L'Archevêque de Pampelune ne veut pas
être complice de massacres silencieux, hypocrites et cruels |
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Madrid, le 10 septembre 2008 - (E.S.M.)
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Grande mobilisation contre l’élargissement de la loi sur
l’avortement: « vouloir aveugler par des lois la conscience
collective serait une régression avec des dommages incalculables en
terme de pertes de vies humaines ». Dernièrement le pape Benoît XVI
affirmait aux évêque italiens que permettre le recours à l'avortement,
"loin de solutionner les difficultés qui affligent beaucoup de femmes et
de familles, a provoqué une nouvelle blessure sociale".
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Mgr
Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque émérite de Pampelune -
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L'Archevêque de Pampelune ne veut pas être complice de massacres silencieux,
hypocrites et cruels
Le 10 septembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- « Du gouvernement ils nous disent qu’ils veulent
promulguer ‘la meilleure loi possible sur l’avortement’.
Ils se moquent de nous. En ce moment toute personne de culture
moyenne sait qu’un avortement volontaire est un homicide prémédité et
perfide. Avorter n’est pas, comme ils le disent de façon hypocrite, ‘interrompre
une grossesse’. Avorter volontairement c’est détruire violemment une
vie humaine dans le sein maternel. Et c’est ce que maintenant nos
gouvernements veulent faciliter aux femmes espagnoles. Ils veulent leur
donner des facilités pour qu’elles tuent ou fassent tuer leurs enfants
». C’est ce qu’affirme Son Exc. Mgr Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque
émérite de Pampelune, dans un article publié après l’annonce d’une loi sur
l’avortement en Espagne, qui le rendra encore plus facile.
En effet la semaine dernière le Ministre de l’Égalité a annoncé une nouvelle
loi qui permettrait d’avorter librement pendant les 12, 14 ou 16 premières
semaines de grossesse. « Est-ce un progrès d’accorder des facilités pour
tuer des êtres humains innocents dans des conditions de plus grande
faiblesse, par décision de leur mère et avec la complicité des
professionnels de la santé et de la vie ? » se demande Mgr Sebastián Aguilar.
“De nombreux espagnols ne veulent pas de ce faux progrès...”. Pour l’Archevêque,
« la lutte contre l’avortement, il faut la commencer dès l’éducation
sexuelle, humaine et morale des adolescents et par l’éducation des jeunes à
la chasteté ». D’autre part, il est nécessaire « de soutenir
fortement les mères, les adolescentes et les femmes en difficulté à cause
d’une grossesse ‘inopportune’ ». Telle est la voie du « progrès, tel
est le chemin pour rendre à la femme sa dignité et vers l’exaltation de la
vie. Tout le reste est égoïsme, inhumanité, corruption, nihilisme ».
L’archevêque conclut son article par un appel pressant à "ne pas être
complice de ce massacre silencieux, hypocrite et cruel, de cent mille
avortements annuels. La permissivité à l’égard de l’avortement fait de nous
une nation dégradée et corrompue. Nous ne pouvons pas être complices dans
cette course vers la destruction morale de l’Espagne et des espagnols ».
A la suite de cet appel, de nombreux mouvements et associations pro-vie se
sont mobilisés et ont laissé des déclarations. Le directeur de la Fondation
Vita, Manuel Cruz, a critiqué durement le comité d’experts proposé par le
Ministère de l’Égalité pour modifier la Loi sur l’avortement car n’en
feraient partie que des représentants en faveur de l’avortement.
Le Forum espagnol de la Famille a diffusé une Note dans laquelle il
considère que c’est une question essentielle pour les droits de l’homme, où
est en jeu le droit constitutionnel à la vie et le droit de la femme à ne
pas être abandonnée face à ses problèmes ; par conséquent ce n’est pas une
question d’experts, mais une décision politique sur le respect ou non du
droit à la vie. Son président, Benigno Blanco, a signalé que « la commission
désignée est totalement partiale et représente une excellent excuse pour
masquer la volonté réelle du gouvernement de libéraliser l’avortement de
façon absolue ».
Pour Alicia Latorre, Présidente de la Fédération d’associations pro-vie,
“laisser au libre choix de la femme la possibilité de mettre fin à la vie de
son enfant constitue une grande offense au droit à la vie et contre la femme
elle-même. C’est une tyrannie envers la femme, une ridiculisation de la loi
et de certains principes moraux de base que tous portent gravés dans leur
cœur ». En outre, elle souligne que « vouloir aveugler par des lois la
conscience collective serait une régression avec des dommages incalculables
en termes de pertes de vies humaines ».
Le Président d’HazteOir, Ignacio Arsuaga, a annoncé qu’il préparait “une
grande mobilisation sociale” contre l’élargissement de la loi sur
l’avortement, et en même temps il a critiqué le gouvernement qui « joue
avec le droit à la vie des plus faibles pour dissimuler l’effrayante crise
économique que subissent les espagnols ». Le porte-parole de ‘Hay
Alternativas’, la doctoresse Gádor Joya, a affirmé que “la société ne
demande pas une nouvelle loi sur l’avortement mais une politique d’aide à la
maternité et aux familles avec des enfants”.
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Sources : www.vatican.va
(RG)
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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10.09.2008 -
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