’Eglise (Jean Paul II, Lettre aux artistes, 4 avril 1999, n.12). Ces compositions, à côté du répertoire proprement « religieux » comme les « oratorio », avec des buts délicieusement didactiques, ou toute cette production, parfois de très haut niveau, formellement liturgique, mais trop liée à des postulats esthétiques temporels, sont un des fruits les plus sûrs de l’humanisme chrétien, et une contribution précise de la foi à la culture de l’homme.

Même si toute la musique religieuse ne peut être considérée comme liturgique, elle représente un patrimoine vivant, appréciée et qui doit être mis pleinement en valeur là où cela est opportun. Si le chant et la musique proprement liturgiques du passé devraient être exécutés à juste titre pendant les cérémonies, le reste du répertoire peut trouver toute sa place dans des manifestations particulières, confiées à des institutions culturelles dont le but est la découverte, la connaissance et l’exécution de la musique sacrée antique plus connue et plus rare, ou bien pour la liturgie, ou bien, selon les cas, pour des occasions qui soient nécessairement fécondes au plan spirituel.

Ensuite, a eu lieu une grand bénédiction et une aspersion avec l'eau bénite puis l'organiste a entamé la Toccata et Fugue de Jean-Sébastien Bach BWV 565.

La cérémonie s'est terminée par la récitation du Notre Père et la bénédiction du Saint Père.

Benoît XVI devrait poursuivre sa journée mercredi par une visite privée à son frère Georg Ratzinger, 82 ans, avec qui il déjeunera en privé avant un moment de recueillement sur la tombe de sa soeur et de ses parents au cimetière de Ziegetzdorf, à Ratisbonne.

Le pape devait ensuite rejoindre Pentling, non loin de là, où il possède une maison dans laquelle il dînera.

Des photos de la Alte Kappelle et du séminaire de Ratisbonne se trouvent ici: photos

Texte intégral du discours du saint Père, dès traduction

Tous les articles concernant le voyage du Saint Père en Bavière: Benoît XVI

 

Sources:  E.S.M. en direct

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 13.09.2006 - BENOÎT XVI

 

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